“Le FPI marque son opposition à ce projet dont les conditions de réussite sont loin d’être réunies. Le FPI considère cette opération de dénombrement comme une occasion de gaspillage ou de détournement de deniers publics devant permettre au RDR de se rétribuer allègrement ses partisans pour autant que ces derniers seront les seuls à être recrutés, au nom précisément de la politique de rattrapage à l’œuvre dans le pays ». Toute la haine et la capacité de nuisance des dirigeants du parti de Laurent Gbagbo se retrouvent dans ces quelques phrases.
Comme si tout ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire n’a eu aucun impact sur leur conscience, les pontes de l’ancien parti au pouvoir continuent toujours de jouer avec le feu. En quoi est-ce qu’une affaire de recensement à quelque chose à voir avec la politique politicienne ? Le FPI croit-il que tout doit être politisé ? Comment à ce niveau de responsabilité, peut-on laisser croire dans l’opinion qu’un outil de développement comme le RGHP peut être initié contre une partie de la population ? Il faut avoir vraiment un esprit tordu pour le croire. En réalité, le Front populaire ivoirien qui refuse de mourir – alors qu’il ne fait rien pour exister – pense que c’est en s’opposant à tout qu’il marquera sa présence que l’échiquier politique ivoirien. Mais, c’est peine perdue. Dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui vise l’émergence en 2020, le recensement général s’impose. Sinon, sur quelles ques données statistiques fiables, le gouvernement s’appuiera-t-il pour planifier les projets et les grands chantiers que le chef de l’Etat a promis à ses compatriotes ? Le RGHP n’est pas fait pour le RDR encore moins pour le RHDP. Mais pour tous les Ivoiriens sans exception. Car les routes, les écoles, les centres de santé, les projets à moyens et long terme engagés par le Gouvernement ne sont pas seulement pour les militants ou sympathisants du RHDP. Mais ils sont aussi pour les militants du FPI et les partisans de Laurent Gbagbo. Mais, ce que le FPI feint d’ignorer, c’est qu’aucun développement ne peut se faire durablement sans un instrument comme le RGHP. Pour construire un pays, il faut savoir où on va et pour qui on travaille. Une banque de données comme le RGHP permet d’apporter la visibilité nécessaire à un gouvernement dans ses prises de décisions et dans la réalisation de ses projets pour les populations. Un Gouvernement sérieux et responsable ne peut se permettre de sauter cette étape. Il ne s’agit pas de faire plaisir à qui que ce soit. C’est une obligation de gouvernance et de responsabilité. Le président Alassane Ouattara sait qu’il à un bilan à défendre à la fin de son mandat. Pour réussir la mandature qu’il a obtenue dans les conditions que les Ivoiriennes, il ne peut s’amuser à naviguer à vue, comme l’on a pu le constater au temps du FPI. C’est la raison pour laquelle il a initié ce recensement qui s’impose aujourd’hui. Les arguments que brandit le FPI pour contester l’opération ne tiennent pas la route.
Car, on ne réalise pas des projets pour des gens qui sont absents ou qui volontairement ont décidé de vivre en marge de la société. Mais on le fait, plutôt, pour des personnes qui sont dans la République. Ceux qui ont décidé de vivre en Côte d’Ivoire ont besoin d’infrastructures et de projets qui améliorent leurs conditions et cadre de vie. Même les bailleurs de fonds et opérateurs économiques sérieux qui veulent investir en Côte d’Ivoire ont besoin de ces données statistiques. Pas des données virtuelles. Mais des statistiques sur ce qui est justement. En quoi est-ce que celui qui n’est pas en Côte d’Ivoire intéresse les investisseurs ? Dans quelle mesure le recensement d’un déplacé du fait de la crise postélectorale, peut fausser les statistiques nécessaires pour la mise en œuvre globale du Plan national de Développement ? Le diable est dans les détails, nous dit-on. Et le FPI à force de disserter sur le sexe des anges, finit par se rendre ridicule. Le RGHP est en marche pour accompagner la politique de l’émergence initiée par le président de la République, Alassane Ouattara. Le reste n’est que ressentiments et attaques personnelles.
