L’opération d’enrôlement pour la carte consulaire biométrique du Burkina Faso a démarré effectivement, depuis le lundi 18 novembre, à Abidjan et à Bouaké
Environ 3 050 000 ressortissants du Burkina Faso vivant en Côte d’Ivoire sont concernés par cette opération. Hier Abidjan et Bouaké, les populations sont sorties nombreuses pour se faire enrôler en fait d’obtenir la précieuse carte qui selon les autorités présente tous les commodités de sa fiabilité. L’ambassadeur du Burkina Faso en Cote d’ivoire son Excellence Justin Koutaba a situé les enjeux de cette opération d’enrôlement des de ses concitoyens. Selon le diplomate depuis 2004, le Burkina est engagé dans une dynamique de recherche de la certitude et de la modernisation dans l’identification et l’authentification de ses populations, à travers les technologies biométriques d’identification. Cela s’est traduit au plan national par l’émission de cartes nationales d’identité burkinabé et de passeports biométriques. Convaincu du caractère sécurisé et fiable de ces documents de dernière technologie, voulant disposer de statistiques claires et efficaces, d’une base de données de référence sûre, pérenne et durable, sur laquelle les services publics et privés peuvent s’appuyer pour les projets de développement et la maîtrise du flux migratoire, le Gouvernement du Burkina Faso a décidé, par un décret pris en conseil des ministres le mercredi 22 octobre 2013, de la mise en œuvre d’une nouvelle carte d’identité consulaire biométrique et sécurisée pour ses citoyens partout dans le monde. Et la Côte d’Ivoire est le premier pays choisi pour lancer cette opération en direction de la diaspora burkinabé. « Aujourd’hui, la méthode biométrique est celle qui répond sur le plan technologique à la préoccupation de la sécurité. Elle renferme le maximum d’informations sur l’identité du détenteur de la carte. Il faut retenir que la carte biométrique sécurisée est difficilement falsifiable. L’ancienne carte consulaire en papier simple était falsifiable à volonté. Aujourd’hui, en Côte d’ivoire, il y’a plus de fausses cartes en circulation que de vraies, détenues par des non-burkinabè qui se l’approprient à moins de 1.000 FCFA à travers des réseaux de faussaires », explique le diplomate.
Pour rentrer en possession de cette nouvelle carte, il faut 72 heures, il faut passer les 3 étapes de l’opération avant d’obtenir sa carte. Ce sont l’enregistrement, le paiement et l’enrôlement. Le postulant présente son extrait d’acte de naissance, sa carte nationale burkinabè, son passeport et paye 7000 francs comme frais de confection du document.
Il faut avoir au minimum 15 ans pour postuler. Mais conscient que les élèves en classe de Cm2 ne peuvent présenter cet examen sans cette carte consulaire, le diplomate s’est voulu rassurant. Bientôt une dérogation spéciale sera prise pour eux. Nous sommes conscients de leur situation.
Environ 3 050 000 ressortissants du Burkina Faso vivant en Côte d’Ivoire sont concernés par cette opération. Hier Abidjan et Bouaké, les populations sont sorties nombreuses pour se faire enrôler en fait d’obtenir la précieuse carte qui selon les autorités présente tous les commodités de sa fiabilité. L’ambassadeur du Burkina Faso en Cote d’ivoire son Excellence Justin Koutaba a situé les enjeux de cette opération d’enrôlement des de ses concitoyens. Selon le diplomate depuis 2004, le Burkina est engagé dans une dynamique de recherche de la certitude et de la modernisation dans l’identification et l’authentification de ses populations, à travers les technologies biométriques d’identification. Cela s’est traduit au plan national par l’émission de cartes nationales d’identité burkinabé et de passeports biométriques. Convaincu du caractère sécurisé et fiable de ces documents de dernière technologie, voulant disposer de statistiques claires et efficaces, d’une base de données de référence sûre, pérenne et durable, sur laquelle les services publics et privés peuvent s’appuyer pour les projets de développement et la maîtrise du flux migratoire, le Gouvernement du Burkina Faso a décidé, par un décret pris en conseil des ministres le mercredi 22 octobre 2013, de la mise en œuvre d’une nouvelle carte d’identité consulaire biométrique et sécurisée pour ses citoyens partout dans le monde. Et la Côte d’Ivoire est le premier pays choisi pour lancer cette opération en direction de la diaspora burkinabé. « Aujourd’hui, la méthode biométrique est celle qui répond sur le plan technologique à la préoccupation de la sécurité. Elle renferme le maximum d’informations sur l’identité du détenteur de la carte. Il faut retenir que la carte biométrique sécurisée est difficilement falsifiable. L’ancienne carte consulaire en papier simple était falsifiable à volonté. Aujourd’hui, en Côte d’ivoire, il y’a plus de fausses cartes en circulation que de vraies, détenues par des non-burkinabè qui se l’approprient à moins de 1.000 FCFA à travers des réseaux de faussaires », explique le diplomate.
Pour rentrer en possession de cette nouvelle carte, il faut 72 heures, il faut passer les 3 étapes de l’opération avant d’obtenir sa carte. Ce sont l’enregistrement, le paiement et l’enrôlement. Le postulant présente son extrait d’acte de naissance, sa carte nationale burkinabè, son passeport et paye 7000 francs comme frais de confection du document.
Il faut avoir au minimum 15 ans pour postuler. Mais conscient que les élèves en classe de Cm2 ne peuvent présenter cet examen sans cette carte consulaire, le diplomate s’est voulu rassurant. Bientôt une dérogation spéciale sera prise pour eux. Nous sommes conscients de leur situation.
