San Pedro, Un réseau de distribution de matériels agricoles a ouvert mercredi et jeudi deux centrales de distribution en milieu paysan dans deux villages des départements de Soubré et Sassandra (Sud-ouest) par de jeunes cadres ivoiriens.
La société basée à San Pedro ambitionne d’améliorer la qualité de vie des paysans en leur permettant un accès facile aux matériels agricoles et denrées consommables.
Le directeur général de la Société de distribution de matériels agricoles (SODISMA), Sanogo Yaya, initiateur de ce réseau de distribution, a indiqué que l’idée, c’est d’être un partenaire privilégié de proximité des paysans, même dans les zones les plus reculées.
Selon lui, avec l’ouverture de ces magasins dans l’environnement immédiat de vie et de travail du paysan, celui-ci a désormais à portée de main et aux mêmes prix qu’en ville, les machettes et autres outils de travail agricole, l’engrais organique, les produits phytosanitaires, les hydrocarbures, le gaz, le ciment, les engins roulants.
Installées au sein de deux ensembles agro-industriels de palmier à huile de la société SIPEF-CI, respectivement dans le village d’Ottawa, à 48 km de Soubré, et de celui de Bolo, distant de 37 km de Sassandra, ces centrales de distribution ont permis l’année dernière dans leur phase embryonnaire, d’aider les coopératives à acquérir des tracteurs et accroître leur productions.
Selon le président de la coopérative agricole de Soubré (COPAGRIS), Gbalé Z. Mathurin, les 1626 planteurs producteurs d’huile de palme, membres de cette coopérative, ont pu acheter grâce à ce projet, deux tracteurs à 10 millions de francs CFA l’unité au lieu de 18 millions, et avec des facilités de paiement progressif sur sept mois.
En plus, a-t-il souligné, ce réseau de distribution a permis en 2012 aux producteurs de cette coopérative de fertiliser 700 ha de plantation de palmier à huile avec de l’engrais bio, une chose que ces paysans ne parvenaient plus à faire depuis 15 ans.
Pour le démarrage du projet, les populations cibles dans chacune des localités bénéficiaires du projet sont estimées à 15 000 paysans, producteurs de palmiers à huile, d’hévéa et de cacao.
Des partenariats sont annoncés en 2014 pour l’installation de ce réseau au sein de grands ensembles agro-industriels d’hévéaculture dans les régions du Sud et de l’Ouest, et à partir de 2015 les paysans du grand Nord seront visés grâce aux ensembles sucriers et de coton, a confié, Sanogo Yaya.
(Aip)
jmk/cmas
La société basée à San Pedro ambitionne d’améliorer la qualité de vie des paysans en leur permettant un accès facile aux matériels agricoles et denrées consommables.
Le directeur général de la Société de distribution de matériels agricoles (SODISMA), Sanogo Yaya, initiateur de ce réseau de distribution, a indiqué que l’idée, c’est d’être un partenaire privilégié de proximité des paysans, même dans les zones les plus reculées.
Selon lui, avec l’ouverture de ces magasins dans l’environnement immédiat de vie et de travail du paysan, celui-ci a désormais à portée de main et aux mêmes prix qu’en ville, les machettes et autres outils de travail agricole, l’engrais organique, les produits phytosanitaires, les hydrocarbures, le gaz, le ciment, les engins roulants.
Installées au sein de deux ensembles agro-industriels de palmier à huile de la société SIPEF-CI, respectivement dans le village d’Ottawa, à 48 km de Soubré, et de celui de Bolo, distant de 37 km de Sassandra, ces centrales de distribution ont permis l’année dernière dans leur phase embryonnaire, d’aider les coopératives à acquérir des tracteurs et accroître leur productions.
Selon le président de la coopérative agricole de Soubré (COPAGRIS), Gbalé Z. Mathurin, les 1626 planteurs producteurs d’huile de palme, membres de cette coopérative, ont pu acheter grâce à ce projet, deux tracteurs à 10 millions de francs CFA l’unité au lieu de 18 millions, et avec des facilités de paiement progressif sur sept mois.
En plus, a-t-il souligné, ce réseau de distribution a permis en 2012 aux producteurs de cette coopérative de fertiliser 700 ha de plantation de palmier à huile avec de l’engrais bio, une chose que ces paysans ne parvenaient plus à faire depuis 15 ans.
Pour le démarrage du projet, les populations cibles dans chacune des localités bénéficiaires du projet sont estimées à 15 000 paysans, producteurs de palmiers à huile, d’hévéa et de cacao.
Des partenariats sont annoncés en 2014 pour l’installation de ce réseau au sein de grands ensembles agro-industriels d’hévéaculture dans les régions du Sud et de l’Ouest, et à partir de 2015 les paysans du grand Nord seront visés grâce aux ensembles sucriers et de coton, a confié, Sanogo Yaya.
(Aip)
jmk/cmas
