Le samedi 23 novembre 2013 à 7h30min, le Secrétaire Général du FPI Laurent Akoun avait fini de faire son enregistrement pour prendre le vol air France en partance pour un voyage privé lié à des raisons de santé. Et contre toute attente, il a été interpellé par la DST. Aussi a-t-il été contraint de ne pas effectuer ledit voyage. Il a été transféré de l’aéroport à la DST à Cocody. En fin de compte, après une brève déposition, il a regagné son domicile tout en voyant son passeport confisqué.
Le mobile évoqué [après coup] est qu’il serait sous le coup d’une double peine complémentaire à la peine d’emprisonnement de 6 mois qu’il a déjà purgé. Toute la Côte d’Ivoire s’en souvient. A l’issue de cette peine, il a été élargi et conduit à son domicile de Cocody par ses geôliers qui ne lui ont remis pour tout document que son billet de sortie, contrairement à ce qui est évoqué aujourd’hui. Le juge de l’exécution des peines, ne lui a pas signifié la période d’exécution des peines complémentaires qui se fait par une procédure propre et séparée. Mieux, il s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de la Cour d’Appel et nous sommes dans l’attente de la décision de la Cour Suprême.
Malgré le flottement au niveau du traitement de la procédure, Akoun Laurent pendant plus de 6 mois, a fait profil bas à sa sortie de prison. Respectueux de la légalité, si le juge de l’application des peines lui avait signifié qu’il devait purger les peines complémentaires pendant plus de 18 mois, il se serait exécuté en toute dignité même face à une décision inique.
Ceci étant, le mobile de l’interpellation étant peu avenant, la direction du FPI s’indigne de l’interpellation de trop de son Secrétaire General par la DST qui viole inconséquemment son droit d’aller et de venir, de se déplacer librement et en l’espèce son droit à la santé dans un pays pourtant dit de respect des droits de l’homme. AKOUN Laurent reste un citoyen ivoirien en droit de s’attendre à la protection de sa liberté et de ses droits par l’Etat. Il en est de même de toutes les personnes morales, jouissant des droits d’exister et de fonctionner conformément à la législation, de bénéficier de la protection de l’état pour exercer leurs activités sur toute l’étendue du territoire. Cela n’est pas toujours le cas en Côte d’Ivoire. Il a fallu du cran au Président du FPI lors de sa tournée de compassion pour qu’il fasse par endroits ses réunions, meetings et rencontres.
En effet, pourquoi faut-il recourir à des circonstances d’exception là où de façon naturelle les règles de la démocratie doivent jouer ? Le FPI déplore le fait que la police, qui doit réguler les règles de vie en société, utilise les méthodes de la police politique d’une autre époque. Aussi, le FPI interpelle-t-il l’ONU, l’ONUCI, les organisations de défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire et partout dans le monde à se saisir de la situation qui est faite aux acteurs politiques en Côte d’Ivoire.
En tout état de cause, le FPI condamne avec la dernière énergie les violations courantes et continues des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Nonobstant cet état de fait, le FPI continuera sans relâche à lutter pour la démocratie qui est le seul gage de retour à un fonctionnement régulier de l’état.
Dans cette dynamique, le FPI exhorte ses militants à rester calme malgré les provocations qui tentent de les pousser à bout. Le temps venu, il se donnera les moyens de réagir.
Enfin, dans l'intérêt bien compris de la Côte d'Ivoire, le FPI invite le gouvernement à la décrispation pour aller vers une normalisation de la vie politique qui n’aura que l’avantage d’éviter les spectacles désolants d’agissements illégaux.
Fait à Abidjan, le 25 novembre 2013
Le Secrétaire Général & Porte-parole par intérim
Ettien AMOIKON
Le mobile évoqué [après coup] est qu’il serait sous le coup d’une double peine complémentaire à la peine d’emprisonnement de 6 mois qu’il a déjà purgé. Toute la Côte d’Ivoire s’en souvient. A l’issue de cette peine, il a été élargi et conduit à son domicile de Cocody par ses geôliers qui ne lui ont remis pour tout document que son billet de sortie, contrairement à ce qui est évoqué aujourd’hui. Le juge de l’exécution des peines, ne lui a pas signifié la période d’exécution des peines complémentaires qui se fait par une procédure propre et séparée. Mieux, il s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de la Cour d’Appel et nous sommes dans l’attente de la décision de la Cour Suprême.
Malgré le flottement au niveau du traitement de la procédure, Akoun Laurent pendant plus de 6 mois, a fait profil bas à sa sortie de prison. Respectueux de la légalité, si le juge de l’application des peines lui avait signifié qu’il devait purger les peines complémentaires pendant plus de 18 mois, il se serait exécuté en toute dignité même face à une décision inique.
Ceci étant, le mobile de l’interpellation étant peu avenant, la direction du FPI s’indigne de l’interpellation de trop de son Secrétaire General par la DST qui viole inconséquemment son droit d’aller et de venir, de se déplacer librement et en l’espèce son droit à la santé dans un pays pourtant dit de respect des droits de l’homme. AKOUN Laurent reste un citoyen ivoirien en droit de s’attendre à la protection de sa liberté et de ses droits par l’Etat. Il en est de même de toutes les personnes morales, jouissant des droits d’exister et de fonctionner conformément à la législation, de bénéficier de la protection de l’état pour exercer leurs activités sur toute l’étendue du territoire. Cela n’est pas toujours le cas en Côte d’Ivoire. Il a fallu du cran au Président du FPI lors de sa tournée de compassion pour qu’il fasse par endroits ses réunions, meetings et rencontres.
En effet, pourquoi faut-il recourir à des circonstances d’exception là où de façon naturelle les règles de la démocratie doivent jouer ? Le FPI déplore le fait que la police, qui doit réguler les règles de vie en société, utilise les méthodes de la police politique d’une autre époque. Aussi, le FPI interpelle-t-il l’ONU, l’ONUCI, les organisations de défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire et partout dans le monde à se saisir de la situation qui est faite aux acteurs politiques en Côte d’Ivoire.
En tout état de cause, le FPI condamne avec la dernière énergie les violations courantes et continues des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Nonobstant cet état de fait, le FPI continuera sans relâche à lutter pour la démocratie qui est le seul gage de retour à un fonctionnement régulier de l’état.
Dans cette dynamique, le FPI exhorte ses militants à rester calme malgré les provocations qui tentent de les pousser à bout. Le temps venu, il se donnera les moyens de réagir.
Enfin, dans l'intérêt bien compris de la Côte d'Ivoire, le FPI invite le gouvernement à la décrispation pour aller vers une normalisation de la vie politique qui n’aura que l’avantage d’éviter les spectacles désolants d’agissements illégaux.
Fait à Abidjan, le 25 novembre 2013
Le Secrétaire Général & Porte-parole par intérim
Ettien AMOIKON