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Politique Publié le mardi 3 décembre 2013 | Le Nouveau Réveil

Edé Patrick, président de Crea-Pdci-France : « Il faut redynamiser la Délégation générale Pdci France »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Edé Patrick, président de Crea-Pdci-France
Edé Patrick, président de Crea-Pdci-France, espère que le dernier Congrès de son parti, permettra de mettre de l’ordre dans la délégation Pdci France. Dans l’interview qu’il nous a accordée, Edé Patrick réclame la redynamisation de la formation politique du président Henri Konan Bédié puis souhaite une gestion plus moderne et proche des militants.

Monsieur le président de Crea-Pdci-France, comment se porte le Pdci-Rda, votre parti, en France après le 12ème Congrès ?
Avant le 12ème congrès, il faut dire que les prises de position de certains militants ont fortement ébranlé le parti ici. Jamais de mémoire de militants en France, on avait assisté à une cacophonie d’une telle envergure. Ce qui a accentué la fracture déjà existante entre les différents mouvements au sein de la délégation PDCI de France. Je pense que les responsables actuels doivent rendre compte aux militants. Car ce que nous avons vécu n’est pas acceptable. Et les dégâts sont considérables. Pour l’heure, nous nous attelons à rassembler les militants dans l’union, la cohésion, la discipline si chères à notre parti, le PDCI-RDA, comme le président Bédié nous le recommande pour les batailles futures.

Alors, que faudra-t-il aujourd’hui pour redynamiser la formation politique du président Henri Konan Bédié en France ?
Pour nous, comme je le disais déjà, l’heure est au rassemblement. Mais un rassemblement dans l’union et la cohésion au sein du parti avec des changements dans le mode de fonctionnement, de gestion de la délégation PDCI France. Il ne peut y avoir plusieurs têtes en France. Je participe au financement du parti. Et aussi je participe à l’animation du parti à travers des conférences et débats depuis des années. Je participe à entretenir la flamme militante du Pdci-Rda en France. De ce point de vue, je dirai que le Pdci en France ne saurait souffrir d’un leadership. Il y a un capitaine dans le navire Pdci Rda France. Des changements s’imposent et cela passe par l’innovation, le rajeunissement et la rénovation. Il nous faut mettre des techniques nouvelles de management pour rendre le parti dynamique, attrayant et surtout décisif. La France est l’une des plus grandes délégations extérieures. Je propose qu’on ait une gestion moderne des affaires politiques avec des réflexions et actions stratégiques. Ce n’est pas normal qu’on puisse vouloir gérer le PDCI comme on gère une association de village. Nous avons les hommes; nous avons les femmes; nous avons les moyens; et croyez-moi, le PDCI France regorge de jeunes, de cadres dynamiques et compétents pour porter haut ce projet de modernisation du parti. Le Pdci en France aura un siège avec une permanence téléphonique. Un site internet est en cours de création pour donner une visibilité et des informations aux militants et leur permettre d’adhérer en ligne.

Mme Razacou Colette, Secrétaire exécutive chargée des délégations générales, effectuait une mission à Paris pour échanger avec les militants. Par quoi devrait-elle commencer ?
Nous souhaitons d’abord que Mme Razacou collette, Secrétaire exécutive chargée des délégations générales, effectue une mission ici en France pour faire l’état des lieux. Il faut que le parti soit bien représenté en France. Il faut que la voix du président du parti, Henri Konan Bédié, soit audible. Il faut que les actions que nous menons au nom du Pdci Rda et de son président soient légitimées. Nous aspirons à garder l’héritage d’Houphouët, de Bédié en faisant de notre délégation la plus forte et la plus représentative de l’étranger à travers le rassemblement et l’ouverture. Nous devons être en phase avec la direction du Parti à Abidjan; être sur la même longueur d’onde que le secrétariat exécutif. Bref, Abidjan et Paris doivent avoir le même langage et regarder dans la même direction. Donc vous voyez, nous serons heureux d’une telle visite.

Vous avez côtoyé des responsables de la délégation générale sortante. Que leur reprochez-vous au juste ?
Vous savez, nous avons souffert des déclarations et prises de positions fracassantes des uns et des autres. Des militants étaient troublés par ce désordre ambiant et entretenu pour une cause non avouée. Eux-mêmes savent ce qu’ils ont posé comme actes avant et pendant le 12ème congrès. Certains ont trahi Bédié au vu et au su de tout Paris. Et voilà qu’avec amnésie, ils veulent encore parler en son nom et au nom du parti en France. A vous de juger. Je laisse le Secrétariat exécutif prendre la mesure de tout ceci, car l’histoire est un enseignement. Je ne saurais porter un jugement quelconque, ni faire des reproches à qui que ce soit, cela n’est pas mon rôle. Un leader est un homme de consensus, un homme qui rassemble, et compose avec tous. Même ceux qui ne partagent pas les mêmes points de vue. En politique, il faut être courageux pour traiter tous les sujets, même les sujets qui fâchent. Et c’est ce que je m’attelle à faire.
Interview réalisée par téléphone par PATRICE YAO
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