Selon le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), 220 000 des 300 000 réfugiés ivoiriens sont rentrés en Côte d’Ivoire. Parmi les méthodes utilisées par le HCR pour convaincre les réfugiés de rentrer : des « éclaireurs », envoyés par petits groupes dans leurs villages d’origine, qui diffusent ensuite les informations sur la situation sécuritaire dans les camps de réfugiés.
Lors du conflit post électoral de 2010-2011, des centaines de milliers d’ivoiriens, notamment de l’ouest du pays, ont préféré fuir les violences, en allant se réfugier au Ghana, en Guinée, au Liberia, au Togo ou encore au Mali. Sur les 300 000 réfugiés ivoiriens recensés par le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés dans ces pays, 220 000 sont rentrés au pays, selon les chiffres du HCR.
Chaque famille qui rentre est aidée financièrement : 15 millions d’euros ont été alloués par le HCR, pour la seule année 2013. L’un des éléments pour convaincre les réfugiés de rentrer est d’envoyer des petits groupes d’éclaireurs dans les villages. Des éclaireurs chargés, ensuite, de faire passer l’information dans les camps.
Pour Ann-Monica Encontre, représentante du HCR en Côte d’Ivoire, le bilan de ce système est « tout à fait positif ». Ces petits groupes de réfugiés, des « volontaires », rentrent au pays une première fois. « Ils viennent, ils passent une semaine, ils visitent le village, ils discutent avec leurs parents », détaille Ann-Monica Encontre. « Ensuite, ils retournent dans les camps de réfugiés, et ils partagent l’information. C’est un système qui a fait que beaucoup de réfugiés, tout de suite après, s’enregistrent pour retourner au pays », affirme-t-elle.
80 000 Ivoiriens toujours réfugiés au Ghama et au Liberia
La représentante du HCR affirme également que le dispositif a été particulièrement efficace auprès des réfugiés « qui avaient peur, qui avaient exprimé des doutes par rapport à la sécurité dans leurs villages, etc. Ça a mis en confiance et ils ont décidé de rentrer eux même. »
Reste que l’on recense encore 80 000 Ivoiriens qui vivent encore dans des camps de réfugiés, principalement au Ghana et au Liberia.
Source:rfi.fr
Lors du conflit post électoral de 2010-2011, des centaines de milliers d’ivoiriens, notamment de l’ouest du pays, ont préféré fuir les violences, en allant se réfugier au Ghana, en Guinée, au Liberia, au Togo ou encore au Mali. Sur les 300 000 réfugiés ivoiriens recensés par le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés dans ces pays, 220 000 sont rentrés au pays, selon les chiffres du HCR.
Chaque famille qui rentre est aidée financièrement : 15 millions d’euros ont été alloués par le HCR, pour la seule année 2013. L’un des éléments pour convaincre les réfugiés de rentrer est d’envoyer des petits groupes d’éclaireurs dans les villages. Des éclaireurs chargés, ensuite, de faire passer l’information dans les camps.
Pour Ann-Monica Encontre, représentante du HCR en Côte d’Ivoire, le bilan de ce système est « tout à fait positif ». Ces petits groupes de réfugiés, des « volontaires », rentrent au pays une première fois. « Ils viennent, ils passent une semaine, ils visitent le village, ils discutent avec leurs parents », détaille Ann-Monica Encontre. « Ensuite, ils retournent dans les camps de réfugiés, et ils partagent l’information. C’est un système qui a fait que beaucoup de réfugiés, tout de suite après, s’enregistrent pour retourner au pays », affirme-t-elle.
80 000 Ivoiriens toujours réfugiés au Ghama et au Liberia
La représentante du HCR affirme également que le dispositif a été particulièrement efficace auprès des réfugiés « qui avaient peur, qui avaient exprimé des doutes par rapport à la sécurité dans leurs villages, etc. Ça a mis en confiance et ils ont décidé de rentrer eux même. »
Reste que l’on recense encore 80 000 Ivoiriens qui vivent encore dans des camps de réfugiés, principalement au Ghana et au Liberia.
Source:rfi.fr