Convention de la société civile ivoirienne (Csci) a eu un accés momentanément à son siège pris en otage depuis le 8 avril dernier par des ex-dissidents. L’accès aux locaux situés aux II-Plateaux-Les Vallons a été possible grâce à l’Union Européenne (UE) qui a mis la pression sur le pouvoir Ouattara. L’objectif étant de permettre l’audit de l’appui budgétaire accordé à la Csci, dans le cadre des élections législatives. Le coordinateur de la Csci, Dr. Kouamé Christophe, qui a rencontré l’auditeur de l’UE dans les locaux de la Csci, a émis une réserve quant à l’intégrité des documents remis. Car selon lui, cela fait plus de 8 mois que sont équipe et lui n’ont pas eu accès à ses dossiers, de même qu’à leur siège. Des esprits malins, dit-il, auraient pu manipuler ces dossiers dans un schéma mesquin de rendre la Convention inéligible aux projets de l’UE.
Dans sa tentative d’étouffer toute action de contre-pouvoir, le pouvoir Ouattara a cru bon d’intimider la société civile. La méthode utilisée est vieille comme une recette de grand-mère. “Diviser pour mieux règner“. Le pouvoir a orchestré une dissidence qu’il a installé dans les locaux de la Csci. « Aucune mandat officiel nous interdit l’accès à notre siège, mais la police aux ordres de certains barons du pouvoir nous l’a interdit. Les policiers ont d’abord occupé le siège, avant d’installer les dissidents qui d’ailleurs ont été radiés de la Convention », soutient le coordonnateur national de la Convention, Dr. Kouamé Christophe. Pour lui, cette action de Bruxelle est la reconnaissance de leur légitimité et de leur légalité. « On n’utilise pas un tank pour tuer une mouche. Le pouvoir a voulu nous écraser pour nous faire taire ».
Djè Abel
Dans sa tentative d’étouffer toute action de contre-pouvoir, le pouvoir Ouattara a cru bon d’intimider la société civile. La méthode utilisée est vieille comme une recette de grand-mère. “Diviser pour mieux règner“. Le pouvoir a orchestré une dissidence qu’il a installé dans les locaux de la Csci. « Aucune mandat officiel nous interdit l’accès à notre siège, mais la police aux ordres de certains barons du pouvoir nous l’a interdit. Les policiers ont d’abord occupé le siège, avant d’installer les dissidents qui d’ailleurs ont été radiés de la Convention », soutient le coordonnateur national de la Convention, Dr. Kouamé Christophe. Pour lui, cette action de Bruxelle est la reconnaissance de leur légitimité et de leur légalité. « On n’utilise pas un tank pour tuer une mouche. Le pouvoir a voulu nous écraser pour nous faire taire ».
Djè Abel