Sous l’égide du Bureau ivoirien des droits d’auteur, Burida, l’éditeur de logiciel Sage organise, en partenariat avec Microsoft, un séminaire sur le piratage de logiciels informatiques. Avant cette importante rencontre, nous avons rencontré Audrey Plantureux. La responsable Propriété Intellectuelle de Sage explique dans cet entretien les enjeux de ce forum.
Sage mène depuis quelques années une lutte contre la contrefaçon de ses logiciels. Quel est aujourd’hui l’état des lieux et l’ampleur du fléau en Côte d’Ivoire ?
L’Afrique francophone est notre premier marché à l’export, or c’est un des continents qui compte le plus fort taux de piratage dans le monde. En Côte d’Ivoire, le taux de piratage était de l’ordre de 80% en 2010. (Selon une étude du BSA publiée en mai 2011). Nous nous devions donc de réagir.
Sage a déjà engagé plusieurs types d’actions pour lutter contre le piratage informatique. Il y a eu des campagnes de sensibilisation, des rencontres, des formations et même des actions judiciaires. Pourquoi cet autre séminaire ?
Effectivement nous menons régulièrement depuis de nombreuses années des actions de sensibilisation en Afrique pour lutter contre la contrefaçon de nos logiciels. Et cela porte ses fruits puisque nous avons noté une réelle prise de conscience de la part de nos utilisateurs et de nos partenaires sur la nécessité de rester dans la légalité. Pour autant, le problème de la contrefaçon est un vrai problème de fond qui ne s’éradique pas aussi simplement que ça. Et nos partenaires nous demandent également de poursuivre nos efforts afin de les soutenir face à la concurrence totalement déloyale des contrefacteurs. C’est pourquoi ce nouveau séminaire s’imposait.
Sage a déjà collaboré avec l’Organisation Africaine de la propriété intellectuelle, OAPI. Aujourd’hui, Sage s’allie au Burida. Qu’attendez-vous de cette alliance et qu’attendez-vous globalement de ce séminaire ?
En matière de droits d’auteur, l’OAPI est chargée d’assurer la promotion de la protection d’un point de vue global sur la zone OAPI. Mais c’est bien aux organismes d’auteurs nationaux d’être les garants du respect de ces droits dans leurs pays respectifs. Nous sommes enthousiastes à l’idée de collaborer avec le Burida qui a toujours eu une écoute attentive des difficultés que nous rencontrons et qui nous a assuré de son soutien dans cette lutte contre le piratage. Ce séminaire sera l’occasion de rappeler notre engagement commun dans la lutte pour le respect de la Propriété intellectuelle.
N’avez-vous pas le sentiment que le respect de la propriété intellectuelle en matière de logiciel est mal perçu par les entreprises qui utilisent les logiciels Sage ou Microsoft ?
Il se peut que les utilisateurs de versions illégales ne réalisent pas ou n’ont pas connaissance de l’ampleur des dommages qu’ils causent et les risques auxquels ils s’exposent. C’est pourquoi nous continuons nos actions de sensibilisation et d’éducation en parallèle d’actions de répression.
Les entreprises qui utilisent les logiciels Sage et Microsoft ne sont-elles pas elles-mêmes, de bonne foi, victimes des pirates ?
Cela arrive effectivement que des entreprises achètent de toute bonne foi des logiciels qui s’avèrent être des versions piratées. Pour éviter ce genre de situation, les entreprises doivent s’adresser à des revendeurs Sage reconnus pour leur expertise. Pour obtenir la liste de nos revendeurs, il suffit de nous contacter à antipiratage@sage.com.
Après le séminaire qui, on le rappelle, se tiendra le jeudi 21 novembre 2013, il en sortira sans doute des recommandations. Mais avant, quel message ou quel appel avez-vous envie de lancer en direction des autorités étatiques et des utilisateurs de vos logiciels ?
La Propriété Intellectuelle est un facteur clé pour le développement économique d’un pays et l’innovation. Lorsqu’il est porté atteinte aux droits de Sage, du fait de l’utilisation de versions piratées, c’est tout un écosystème qui vacille, entrainant perte de productivité, mise en danger des données, et plus globalement non-création d’emplois potentiels, réduction de l’assiette fiscale…
Le respect des droits de Propriété Intellectuelle par les partenaires et utilisateurs, et le soutien de l’Etat dans la lutte contre le piratage, sont indispensables pour garantir une création de valeur qui bénéficie à tous.
