Tous les Ivoiriens avaient remarqué, que l’ancien chef de l’Etat ivoirien, le général Robert Gueï avait une ‘’étrange manière’’ d’habiller l’exercice de son pouvoir d’Etat. Son élocution était émaillée de petits mots : Les « Jeunes gens » ou le « Bonton », pour anticiper l’angoisse qu’il avait souvent face aux populations civiles et militaires. Personne ne reprochait au général Robert Gueï, l’emploi abusif de ces bouts de phrases. Dans son cas, le général Robert Gueï avait raison. Il était prisonnier d’un coup d’Etat militaire qui, le fait très, ‘’justement’’ chef de l’Etat, et aussi, le général Robert Gueï avait des pensées inconciliables, pour dire ce qu’il allait faire, tout en se souciant de l’opposition civile, et l’opinion militaire. Mais le général Robert Gueï avait une seule ambition politique : être chef de l’Etat, surtout président de la République. Seulement, il avait des convictions absolument contradictoires. Très bon militaire de carrière, le général Robert Gueï n’était pas suffisamment un homme politique. A tout moment, il marquait la ferme nécessaire contrôle politique. En clair, le général Robert Gueï avait des difficultés à faire le ‘’partage’’ entre la vie de la République, et sa conception du pouvoir d’Etat. Sinon, il pouvait être la synthèse de Félix Houphouët-Boigny, et faire le grand écart, de tout ce que nous voyons aujourd’hui. Le général Robert Gueï est mort, marqué par sa propre névrose obsessionnelle de pouvoir d’Etat, refusant les critiques de la société civile et des élites religieuses. En tous cas, le général Robert Gueï, à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire, a occupé la scène médiatique et militaire, avec le ‘’coup d’Etat manqué du ‘’cheval blanc’’. Le général Robert Gueï était un bon militaire : Il est simplement mort de ses propres désirs politiques et aussi combattu par des conflits inconscients.
Ben Ismaël
Ben Ismaël