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NTIC Publié le lundi 25 novembre 2013 | Le Mandat

Cybercriminalité / Atteinte à l’économie ivoirienne : les banques dans le viseur des pirates informatiques

En passe d’être une économie émergente, la Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri du danger des cybercriminels. Si l’on en croit des Experts, les banques pourraient faire face à la furia des hackers. D’où la tenue des Assises de la sécurité informatique ivoirienne (Asii), le samedi 23 novembre dernier, à l’auditorium de la Caistab au Plateau, autour du thème : « Un regard sur la sécurité informatique en Côte d’Ivoire ». Cette occasion a été saisie par le Groupement des opérateurs des technologies de l’information et de la communication en Côte d’Ivoire (Gotic) pour tirer la sonnette d’alarme. « C’est désolant. Vous n’avez pas idée du nombre d’entreprises qui font office de vitrine dans la place et qui ont des systèmes informatiques foireux, poreux, où on peut venir faire ce qu’on veut. Sinon, venir pirater des systèmes d’information dans des banques en Côte d’Ivoire, c’est facile », a alerté Augustin Diop, représentant le président du Gotic, à l’ouverture des Asii. Selon lui, « c’est peut-être parce que le pays ne pèse pas grand dans l’économie mondiale que les hackers ne s’y intéressent pas encore ». Partant du constat que le thème « sécurité informatique » apparaît aujourd’hui comme un effet de mode, l’expert du Gotic estime qu’« on parle beaucoup de sécurité informatique, mais très peu de gens savent de quoi il s’agit ». Tout simplement « parce qu’il y a un gros déficit dans la compréhension du sujet ». Pour Augustin Diop, la sécurité part à travers l’usager de tous les jours qui se fait arnaquer par des Sms, sous le couvert de certains opérateurs de téléphonie mobile, à travers internet ou au sein des banques par des falsifications d’écriture. « Que ce soit au niveau des usagers ou des entreprises les plus importantes, la prise de conscience de tous les acteurs est le premier point à partir duquel nous devons travailler. C’est en cela que ces Assises sont une initiative exceptionnelle », a-t-il souligné. Avant d’insister que les résolutions de ces Assises devraient amener les décideurs à comprendre que « la cybercriminalité n’est rien d’autre qu’une facette d’une guerre économique ». Emboîtant dans le même pas, Vladmir Aman a indiqué que la cybercriminalité doit être considérée, non pas comme un fléau, mais un phénomène qui porte atteinte à l’économie ivoirienne. En sa qualité de membre de la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité (Plcc) et de la Direction des traces technologiques, il a demandé la mutualisation des efforts des uns et des autres, afin de pouvoir proposer des solutions pour une sécurité informatique en Côte d’Ivoire.

FBI
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