Sage mène depuis quelques années une lutte contre la contrefaçon de ses logiciels. Quel est aujourd’hui l’état des lieux et l’ampleur du fléau en Côte d’Ivoire ?
L’Afrique francophone est notre premier marché à l’export, or c’est un des continents qui compte le plus fort taux de piratage dans le monde. En Côte d’Ivoire, le taux de piratage était de l’ordre de 80% en 2010. (Selon une étude du BSA publiée en mai 2011). Nous nous devions donc de réagir.
Sage a déjà engagé plusieurs types d’actions pour lutter contre le piratage informatique. Il y a eu des campagnes de sensibilisation, des rencontres, des formations et même des actions judiciaires. Pourquoi cet autre séminaire ?
Effectivement nous menons régulièrement depuis de nombreuses années des actions de sensibilisation en Afrique pour lutter contre la contrefaçon de nos logiciels. Et cela porte ses fruits puisque nous avons noté une réelle prise de conscience de la part de nos utilisateurs et de nos partenaires sur la nécessité de rester dans la légalité. Pour autant, le problème de la contrefaçon est un vrai problème de fond qui ne s’éradique pas aussi simplement que ça. Et nos partenaires nous demandent également de poursuivre nos efforts afin de les soutenir face à la concurrence totalement déloyale des contrefacteurs. C’est pourquoi ce nouveau séminaire s’imposait.
Sage a déjà collaboré avec l’Organisation Africaine de la propriété intellectuelle, OAPI. Aujourd’hui, Sage s’allie au Burida. Qu’attendez-vous de cette alliance et qu’attendez-vous globalement de ce séminaire ?
En matière de droits d’auteur, l’OAPI est chargée d’assurer la promotion de la protection d’un point de vue global sur la zone OAPI. Mais c’est bien aux organismes d’auteurs nationaux d’être les garants du respect de ces droits dans leurs pays respectifs. Nous sommes enthousiastes à l’idée de collaborer avec le Burida qui a toujours eu une écoute attentive des difficultés que nous rencontrons et qui nous a assuré de son soutien dans cette lutte contre le piratage. Ce séminaire sera l’occasion de rappeler notre engagement commun dans la lutte pour le respect de la Propriété intellectuelle.
N’avez-vous pas le sentiment que le respect de la propriété intellectuelle en matière de logiciel est mal perçu par les entreprises qui utilisent les logiciels Sage ou Microsoft ?
Il se peut que les utilisateurs de versions illégales ne réalisent pas ou n’ont pas connaissance de l’ampleur des dommages qu’ils causent et les risques auxquels ils s’exposent. C’est pourquoi nous continuons nos actions de sensibilisation et d’éducation en parallèle d’actions de répression.
Les entreprises qui utilisent les logiciels Sage et Microsoft ne sont-elles pas elles-mêmes, de bonne foi, victimes des pirates ?
Cela arrive effectivement que des entreprises achètent de toute bonne foi des logiciels qui s’avèrent être des versions piratées. Pour éviter ce genre de situation, les entreprises doivent s’adresser à des revendeurs Sage reconnus pour leur expertise. Pour obtenir la liste de nos revendeurs, il suffit de nous contacter à antipiratage@sage.com.
Après le séminaire qui, on le rappelle, se tiendra le jeudi 21 novembre 2013, il en sortira sans doute des recommandations. Mais avant, quel message ou quel appel avez-vous envie de lancer en direction des autorités étatiques et des utilisateurs de vos logiciels ?
La Propriété Intellectuelle est un facteur clé pour le développement économique d’un pays et l’innovation. Lorsqu’il est porté atteinte aux droits de Sage, du fait de l’utilisation de versions piratées, c’est tout un écosystème qui vacille, entrainant perte de productivité, mise en danger des données, et plus globalement non-création d’emplois potentiels, réduction de l’assiette fiscale…
Le respect des droits de Propriété Intellectuelle par les partenaires et utilisateurs, et le soutien de l’Etat dans la lutte contre le piratage, sont indispensables pour garantir une création de valeur qui bénéficie à tous.