Jean-Claude Coulibaly
Comme si tout ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire n’a eu aucun impact sur leur conscience, les pontes de l’ancien parti au pouvoir continuent toujours de jouer avec le feu. En quoi est-ce qu’une affaire de recensement à quelque chose à voir avec la politique politicienne ? Le FPI croit-il que tout doit être politisé ? Comment à ce niveau de responsabilité, peut-on laisser croire dans l’opinion qu’un outil de développement comme le RGHP peut être initié contre une partie de la population ? Il faut avoir vraiment un esprit tordu pour le croire. En réalité, le Front populaire ivoirien qui refuse de mourir – alors qu’il ne fait rien pour exister – pense que c’est en s’opposant à tout qu’il marquera sa présence que l’échiquier politique ivoirien. Mais, c’est peine perdue. Dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui vise l’émergence en 2020, le recensement général s’impose. Sinon, sur quelles ques données statistiques fiables, le gouvernement s’appuiera-t-il pour planifier les projets et les grands chantiers que le chef de l’Etat a promis à ses compatriotes ? Le RGHP n’est pas fait pour le RDR encore moins pour le RHDP. Mais pour tous les Ivoiriens sans exception. Car les routes, les écoles, les centres de santé, les projets à moyens et long terme engagés par le Gouvernement ne sont pas seulement pour les militants ou sympathisants du RHDP. Mais ils sont aussi pour les militants du FPI et les partisans de Laurent Gbagbo. Mais, ce que le FPI feint d’ignorer, c’est qu’aucun développement ne peut se faire durablement sans un instrument comme le RGHP. Pour construire un pays, il faut savoir où on va et pour qui on travaille. Une banque de données comme le RGHP permet d’apporter la visibilité nécessaire à un gouvernement dans ses prises de décisions et dans la réalisation de ses projets pour les populations. Un Gouvernement sérieux et responsable ne peut se permettre de sauter cette étape. Il ne s’agit pas de faire plaisir à qui que ce soit. C’est une obligation de gouvernance et de responsabilité. Le président Alassane Ouattara sait qu’il à un bilan à défendre à la fin de son mandat. Pour réussir la mandature qu’il a obtenue dans les conditions que les Ivoiriennes, il ne peut s’amuser à naviguer à vue, comme l’on a pu le constater au temps du FPI. C’est la raison pour laquelle il a initié ce recensement qui s’impose aujourd’hui. Les arguments que brandit le FPI pour contester l’opération ne tiennent pas la route.
Car, on ne réalise pas des projets pour des gens qui sont absents ou qui volontairement ont décidé de vivre en marge de la société. Mais on le fait, plutôt, pour des personnes qui sont dans la République. Ceux qui ont décidé de vivre en Côte d’Ivoire ont besoin d’infrastructures et de projets qui améliorent leurs conditions et cadre de vie. Même les bailleurs de fonds et opérateurs économiques sérieux qui veulent investir en Côte d’Ivoire ont besoin de ces données statistiques. Pas des données virtuelles. Mais des statistiques sur ce qui est justement. En quoi est-ce que celui qui n’est pas en Côte d’Ivoire intéresse les investisseurs ? Dans quelle mesure le recensement d’un déplacé du fait de la crise postélectorale, peut fausser les statistiques nécessaires pour la mise en œuvre globale du Plan national de Développement ? Le diable est dans les détails, nous dit-on. Et le FPI à force de disserter sur le sexe des anges, finit par se rendre ridicule. Le RGHP est en marche pour accompagner la politique de l’émergence initiée par le président de la République, Alassane Ouattara. Le reste n’est que ressentiments et attaques personnelles.
Jean-Claude Coulibaly