Quel est l’état de santé du Rhdp aux Etats Unis, précisément, au Texas où vous êtes la présidente des femmes ivoiriennes de cette plate-forme?
Je peux dire que tout va bien parce que l’ancien président Inza Camara, à qui je rends hommage, a fait un travail formidable pour l’unité et la cohésion en notre sein. Il était au-devant de la lutte au niveau des Etats Unis pour le respect du verdict des urnes à la présidentielle de 2010. Aujourd’hui, il a été nommé au Service de la Promotion économique de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, Canada et Mexique et son successeur continue le travail. C’est vrai que c’était un peu compliqué entre nous Ivoiriens pendant la crise postélectorale, surtout avec nos frère qui sont aujourd’hui dans l’opposition. Il y a même eu des divorces. Mais, cette situation fait désormais partie du passé. Nous sommes donc venues au pays pour voir de visu le changement intervenu dans notre pays depuis l’accession de notre champion à la magistrature suprême.
De l’extérieur quelle image avez-vous de votre pays?
C’est la même rengaine contre les pays africains en général. De là bas, on nous dit que la pauvreté est galopante, les gens sont prêts à s’entretuer, la vie coûte chère, rien ne marche dans le pays etc. J’étais à l’investiture du Président à Yamoussoukro. Quand j’ai vu les efforts qui avaient été faits en son temps dans le domaine de la salubrité, j’étais déjà optimiste. Je demande donc aux Ivoiriens de la diaspora d’arrêter les marches et de cesser de ternir l’image de leur pays parce que la Côte d’Ivoire est effectivement au travail sous l’impulsion du Président, Alassane Ouattara.
Depuis que vous êtes arrivée en Côte d’Ivoire, Comment jugez-vous les deux années et demie du président Ouattara à la tête du pays ?
Depuis mon arrivée, j’ai été agréablement surprise de voir que les Ivoiriens sont en train de tourner la page de la crise. Au niveau des grands travaux, je me suis rendue compte que le pays est véritablement en chantier. Il y a des routes qui sont en construction, des échangeurs, comme on en trouve dans les pays développés, sont également en construction. Cela fait une semaine que je suis à Abidjan et je circule librement. Je constate qu’il n’y a plus de barrages anarchiques, comme par le passé, avec leur lot de racket de bavures. Avec tout ça, je réalise véritablement que Ouattara est venu pour développer le pays et non se sucrer sur le dos des Ivoiriens comme d’autres l’ont fait. Aujourd’hui, Abidjan est propre, les ordures sont quotidiennement enlevées et la ville devient de plus en plus belle. Donc, fréquentable. On voit de moins en mois les mendiants aux coins des rues. D’ailleurs, depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir, c’est la deuxième fois que je viens dans mon pays, sans tomber malade. Aux Etats Unis, j’ai travaillé dans le secteur des d’ouvrir Transports avant mon business. Mais, j’ai été agréablement ravie de voir des enseignes lumineux sur le bitume de l’aéroport jusqu’à la maison comme en trouve dans les grandes villes américaines. Quand j’ai vu ça, je me suis dit que mon pays est en train de changer. Je pense que jusqu’à la fin du mandat du président Ouattara, nous allons retrouver une Côte d’Ivoire tournée vers le progrès et le développement.
Quel est votre regard sur la réconciliation nationale?
J’ai toujours dit que pardonner, c’est d’abord faire plaisir à soi-même et se rendre soi-même service. Je constate que depuis 2011, beaucoup d’efforts ont été faits dans le sens de la réconciliation; c’est pourquoi je demande aux partisans de l’ancien président d’embarquer dans le train de la réconciliation parce que quand on aime son pays, on ne souhaite pas sa descente aux enfers. Ce qui s’est passé est passé. Le Président Ouattara, le jour où il quittera le pouvoir, ne partira pas avec la Côte d’Ivoire. Les hommes passent, mais le pays reste. J’ai un pincement au cœur quand j’entends depuis les Etats Unis que Ouattara est en train de distribuer la nationalité à la pelle à tous les étrangers. Je trouve cela lamentable. Aujourd’hui, chaque famille en Côte d’Ivoire a au moins un parent à l’étranger. Moi, je suis aux Etats Unis, je ne suis pas née là- bas, mais j’ai tous mes papiers et j’arrive à acquérir des biens sans qu’on ne me traite d’étrangère. Aux Etats Unis, quand tu nais sur le sol américain, tu bénéficies automatiquement de la nationalité américaine. Ici, il y a des gens qui sont nées en Côte d’Ivoire avant les indépendances et on refuse de donner la nationalité à leurs enfants, petits enfants et arrières petits enfants qui sont nés en Côte d’Ivoire et qui n’ont jamais connu un autre pays. Ceux qui soutiennent ces thèses sont toujours les premiers à prendre l’avion pour aller faire accoucher leurs femmes aux Etats Unis ou en France pour permettre à leurs enfants d’avoir la nationalité américaine ou française. Les américains ne nous ont pas refusé leurs terres. Mais, pourquoi chez nous on refuse que des gens qui sont dans le pays depuis des générations ne puissent pas bénéficier de la nationalité ivoirienne ? L’essentiel aujourd’hui c’est le développement du pays pour le bien être de tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire et le Président Alassane Ouattara est justement venu pour développer le pays. Il ne faut pas avoir la phobie de l’étranger.
