Des travailleurs de l’échangeur de la Riviera II ont observé à nouveau un arrêt des travaux durant la semaine dernière. Cette action pourrait avoir de graves conséquences sur cette infrastructure dont la livraison est désormais prévue au premier trimestre 2014.
Des ouvriers du chantier de l’échangeur de la Riviera 2 à Cocody ont de nouveau bloqué les travaux depuis lundi dernier. On se souvient encore, il y a quelques jours, de leur premier débrayage qui, selon ce que nous avions observé, que des arrangements avaient été trouvés pour satisfaire aux revendications. Qu’est-ce qu’il n’a donc pas marché, pour que cette autre menace survienne ? Nous nous sommes donc rendus sur le chantier, pour rencontrer les concernés. Les ouvriers sont en fait revenus sur leur décision de débrayage, parce qu’ils estiment avoir été trompés. «Nous avions eu l’assurance que tout serait réuni pour avoir notre argent début novembre. Mais au moment venu, nous avons été roulés dans la farine», déplore un ouvrier, très en colère. De fait, ils réclament, pour ce qui est de leurs principales revendications, 3.000 FCFA par jour de travail, soit 90.000 FCFA par mois. D’autres plaignants avancent le montant de 200.000 FCFA comme salaire, qu’ils considèrent plus raisonnables pour les travaux qu’ils effectuent. Sur place, une partie des plaignants espéraient qu’une solution serait trouvée. Les autres, impatients, ont préféré regagner leurs domiciles. Les travailleurs mécontents, sont ceux qui sont chargés de faire couler le béton. «Ils ont promis nous payer le 15 novembre, après, ils ont dit le 20, puis le 25 novembre. On ne peut plus attendre», a fustigé un autre ouvrier, visiblement très remonté contre les responsables de la société. S’expliquant sur leur conduite actuelle, un autre ouvrier a révélé : «au début du chantier, on acceptait les retards dans le paiement. Mais maintenant, on est fatigué. Donc, tant qu’ils ne nous paient pas, on ne travaille pas».
Retard des salaires
Très remonté contre la société ‘’Ariane Infrastructure et Développement’’ qui les emploie, C.M. renchérit : «au début, quand on faisait des revendications, ils radiaient certaines personnes. Nous sommes disposés à reprendre le travail dès que le problème sera réglé». Les ouvriers rencontrés sur les lieux étaient en petits regroupements à différents endroits avec en main leurs tenues de travail. « Dès qu’on nous paie, on part travailler», pouvait-on entendre. Nous avons tenté d’avoir à ce sujet, la version de l’entreprise prestataire. Mais certains responsables rencontrés n’ont pas voulu se prononcer. Une source jointe sur place a précisé que les conditions seraient réunies pour éviter désormais de tel désagrément. Cela reste à confirmer sur le terrain. Car, si cette situation se répète de nouveau, il est clair que la date de la fin des travaux ne pourra pas être respectée. La date de la première livraison prévue pour fin août 2013 a été reportée. Au début du mois de novembre, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall a rassuré, au cours d’une conférence de presse, que l’échangeur sera livré en mars 2014. Ce que le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi a confirmé. Avec cette autre menace, nous attendons de voir…
B. Soro
Des ouvriers du chantier de l’échangeur de la Riviera 2 à Cocody ont de nouveau bloqué les travaux depuis lundi dernier. On se souvient encore, il y a quelques jours, de leur premier débrayage qui, selon ce que nous avions observé, que des arrangements avaient été trouvés pour satisfaire aux revendications. Qu’est-ce qu’il n’a donc pas marché, pour que cette autre menace survienne ? Nous nous sommes donc rendus sur le chantier, pour rencontrer les concernés. Les ouvriers sont en fait revenus sur leur décision de débrayage, parce qu’ils estiment avoir été trompés. «Nous avions eu l’assurance que tout serait réuni pour avoir notre argent début novembre. Mais au moment venu, nous avons été roulés dans la farine», déplore un ouvrier, très en colère. De fait, ils réclament, pour ce qui est de leurs principales revendications, 3.000 FCFA par jour de travail, soit 90.000 FCFA par mois. D’autres plaignants avancent le montant de 200.000 FCFA comme salaire, qu’ils considèrent plus raisonnables pour les travaux qu’ils effectuent. Sur place, une partie des plaignants espéraient qu’une solution serait trouvée. Les autres, impatients, ont préféré regagner leurs domiciles. Les travailleurs mécontents, sont ceux qui sont chargés de faire couler le béton. «Ils ont promis nous payer le 15 novembre, après, ils ont dit le 20, puis le 25 novembre. On ne peut plus attendre», a fustigé un autre ouvrier, visiblement très remonté contre les responsables de la société. S’expliquant sur leur conduite actuelle, un autre ouvrier a révélé : «au début du chantier, on acceptait les retards dans le paiement. Mais maintenant, on est fatigué. Donc, tant qu’ils ne nous paient pas, on ne travaille pas».
Retard des salaires
Très remonté contre la société ‘’Ariane Infrastructure et Développement’’ qui les emploie, C.M. renchérit : «au début, quand on faisait des revendications, ils radiaient certaines personnes. Nous sommes disposés à reprendre le travail dès que le problème sera réglé». Les ouvriers rencontrés sur les lieux étaient en petits regroupements à différents endroits avec en main leurs tenues de travail. « Dès qu’on nous paie, on part travailler», pouvait-on entendre. Nous avons tenté d’avoir à ce sujet, la version de l’entreprise prestataire. Mais certains responsables rencontrés n’ont pas voulu se prononcer. Une source jointe sur place a précisé que les conditions seraient réunies pour éviter désormais de tel désagrément. Cela reste à confirmer sur le terrain. Car, si cette situation se répète de nouveau, il est clair que la date de la fin des travaux ne pourra pas être respectée. La date de la première livraison prévue pour fin août 2013 a été reportée. Au début du mois de novembre, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall a rassuré, au cours d’une conférence de presse, que l’échangeur sera livré en mars 2014. Ce que le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi a confirmé. Avec cette autre menace, nous attendons de voir…
B. Soro
