Le projet d’assassinat des pro-Gbagbo au Ghana, livré dans un rapport de l’ONU, est une « accusation fondée », a estimé mercredi à Abidjan, le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan, invitant le gouvernement ivoirien à « changer de méthode » et à sortir du « brigandage politique ».
« Le FPI a des raisons substantielles de croire en ce rapport. Le gouvernement gagnerait à changer de méthode et à sortir du brigandage politique.(...) C’est une accusation fondée », a déclaré Pascal Affi N’guessan au cours d’une conférence de presse.
Selon lui, « l’ONU est une institution malgré tout sérieuse car c’est la première institution internationale qui rassemble l’ensemble des pays à l’exception de quelques uns ».
« Nous sommes scandalisés par cette information qui a été rendue publique par l’ONU. (…) C’est une honte pour le gouvernement. Cela démontre que c’est un gouvernement à la tête d’un Etat voyou », a poursuivi M. Affi N’guessan.
Dans un communiqué parvenu à APA, le Gouvernement ivoirien a qualifié « d’allégations mensongères et irresponsables » le contenu du rapport fait par le Groupe d’Experts de l’ONU sur le Liberia, émettant dans la foulée une vive protestation auprès du Comité de sanctions.
Selon le dernier rapport des experts de l’ONU, le gouvernement ivoirien avait « envoyé des agents dans le but d’assassiner ou de kidnapper des militants pro-Gbagbo réfugiés » au Ghana.
Cette révélation a été faite, en juillet 2013, par le gouvernement ghanéen aux experts, enquêteurs de l’ONU, commis à la surveillance des sanctions contre le Libéria.
« Les autorités ghanéennes affirment avoir fait échouer au moins deux de ces missions » au début 2013, indique le rapport précisant ne pas être « en mesure de vérifier de manière indépendante » les allégations du gouvernement ghanéen.
Toutefois, selon les auteurs du rapport, d’anciens ministres de Gbagbo rencontrés à Accra souhaitent rentrer au pays mais « ont peur d’être tués », une fois à Abidjan.
En juillet 2013, des experts de l’Onu chargés de surveiller l’application de sanctions internationales contre le Liberia avaient séjourné au Ghana où de milliers de partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo se sont réfugiés à l’issue de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait 3000 morts.
JBK/ls/APA
« Le FPI a des raisons substantielles de croire en ce rapport. Le gouvernement gagnerait à changer de méthode et à sortir du brigandage politique.(...) C’est une accusation fondée », a déclaré Pascal Affi N’guessan au cours d’une conférence de presse.
Selon lui, « l’ONU est une institution malgré tout sérieuse car c’est la première institution internationale qui rassemble l’ensemble des pays à l’exception de quelques uns ».
« Nous sommes scandalisés par cette information qui a été rendue publique par l’ONU. (…) C’est une honte pour le gouvernement. Cela démontre que c’est un gouvernement à la tête d’un Etat voyou », a poursuivi M. Affi N’guessan.
Dans un communiqué parvenu à APA, le Gouvernement ivoirien a qualifié « d’allégations mensongères et irresponsables » le contenu du rapport fait par le Groupe d’Experts de l’ONU sur le Liberia, émettant dans la foulée une vive protestation auprès du Comité de sanctions.
Selon le dernier rapport des experts de l’ONU, le gouvernement ivoirien avait « envoyé des agents dans le but d’assassiner ou de kidnapper des militants pro-Gbagbo réfugiés » au Ghana.
Cette révélation a été faite, en juillet 2013, par le gouvernement ghanéen aux experts, enquêteurs de l’ONU, commis à la surveillance des sanctions contre le Libéria.
« Les autorités ghanéennes affirment avoir fait échouer au moins deux de ces missions » au début 2013, indique le rapport précisant ne pas être « en mesure de vérifier de manière indépendante » les allégations du gouvernement ghanéen.
Toutefois, selon les auteurs du rapport, d’anciens ministres de Gbagbo rencontrés à Accra souhaitent rentrer au pays mais « ont peur d’être tués », une fois à Abidjan.
En juillet 2013, des experts de l’Onu chargés de surveiller l’application de sanctions internationales contre le Liberia avaient séjourné au Ghana où de milliers de partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo se sont réfugiés à l’issue de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait 3000 morts.
JBK/ls/APA