Au niveau des Etats Unis, qu’est ce que la diaspora ivoirienne attend concrètement du président Ouattara ?
Nous avons des préoccupations au niveau de l’établissement des visas pour la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, on nous demande de faire venir les investisseurs dans le pays. Mais, les Etats Unis sont un pays vaste. Moi, je suis basé au Texas. Souvent nous avons des amis qui ont les moyens et qui veulent venir prospecter en Côte d’Ivoire. Mais, ils sont obligés de prendre l’avion pour Washington, et le billet d’avion, les frais d’hôtel mais aussi et surtout les frais de visa, reviennent chers. Nous souhaitons donc qu’il y ait une décentralisation des services consulaires pour ne pas décourager ceux qui veulent venir investir dans notre pays. Il y a beaucoup d’Ivoiriens au Texas et à Oklahoma qui sont des états riches. Ils ont des équipements qu’ils n’utilisent plus parce qu’aux Etats Unis, ça coûte plus de réparer un appareil que d’avoir un nouveau. Les Américains préfèrent donc se débarrasser de ces biens qui sont pourtant encore utilisables. Nous voulons les faire en venir en Côte d’Ivoire, ces biens de consommation, qui peuvent servir dans les hôpitaux et dans les écoles. Mais, les taxes douanières, disons-le, découragent aussi. Nous demandons au gouvernement qu’il nous fasse des facilités. Nous demandons aussi aux autorités de penser aux autres Ivoiriens qui sont aux Etats Unis. Car, les USA ne se limitent pas seulement à Washington ou à New York. C’est vrai que chaque fois que le président Ouattara foule le sol américain, je prends toujours l’avion pour venir l’accueillir. Mais, il serait intéressant qu’il vienne un jour au Texas où nous résidons. Ils sont nombreux, les Ivoiriens qui l’aiment là bas et qui veulent le voir, le toucher et échanger avec lui. C’est vrai que le Président a un agenda très serré, mais dans l’impossibilité, nous demandons à ce que les autres autorités, comme les ministres, se déplacent dans les autres Etats pour communier avec les Ivoiriens qui y vivent. Enfin, la certification de notre aéroport nous tient énormément à cœur pour qu’il y ait des vols directs USA-Côte d’Ivoire et vice versa.
Vous êtes aux Etats Unis, qu’est ce que vous prévoyez pour la réélection du votre candidat en 2015 ?
A l’origine, je suis militante du Pdci Rda. Mais, nous avons fait bloc autour du président Ouattara contre le Président sortant, Laurent Gbagbo. A l’épreuve du pouvoir, je constate qu’il est en train d’abattre un travail énorme à la tête de la Côte d’Ivoire. Un seul mandat ne saurait suffire pour vider tout ce qu’il a comme ambition pour la Côte d’Ivoire qui est en train de retrouver, et même plus, son lustre d’antan. C’est pourquoi nous disons que le Président Ouattara a nécessairement besoin d’un deuxième mandat pour ressusciter la Côte d’Ivoire. Et, nous nous battrons de toutes nos forces que ce second mandat lui soit octroyé de la plus belle manière. En deux ans, regardez ce qui se fait dans le pays. Donnons lui donc deux mandats pour changer la Côte d’Ivoire. Ses résultats, en si peu de temps, parlent d’eux-mêmes. En 2014, on sent que les choses vont passer à la vitesse supérieure. Et, nous saluons les visites d’Etat, car, elles apportent le développement aux confins de la Côte d’Ivoire et aux populations.
