Le tournoi international du District se tiendra du 2 au 7 décembre prochain. Avant le coup d’envoi, nous avons rencontré Francis Ouégnin, président de la section football de l’Asec, détenteur du trophée devant le FC Barcelone. Il parle ici, de l’état d’esprit dans lequel ses poulains baignent.
Votre équipe a ravi le trophée à Barcelone lors du tournoi international du District l’année dernière. Qu’est-ce que cela vous a fait?
Cela a été un grand plaisir pour nous, de voir que nos enfants ont rivalisé d’ardeur avec le football Club de Barcelone. L’une des meilleures équipes de la planète. La battre a été un soulagement pour nos enfants. Et cela démontre la qualité de la formation au niveau de notre centre. Disons que les Barcelonais en ont gros sur le cœur et ils nous l’ont dit. Ils ont flashé sur deux de nos jeunes. Ça nous fera plaisir aussi de les voir là-bas. Attendons de voir.
Qu’est-ce que la victoire de l’année dernière a apporté à l’Asec Mimosas ?
Comme tous les tournois des jeunes, c’est une vitrine. Ce n’est pas une affaire d’argent. Avec des gamins comme ça, on ne parle pas d’argent. En ce moment, ce n’est d’ailleurs pas leur souci. Regardez l’équipe de l’Asec qui a gagné la super-coupe en 1999. Vous croyez qu’il y avait une affaire d’argent pour eux ? A cet âge-là, ils s’en foutent. Pour eux, c’était de se faire voir. Aujourd’hui, il y a d’autres qui sont milliardaires dans cette équipe. Donc voyez-vous, ce n’est pas une affaire d’argent. On ne gagne rien, juste la notoriété et en plus, c’est une vitrine pour eux, pour se faire remarquer et partir.
Après cette victoire sur Barcelone, cela a-t-il changé quelque chose dans le comportement de vos joueurs ?
Oui, mais c’est une affaire de notoriété aujourd’hui. Le fait d’avoir battu le FC Barcelone, leur donne des ailes. J’étais obligé de leur dire d’attendre et de ne pas avoir la grosse tête. Je leur ai dit qu’ils n’ont encore rien prouvé. Mais pour ces gamins là, c’est impensable que Barcelone puisse les battre et je suis curieux de voir cela. J’espère qu’ils vont se rencontrer parce qu’ils ne sont pas dans la même poule. Mais c’est un match terrible, parce qu’ils ne vont pas se laisser faire. Ils veulent partir. C’est l’intérêt de ce tournoi.
Cette année, le FC Barcelone est encore là. Comment les jeunes s’apprêtent-ils à les affronter ?
Quand on sait que le Barca est le meilleur centre de formation du monde, on a été fier de ces gamins. Mais tout en ayant les pieds sur terre, parce que ça peut être un hold-up. S’ils les battent encore cette fois-ci, on dira qu’on a fait du bon travail à sol béni.
Après leur succès de l’édition précédente, y a-t-il eu des départs dans vos rangs ?
Ils sont très jeunes encore. Ils n’ont même pas encore fini leur formation. S’ils ont la chance d’être appelés dans des clubs, d’accord. Mais pour le moment, on leur a dit d’oublier vite et puis de travailler, parce que la formation des jeunes, c’est six ans, sept ans et non du jour au lendemain. Ce n’est pas un hold-up pour moi, c’est un match qu’ils ont gagné. Ils sont en pleine formation. Ils vont terminer leur formation bientôt et après, on verra s’ils sont demandés.
Que leur avez-vous dit pour qu’ils puissent se donner davantage cette année?
Vous savez à ce niveau, on n’a rien à leur dire. Mais, le jour-J, on leur parlera. Ils savent qu’ils doivent conserver leur trophée. Ça, ils le savent. Ils ont à cœur de rééditer l’exploit de l’année dernière.
Entretien réalisé par Francis Aké
Votre équipe a ravi le trophée à Barcelone lors du tournoi international du District l’année dernière. Qu’est-ce que cela vous a fait?
Cela a été un grand plaisir pour nous, de voir que nos enfants ont rivalisé d’ardeur avec le football Club de Barcelone. L’une des meilleures équipes de la planète. La battre a été un soulagement pour nos enfants. Et cela démontre la qualité de la formation au niveau de notre centre. Disons que les Barcelonais en ont gros sur le cœur et ils nous l’ont dit. Ils ont flashé sur deux de nos jeunes. Ça nous fera plaisir aussi de les voir là-bas. Attendons de voir.
Qu’est-ce que la victoire de l’année dernière a apporté à l’Asec Mimosas ?
Comme tous les tournois des jeunes, c’est une vitrine. Ce n’est pas une affaire d’argent. Avec des gamins comme ça, on ne parle pas d’argent. En ce moment, ce n’est d’ailleurs pas leur souci. Regardez l’équipe de l’Asec qui a gagné la super-coupe en 1999. Vous croyez qu’il y avait une affaire d’argent pour eux ? A cet âge-là, ils s’en foutent. Pour eux, c’était de se faire voir. Aujourd’hui, il y a d’autres qui sont milliardaires dans cette équipe. Donc voyez-vous, ce n’est pas une affaire d’argent. On ne gagne rien, juste la notoriété et en plus, c’est une vitrine pour eux, pour se faire remarquer et partir.
Après cette victoire sur Barcelone, cela a-t-il changé quelque chose dans le comportement de vos joueurs ?
Oui, mais c’est une affaire de notoriété aujourd’hui. Le fait d’avoir battu le FC Barcelone, leur donne des ailes. J’étais obligé de leur dire d’attendre et de ne pas avoir la grosse tête. Je leur ai dit qu’ils n’ont encore rien prouvé. Mais pour ces gamins là, c’est impensable que Barcelone puisse les battre et je suis curieux de voir cela. J’espère qu’ils vont se rencontrer parce qu’ils ne sont pas dans la même poule. Mais c’est un match terrible, parce qu’ils ne vont pas se laisser faire. Ils veulent partir. C’est l’intérêt de ce tournoi.
Cette année, le FC Barcelone est encore là. Comment les jeunes s’apprêtent-ils à les affronter ?
Quand on sait que le Barca est le meilleur centre de formation du monde, on a été fier de ces gamins. Mais tout en ayant les pieds sur terre, parce que ça peut être un hold-up. S’ils les battent encore cette fois-ci, on dira qu’on a fait du bon travail à sol béni.
Après leur succès de l’édition précédente, y a-t-il eu des départs dans vos rangs ?
Ils sont très jeunes encore. Ils n’ont même pas encore fini leur formation. S’ils ont la chance d’être appelés dans des clubs, d’accord. Mais pour le moment, on leur a dit d’oublier vite et puis de travailler, parce que la formation des jeunes, c’est six ans, sept ans et non du jour au lendemain. Ce n’est pas un hold-up pour moi, c’est un match qu’ils ont gagné. Ils sont en pleine formation. Ils vont terminer leur formation bientôt et après, on verra s’ils sont demandés.
Que leur avez-vous dit pour qu’ils puissent se donner davantage cette année?
Vous savez à ce niveau, on n’a rien à leur dire. Mais, le jour-J, on leur parlera. Ils savent qu’ils doivent conserver leur trophée. Ça, ils le savent. Ils ont à cœur de rééditer l’exploit de l’année dernière.
Entretien réalisé par Francis Aké