Dakar - Des agents de sécurité ont été blessés dans des affrontements survenus, jeudi, à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, où certains services ont été saccagés.
Une dizaine de personnes ont eu des blessures corporelles. Des impacts de projectiles et des débris de vitres étaient visibles à l'entrée, dans les pièces du rez-de-chaussée et du deuxième étage du Rectorat, en début de soirée.
Des salles de cours, des enseignes et des guichets ont été endommagés à la Faculté des sciences juridiques et politiques, comme à la Faculté de médecine et de pharmacie.
Un important dispositif sécuritaire constitué d'éléments du Groupement mobile d'intervention (GMI) et d'agents de sécurité de l'UCAD était sur place, depuis 17 heures.
Les autorités de l’Université ont imputé le saccage de certains services de l’établissement à "des groupuscules d’étudiants organisés en gangs".
"Ce jeudi 21 novembre 2013, des groupuscules d’étudiants organisés en gangs […] ont investi les bureaux des scolarités des facultés pour bloquer le déroulement des inscriptions, qui jusque-là, se poursuivaient normalement", déclare un communiqué reçu du Rectorat de l’UCAD.
Selon le texte, les mis en cause voulaient "empêcher le retrait des formulaires d’inscription à l’Université Cheikh Anta Diop". Ils étaient "puissamment armés de machettes, de gourdins, de couteaux, de haches, de gaz asphyxiants", rapporte la même source.
"Ces fauteurs de trouble se sont alors dirigés sur le rectorat qu’ils ont littéralement saccagé. Une dizaine de vigiles ont été agressés et blessés, dont certains à l’arme blanche, des vitrines ont été brisées, des voitures en stationnement saccagées", ajoute-t-on de même source.
"Certains d’entre eux, déjà identifiés comme meneurs, ont été pris et mis à la disposition des forces de l’ordre", annonce le rectorat, ajoutant que "d’autres seront traduits, dans les meilleurs délais, devant la commission de discipline"de l’université.
A la suite de ce saccage, "l’Assemblée de l’université s’est réunie en formation restreinte élargie aux partenaires sociaux". Au sortir de cette réunion, elle "condamne avec la plus grande fermeté ces comportements inacceptables dans l’espace universitaire".
L’Assemblée de l’UCAD dénonce "une atteinte intolérable, une violation flagrante des franchises universitaires et des libertés académiques, et une menace grave pour la sécurité des enseignants, du personnel administratif et technique, des étudiants et des biens".
Elle "invite instamment Monsieur le recteur à porter plainte et à prendre toutes les mesures appropriées, pour assurer la sécurité sur l’ensemble du campus".
L'Assemblée de l’université "exige que les auteurs identifiés, à l’origine des tentatives de blocage du fonctionnement des scolarités et des actes de vandalisme, soient immédiatement traduits devant le conseil de discipline de l’université, sans préjudice des poursuites pénales".
Ask/kam
Une dizaine de personnes ont eu des blessures corporelles. Des impacts de projectiles et des débris de vitres étaient visibles à l'entrée, dans les pièces du rez-de-chaussée et du deuxième étage du Rectorat, en début de soirée.
Des salles de cours, des enseignes et des guichets ont été endommagés à la Faculté des sciences juridiques et politiques, comme à la Faculté de médecine et de pharmacie.
Un important dispositif sécuritaire constitué d'éléments du Groupement mobile d'intervention (GMI) et d'agents de sécurité de l'UCAD était sur place, depuis 17 heures.
Les autorités de l’Université ont imputé le saccage de certains services de l’établissement à "des groupuscules d’étudiants organisés en gangs".
"Ce jeudi 21 novembre 2013, des groupuscules d’étudiants organisés en gangs […] ont investi les bureaux des scolarités des facultés pour bloquer le déroulement des inscriptions, qui jusque-là, se poursuivaient normalement", déclare un communiqué reçu du Rectorat de l’UCAD.
Selon le texte, les mis en cause voulaient "empêcher le retrait des formulaires d’inscription à l’Université Cheikh Anta Diop". Ils étaient "puissamment armés de machettes, de gourdins, de couteaux, de haches, de gaz asphyxiants", rapporte la même source.
"Ces fauteurs de trouble se sont alors dirigés sur le rectorat qu’ils ont littéralement saccagé. Une dizaine de vigiles ont été agressés et blessés, dont certains à l’arme blanche, des vitrines ont été brisées, des voitures en stationnement saccagées", ajoute-t-on de même source.
"Certains d’entre eux, déjà identifiés comme meneurs, ont été pris et mis à la disposition des forces de l’ordre", annonce le rectorat, ajoutant que "d’autres seront traduits, dans les meilleurs délais, devant la commission de discipline"de l’université.
A la suite de ce saccage, "l’Assemblée de l’université s’est réunie en formation restreinte élargie aux partenaires sociaux". Au sortir de cette réunion, elle "condamne avec la plus grande fermeté ces comportements inacceptables dans l’espace universitaire".
L’Assemblée de l’UCAD dénonce "une atteinte intolérable, une violation flagrante des franchises universitaires et des libertés académiques, et une menace grave pour la sécurité des enseignants, du personnel administratif et technique, des étudiants et des biens".
Elle "invite instamment Monsieur le recteur à porter plainte et à prendre toutes les mesures appropriées, pour assurer la sécurité sur l’ensemble du campus".
L'Assemblée de l’université "exige que les auteurs identifiés, à l’origine des tentatives de blocage du fonctionnement des scolarités et des actes de vandalisme, soient immédiatement traduits devant le conseil de discipline de l’université, sans préjudice des poursuites pénales".
Ask/kam