Je peux dire que tout va bien parce que l’ancien président Inza Camara, à qui je rends hommage, a fait un travail formidable pour l’unité et la cohésion en notre sein. Il était au-devant de la lutte au niveau des Etats Unis pour le respect du verdict des urnes à la présidentielle de 2010. Aujourd’hui, il a été nommé au Service de la Promotion économique de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, Canada et Mexique et son successeur continue le travail. C’est vrai que c’était un peu compliqué entre nous Ivoiriens pendant la crise postélectorale, surtout avec nos frère qui sont aujourd’hui dans l’opposition. Il y a même eu des divorces. Mais, cette situation fait désormais partie du passé. Nous sommes donc venues au pays pour voir de visu le changement intervenu dans notre pays depuis l’accession de notre champion à la magistrature suprême.
De l’extérieur quelle image avez-vous de votre pays?
C’est la même rengaine contre les pays africains en général. De là bas, on nous dit que la pauvreté est galopante, les gens sont prêts à s’entretuer, la vie coûte chère, rien ne marche dans le pays etc. J’étais à l’investiture du Président à Yamoussoukro. Quand j’ai vu les efforts qui avaient été faits en son temps dans le domaine de la salubrité, j’étais déjà optimiste. Je demande donc aux Ivoiriens de la diaspora d’arrêter les marches et de cesser de ternir l’image de leur pays parce que la Côte d’Ivoire est effectivement au travail sous l’impulsion du Président, Alassane Ouattara.
Depuis que vous êtes arrivée en Côte d’Ivoire, Comment jugez-vous les deux années et demie du président Ouattara à la tête du pays ?
Depuis mon arrivée, j’ai été agréablement surprise de voir que les Ivoiriens sont en train de tourner la page de la crise. Au niveau des grands travaux, je me suis rendue compte que le pays est véritablement en chantier. Il y a des routes qui sont en construction, des échangeurs, comme on en trouve dans les pays développés, sont également en construction. Cela fait une semaine que je suis à Abidjan et je circule librement. Je constate qu’il n’y a plus de barrages anarchiques, comme par le passé, avec leur lot de racket de bavures. Avec tout ça, je réalise véritablement que Ouattara est venu pour développer le pays et non se sucrer sur le dos des Ivoiriens comme d’autres l’ont fait. Aujourd’hui, Abidjan est propre, les ordures sont quotidiennement enlevées et la ville devient de plus en plus belle. Donc, fréquentable. On voit de moins en mois les mendiants aux coins des rues. D’ailleurs, depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir, c’est la deuxième fois que je viens dans mon pays, sans tomber malade. Aux Etats Unis, j’ai travaillé dans le secteur des d’ouvrir Transports avant mon business. Mais, j’ai été agréablement ravie de voir des enseignes lumineux sur le bitume de l’aéroport jusqu’à la maison comme en trouve dans les grandes villes américaines. Quand j’ai vu ça, je me suis dit que mon pays est en train de changer. Je pense que jusqu’à la fin du mandat du président Ouattara, nous allons retrouver une Côte d’Ivoire tournée vers le progrès et le développement.
Quel est votre regard sur la réconciliation nationale?
J’ai toujours dit que pardonner, c’est d’abord faire plaisir à soi-même et se rendre soi-même service. Je constate que depuis 2011, beaucoup d’efforts ont été faits dans le sens de la réconciliation; c’est pourquoi je demande aux partisans de l’ancien président d’embarquer dans le train de la réconciliation parce que quand on aime son pays, on ne souhaite pas sa descente aux enfers. Ce qui s’est passé est passé. Le Président Ouattara, le jour où il quittera le pouvoir, ne partira pas avec la Côte d’Ivoire. Les hommes passent, mais le pays reste. J’ai un pincement au cœur quand j’entends depuis les Etats Unis que Ouattara est en train de distribuer la nationalité à la pelle à tous les étrangers. Je trouve cela lamentable. Aujourd’hui, chaque famille en Côte d’Ivoire a au moins un parent à l’étranger. Moi, je suis aux Etats Unis, je ne suis pas née là- bas, mais j’ai tous mes papiers et j’arrive à acquérir des biens sans qu’on ne me traite d’étrangère. Aux Etats Unis, quand tu nais sur le sol américain, tu bénéficies automatiquement de la nationalité américaine. Ici, il y a des gens qui sont nées en Côte d’Ivoire avant les indépendances et on refuse de donner la nationalité à leurs enfants, petits enfants et arrières petits enfants qui sont nés en Côte d’Ivoire et qui n’ont jamais connu un autre pays. Ceux qui soutiennent ces thèses sont toujours les premiers à prendre l’avion pour aller faire accoucher leurs femmes aux Etats Unis ou en France pour permettre à leurs enfants d’avoir la nationalité américaine ou française. Les américains ne nous ont pas refusé leurs terres. Mais, pourquoi chez nous on refuse que des gens qui sont dans le pays depuis des générations ne puissent pas bénéficier de la nationalité ivoirienne ? L’essentiel aujourd’hui c’est le développement du pays pour le bien être de tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire et le Président Alassane Ouattara est justement venu pour développer le pays. Il ne faut pas avoir la phobie de l’étranger.
