Abidjan - L’économiste Kalzeubé Pahimi Deubet, a été nommé, jeudi, Chef du Gouvernement tchadien, à la suite de la démission de Joseph Djimrangar Dadnadji, visé par une motion de censure de la majorité parlementaire à laquelle il appartient, rapporte RFI.
Cet économiste de formation était, jusqu’à jeudi soir, Président-directeur général de la société Coton Tchad mais c’est aussi un homme du sérail. Homme d’expérience, il a été plusieurs fois ministre.
Il a certes été désigné pour ses qualités politiques mais aussi pour ses qualités d’économiste, sans doute pour remplacer les technocrates, vu que Joseph Djimrangar Dadnadji était en bisbille avec la majorité présidentielle.
En effet, les 74 députés signataires de la motion, qui font tous partie du MPS, reprochent notamment au Chef de gouvernement "l’arrestation arbitraire de députés lors des événements du 1er mai 2013", date à laquelle le gouvernement tchadien avait affirmé avoir déjoué un complot contre le pouvoir, et après laquelle plusieurs députés et sénateurs toutes tendances confondues avaient été arrêtés.
Accusant M. Djimrangar d’être dans "l’incapacité de coordonner de manière effective l’action gouvernementale", les signataires lui reprochent également sa mauvaise gestion des réformes scolaires et la cherté de la vie.
"Il est important que l’Assemblée nationale prenne ses responsabilités en censurant ce gouvernement qui n’est pas capable de mener les réformes nécessaires pour répondre aux attentes du peuple tchadien", avait préconisé la motion des parlementaires.
Un député et chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, s’est montré déçu par cette démission. "Le débat qui devait avoir lieu demain à l’Assemblée était l’occasion de faire un grand déballage, de souligner la crise dans le pays et d’avoir un débat politique constructif. En démissionnant, il empêche la discussion", a-t-il dit.
Pour M. Kebzabo toutefois, "Il ne faut pas se mentir, jamais un Premier ministre au Tchad n’a été responsable de quoi que ce soit. Le pouvoir est concentré entre les mains d’Idriss Déby et de personne d’autre".
Fin janvier, le président Deby avait changé de Premier ministre, remplaçant Emmanuel Nadingar, en poste depuis trois ans, par Djimrangar Dadnadji.
Ask/kam
Cet économiste de formation était, jusqu’à jeudi soir, Président-directeur général de la société Coton Tchad mais c’est aussi un homme du sérail. Homme d’expérience, il a été plusieurs fois ministre.
Il a certes été désigné pour ses qualités politiques mais aussi pour ses qualités d’économiste, sans doute pour remplacer les technocrates, vu que Joseph Djimrangar Dadnadji était en bisbille avec la majorité présidentielle.
En effet, les 74 députés signataires de la motion, qui font tous partie du MPS, reprochent notamment au Chef de gouvernement "l’arrestation arbitraire de députés lors des événements du 1er mai 2013", date à laquelle le gouvernement tchadien avait affirmé avoir déjoué un complot contre le pouvoir, et après laquelle plusieurs députés et sénateurs toutes tendances confondues avaient été arrêtés.
Accusant M. Djimrangar d’être dans "l’incapacité de coordonner de manière effective l’action gouvernementale", les signataires lui reprochent également sa mauvaise gestion des réformes scolaires et la cherté de la vie.
"Il est important que l’Assemblée nationale prenne ses responsabilités en censurant ce gouvernement qui n’est pas capable de mener les réformes nécessaires pour répondre aux attentes du peuple tchadien", avait préconisé la motion des parlementaires.
Un député et chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, s’est montré déçu par cette démission. "Le débat qui devait avoir lieu demain à l’Assemblée était l’occasion de faire un grand déballage, de souligner la crise dans le pays et d’avoir un débat politique constructif. En démissionnant, il empêche la discussion", a-t-il dit.
Pour M. Kebzabo toutefois, "Il ne faut pas se mentir, jamais un Premier ministre au Tchad n’a été responsable de quoi que ce soit. Le pouvoir est concentré entre les mains d’Idriss Déby et de personne d’autre".
Fin janvier, le président Deby avait changé de Premier ministre, remplaçant Emmanuel Nadingar, en poste depuis trois ans, par Djimrangar Dadnadji.
Ask/kam