L’Institut national de la statistique est en tournée. Il informe les partis politiques et les organisations de la société civile du changement intervenu dans sa mission. Le recensement général de la population et de l’habitat (Rgph) 2013 se fera, désormais, en même temps que l’identification ordinaire. Ainsi en a décidé, récemment, le gouvernement. Selon des interlocuteurs au sein de la délégation de l’Ins, cette dernière a exposé sur le besoin de faire un recensement complet . Finalement, c’est dans la période du premier trimestre 2014, ont-ils été informés, que démarrera l’opération sur toute l’étendue du territoire national. Le couplage des deux techniques d’enrôlement devrait permettre, voire faciliter, le recueil de données, en vue d’actualiser le fichier électoral.
En effet, initialement, le Rgph devait être lancé début novembre. Le décalage est mis à profit par Ibrahim Ba, directeur général de l’Institut, à la tête d’une équipe de dix personnes, pour expliquer les dix phases de leur mission. Parmi ces étapes, figurent notamment la collecte et le recensement proprement dit. La tournée a pour objectif, ainsi qu’il l’a décliné, d’informer amplement sur le mode opératoire des techniques d’enrôlement, de sorte que les ménages, les politiques, et autres associations civiles en prennent connaissance. De ce fait, ils pourront non seulement relayer la nouvelle du déroulement de l’enregistrement de données d’état civil mais aussi donner des consignes avisés aux populations.
De mêmes sources, l’Ins s’appuie sur ces acteurs parce qu’ils sont plus enclins à mobiliser leurs militants ou adhérents. La voie des partis politiques, des Ongs et d’autres groupements civils permet de toucher un plus grand nombre de personnes en temps réel. A part la simulation du recensement, « standard », l’auditoire de l’Ins a appris que 30.000 jeunes gens recrutés seront bientôt déployés sur le terrain pour le Rgph. « C’est le même recensement ordinaire. Ils vont ajuster le questionnaire. Ils étaient à une quarantaine de questions, ils passent à une soixantaine que pose l’agent recenseur. Les données collectées seront reparties entre le Rgph et l’Identification », explique l’un des interlocuteurs.
Bidi Ignace
En effet, initialement, le Rgph devait être lancé début novembre. Le décalage est mis à profit par Ibrahim Ba, directeur général de l’Institut, à la tête d’une équipe de dix personnes, pour expliquer les dix phases de leur mission. Parmi ces étapes, figurent notamment la collecte et le recensement proprement dit. La tournée a pour objectif, ainsi qu’il l’a décliné, d’informer amplement sur le mode opératoire des techniques d’enrôlement, de sorte que les ménages, les politiques, et autres associations civiles en prennent connaissance. De ce fait, ils pourront non seulement relayer la nouvelle du déroulement de l’enregistrement de données d’état civil mais aussi donner des consignes avisés aux populations.
De mêmes sources, l’Ins s’appuie sur ces acteurs parce qu’ils sont plus enclins à mobiliser leurs militants ou adhérents. La voie des partis politiques, des Ongs et d’autres groupements civils permet de toucher un plus grand nombre de personnes en temps réel. A part la simulation du recensement, « standard », l’auditoire de l’Ins a appris que 30.000 jeunes gens recrutés seront bientôt déployés sur le terrain pour le Rgph. « C’est le même recensement ordinaire. Ils vont ajuster le questionnaire. Ils étaient à une quarantaine de questions, ils passent à une soixantaine que pose l’agent recenseur. Les données collectées seront reparties entre le Rgph et l’Identification », explique l’un des interlocuteurs.
Bidi Ignace