Le Patriote : Comment se porte le RDR à Dabou ?
Bamba Siratigui : Le RDR se porte relativement bien. Mais ce que je peux dire, c’est que si notre parti est véritablement actif dans la ville, ce n’est pas le cas dans les villages où on note une réelle démobilisation.
LP : A entendre les militants, les premiers responsables du RDR sont divisés à Dabou. Qu’est-ce qui est fait pour ramener la cohésion ?
BS : Il y a eu déjà une tentative de réconciliation des cadres du RDR dans le Leboutou. Cela n’a rien donné. Et vous connaissez un peu le problème du RDR dans le sud de la Côte d’Ivoire. Surtout au niveau de la Côtière, je vous avoue que ce n’est pas facile. Le Leboutou est en grande majorité LMP. Ce n’est pas facile d’y entrer. Mais petit à petit, avec l’arrivée du nouveau maire, nous commençons à frapper à des portes et à ramener des personnes. Dabou, Jacqueville, Songon, ce n’est pas facile.
LP : Pendant les dernières élections municipales, le secrétaire départemental, que vous êtes, a soutenu un candidat indépendant. N’est-ce pas une forme d’indiscipline ?
BS : Indiscipline, je dirais que c’est une indiscipline responsable. Je le dis personnellement, si on nous avait proposé un militant RDR que nous connaissons, on allait comprendre et accepter. Mais quand on vient vous présenter subitement une personne qui n’est pas RDR, qui n’a pas milité parce qu’on se connait ici à Dabou, j’avoue que c’est difficile. Pis, nous la connaissons comme une transfuge du FPI. Croyez-vous que cette situation puisse être acceptée. Monsieur le ministre Vincent Lohoues qui propose la candidate, lui-même a été plusieurs fois battu aux élections à Dabou. Vous comprenez que je n’ai pas fait un mauvais choix en suivant un indépendant proche du RDR et qui a raflé les élections municipales à Dabou. Le candidat, pendant la campagne, m’avait posé la question en tant que départemental, les risques que je courais en soutenant un candidat indépendant. Je lui ai dit que j’avais fait le bon choix et que si c’était à refaire, je le referais. Je suis sur le terrain, je connais la réalité. Nous sommes en train de travailler maintenant à la cohésion pour les échéances de 2015. C’est aussi le crédo du maire élu. Il ne lésine pas sur les moyens pour réunir et faire parler d’une même voix les fils et filles militants du RDR de Dabou. La cohésion est en marche à Dabou par un travail qui se fait lentement et sûrement. Les deux camps qui se font face à Dabou sont incarnés par le ministre Vincent Lohoues et moi. Je suis prêt à aller vers lui pour la paix et la cohésion du RDR à Dabou. Le ministre Lohoues, c’est mon ami. Nous avons fait l’école primaire ensemble. La cohésion viendra parce qu’elle va s’imposer à nous. Le ministre est plus qu’un frère pour moi. Aujourd’hui, c’est vrai qu’il y a des incompréhensions, je suis sûr que nous allons privilégier l’intérêt du parti et la cohésion prendra sûrement le dessus sur nos divergences.
Moussa Keita
Bamba Siratigui : Le RDR se porte relativement bien. Mais ce que je peux dire, c’est que si notre parti est véritablement actif dans la ville, ce n’est pas le cas dans les villages où on note une réelle démobilisation.
LP : A entendre les militants, les premiers responsables du RDR sont divisés à Dabou. Qu’est-ce qui est fait pour ramener la cohésion ?
BS : Il y a eu déjà une tentative de réconciliation des cadres du RDR dans le Leboutou. Cela n’a rien donné. Et vous connaissez un peu le problème du RDR dans le sud de la Côte d’Ivoire. Surtout au niveau de la Côtière, je vous avoue que ce n’est pas facile. Le Leboutou est en grande majorité LMP. Ce n’est pas facile d’y entrer. Mais petit à petit, avec l’arrivée du nouveau maire, nous commençons à frapper à des portes et à ramener des personnes. Dabou, Jacqueville, Songon, ce n’est pas facile.
LP : Pendant les dernières élections municipales, le secrétaire départemental, que vous êtes, a soutenu un candidat indépendant. N’est-ce pas une forme d’indiscipline ?
BS : Indiscipline, je dirais que c’est une indiscipline responsable. Je le dis personnellement, si on nous avait proposé un militant RDR que nous connaissons, on allait comprendre et accepter. Mais quand on vient vous présenter subitement une personne qui n’est pas RDR, qui n’a pas milité parce qu’on se connait ici à Dabou, j’avoue que c’est difficile. Pis, nous la connaissons comme une transfuge du FPI. Croyez-vous que cette situation puisse être acceptée. Monsieur le ministre Vincent Lohoues qui propose la candidate, lui-même a été plusieurs fois battu aux élections à Dabou. Vous comprenez que je n’ai pas fait un mauvais choix en suivant un indépendant proche du RDR et qui a raflé les élections municipales à Dabou. Le candidat, pendant la campagne, m’avait posé la question en tant que départemental, les risques que je courais en soutenant un candidat indépendant. Je lui ai dit que j’avais fait le bon choix et que si c’était à refaire, je le referais. Je suis sur le terrain, je connais la réalité. Nous sommes en train de travailler maintenant à la cohésion pour les échéances de 2015. C’est aussi le crédo du maire élu. Il ne lésine pas sur les moyens pour réunir et faire parler d’une même voix les fils et filles militants du RDR de Dabou. La cohésion est en marche à Dabou par un travail qui se fait lentement et sûrement. Les deux camps qui se font face à Dabou sont incarnés par le ministre Vincent Lohoues et moi. Je suis prêt à aller vers lui pour la paix et la cohésion du RDR à Dabou. Le ministre Lohoues, c’est mon ami. Nous avons fait l’école primaire ensemble. La cohésion viendra parce qu’elle va s’imposer à nous. Le ministre est plus qu’un frère pour moi. Aujourd’hui, c’est vrai qu’il y a des incompréhensions, je suis sûr que nous allons privilégier l’intérêt du parti et la cohésion prendra sûrement le dessus sur nos divergences.
Moussa Keita