Au niveau des Etats Unis, qu’est ce que la diaspora ivoirienne attend concrètement du président Ouattara ?
Nous avons des préoccupations au niveau de l’établissement des visas pour la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, on nous demande de faire venir les investisseurs dans le pays. Mais, les Etats Unis sont un pays vaste. Moi, je suis basé au Texas. Souvent nous avons des amis qui ont les moyens et qui veulent venir prospecter en Côte d’Ivoire. Mais, ils sont obligés de prendre l’avion pour Washington, et le billet d’avion, les frais d’hôtel mais aussi et surtout les frais de visa, reviennent chers. Nous souhaitons donc qu’il y ait une décentralisation des services consulaires pour ne pas décourager ceux qui veulent venir investir dans notre pays. Il y a beaucoup d’Ivoiriens au Texas et à Oklahoma qui sont des états riches. Ils ont des équipements qu’ils n’utilisent plus parce qu’aux Etats Unis, ça coûte plus de réparer un appareil que d’avoir un nouveau. Les Américains préfèrent donc se débarrasser de ces biens qui sont pourtant encore utilisables. Nous voulons les faire en venir en Côte d’Ivoire, ces biens de consommation, qui peuvent servir dans les hôpitaux et dans les écoles. Mais, les taxes douanières, disons-le, découragent aussi. Nous demandons au gouvernement qu’il nous fasse des facilités. Nous demandons aussi aux autorités de penser aux autres Ivoiriens qui sont aux Etats Unis. Car, les USA ne se limitent pas seulement à Washington ou à New York. C’est vrai que chaque fois que le président Ouattara foule le sol américain, je prends toujours l’avion pour venir l’accueillir. Mais, il serait intéressant qu’il vienne un jour au Texas où nous résidons. Ils sont nombreux, les Ivoiriens qui l’aiment là bas et qui veulent le voir, le toucher et échanger avec lui. C’est vrai que le Président a un agenda très serré, mais dans l’impossibilité, nous demandons à ce que les autres autorités, comme les ministres, se déplacent dans les autres Etats pour communier avec les Ivoiriens qui y vivent. Enfin, la certification de notre aéroport nous tient énormément à cœur pour qu’il y ait des vols directs USA-Côte d’Ivoire et vice versa.
Vous êtes aux Etats Unis, qu’est ce que vous prévoyez pour la réélection du votre candidat en 2015 ?
A l’origine, je suis militante du Pdci Rda. Mais, nous avons fait bloc autour du président Ouattara contre le Président sortant, Laurent Gbagbo. A l’épreuve du pouvoir, je constate qu’il est en train d’abattre un travail énorme à la tête de la Côte d’Ivoire. Un seul mandat ne saurait suffire pour vider tout ce qu’il a comme ambition pour la Côte d’Ivoire qui est en train de retrouver, et même plus, son lustre d’antan. C’est pourquoi nous disons que le Président Ouattara a nécessairement besoin d’un deuxième mandat pour ressusciter la Côte d’Ivoire. Et, nous nous battrons de toutes nos forces que ce second mandat lui soit octroyé de la plus belle manière. En deux ans, regardez ce qui se fait dans le pays. Donnons lui donc deux mandats pour changer la Côte d’Ivoire. Ses résultats, en si peu de temps, parlent d’eux-mêmes. En 2014, on sent que les choses vont passer à la vitesse supérieure. Et, nous saluons les visites d’Etat, car, elles apportent le développement aux confins de la Côte d’Ivoire et aux populations.