Yamoussoukro, le 07 décembre 2013
Monsieur le Premier Ministre,
Madame et Messieurs les Présidents d’Institutions,
Messieurs les Ministres d’Etat,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Vingt ans aujourd’hui que le Président Houphouët-Boigny nous a quittés. Les plus anciens parmi nous se rappellent le choc immense que nous avions ressenti alors. Mais personne ne se laissait aller à imaginer son absence définitive.
Mesdames et messieurs,
En répondant si nombreux à notre invitation, vous prouvez que 20 ans après, Houphouët-Boigny est toujours présent parmi nous. Je vous en remercie.
Je félicite les organisateurs de l’impressionnante exposition qui fait si éloquemment revivre le fondateur, le bâtisseur de la Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs,
Le Président Houphouët-Boigny aimait à dire que la colonisation nous a laissé en héritage un Etat, à charge pour nous de le transformer pour construire une Nation. Pendant 50 ans, il a façonné l’Etat pour en faire la Nation ivoirienne.
Inutile ici de rappeler les grands travaux et les grands chantiers, infrastructures économiques, usines, hôtels, bâtiments publics et religieux qu’il a initiés et animés et qui semblaient démesurés à l’époque.
Indispensable en revanche, de rappeler les leitmotivs de sa philosophie politique. Je pense à sa pratique constante du dialogue qu’il tenait pour l’arme des forts, pratique qu’il a su faire prévaloir dans les conflits en Côte d’Ivoire et ailleurs en Afrique. Je pense, en particulier, à son action dans l’avènement pacifique de la fin de l’apartheid, en Afrique du sud.
Je pense également à sa recherche obstinée de la paix dont il fut un apôtre convaincu.
Je pense aussi à la recherche de l’équilibre sociopolitique qui l’emmena à diversifier le panorama ethnosociologique des principaux décideurs politiques, administratifs et économiques de la vie nationale.
Essentiel également me semble le savoir-faire et le leadership politique du père de la Nation qui, de la naissance du RDA jusqu’à sa mort, a su rester maître de la situation.
Le mérite de Félix Houphouët-Boigny, c’est qu’au cœur de chaque difficulté, il a su trouver la bonne méthode et les mots pour apaiser les rancœurs et réconcilier la société autour de l’essentiel ; c’est-à-dire l’unité nationale. Sur ce dernier sujet, je l’entends encore dire, « Ivoiriens, Ivoiriennes, restons unis ».
Houphouët-Boigny voulait une Côte d’Ivoire transcendant les ethnies, les religions, les régions, les divisions politiques, les générations.
Nos ambitions d’aujourd’hui, à savoir, une Côte d’Ivoire réconciliée et en paix, une Côte d’Ivoire locomotive du développement de l’Afrique, une Côte d’Ivoire dont la voix est écoutée et respectée dans les instances internationales, une société de justice, toutes ces ambitions étaient déjà les siennes.
A sa suite, Henri Konan Bédié a su préserver l’héritage économique, politique et social ; et aujourd’hui, à la tête du mouvement des Houphouétistes, il a su démontrer à la face du monde son sens élevé de l’intérêt supérieur de la Nation.
Je voudrais ici solennellement lui rendre hommage.
Pour terminer, je vous invite tous à vous approprier la pensée et l’héritage économique, politique et philosophique de Félix Houphouët-Boigny, grand bâtisseur de l’Etat et de la Nation, ciment de l’unité et serviteur de la paix.
Le Président Félix Houphouët-Boigny disait souvent que la paix, est notre bien le plus précieux.
Aujourd’hui, 20 ans après son départ, nous avons compris que c’est Félix Houphouët-Boigny qui incarne cette paix ; il est donc lui-même notre bien le plus précieux. Ce bien est commun à tous les Ivoiriens, sans distinction d’origine, d’obédience politique ou de religion.
Félix Houphouët-Boigny est un patrimoine national.
Dans ce cadre, très prochainement, j’adopterai des projets d’envergure qui permettront à tous les Ivoiriens et au monde entier de se rappeler le grand homme d’Etat et l’humaniste qu’il était.
Je vous remercie.
Monsieur le Premier Ministre,
Madame et Messieurs les Présidents d’Institutions,
Messieurs les Ministres d’Etat,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Vingt ans aujourd’hui que le Président Houphouët-Boigny nous a quittés. Les plus anciens parmi nous se rappellent le choc immense que nous avions ressenti alors. Mais personne ne se laissait aller à imaginer son absence définitive.
Mesdames et messieurs,
En répondant si nombreux à notre invitation, vous prouvez que 20 ans après, Houphouët-Boigny est toujours présent parmi nous. Je vous en remercie.
Je félicite les organisateurs de l’impressionnante exposition qui fait si éloquemment revivre le fondateur, le bâtisseur de la Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs,
Le Président Houphouët-Boigny aimait à dire que la colonisation nous a laissé en héritage un Etat, à charge pour nous de le transformer pour construire une Nation. Pendant 50 ans, il a façonné l’Etat pour en faire la Nation ivoirienne.
Inutile ici de rappeler les grands travaux et les grands chantiers, infrastructures économiques, usines, hôtels, bâtiments publics et religieux qu’il a initiés et animés et qui semblaient démesurés à l’époque.
Indispensable en revanche, de rappeler les leitmotivs de sa philosophie politique. Je pense à sa pratique constante du dialogue qu’il tenait pour l’arme des forts, pratique qu’il a su faire prévaloir dans les conflits en Côte d’Ivoire et ailleurs en Afrique. Je pense, en particulier, à son action dans l’avènement pacifique de la fin de l’apartheid, en Afrique du sud.
Je pense également à sa recherche obstinée de la paix dont il fut un apôtre convaincu.
Je pense aussi à la recherche de l’équilibre sociopolitique qui l’emmena à diversifier le panorama ethnosociologique des principaux décideurs politiques, administratifs et économiques de la vie nationale.
Essentiel également me semble le savoir-faire et le leadership politique du père de la Nation qui, de la naissance du RDA jusqu’à sa mort, a su rester maître de la situation.
Le mérite de Félix Houphouët-Boigny, c’est qu’au cœur de chaque difficulté, il a su trouver la bonne méthode et les mots pour apaiser les rancœurs et réconcilier la société autour de l’essentiel ; c’est-à-dire l’unité nationale. Sur ce dernier sujet, je l’entends encore dire, « Ivoiriens, Ivoiriennes, restons unis ».
Houphouët-Boigny voulait une Côte d’Ivoire transcendant les ethnies, les religions, les régions, les divisions politiques, les générations.
Nos ambitions d’aujourd’hui, à savoir, une Côte d’Ivoire réconciliée et en paix, une Côte d’Ivoire locomotive du développement de l’Afrique, une Côte d’Ivoire dont la voix est écoutée et respectée dans les instances internationales, une société de justice, toutes ces ambitions étaient déjà les siennes.
A sa suite, Henri Konan Bédié a su préserver l’héritage économique, politique et social ; et aujourd’hui, à la tête du mouvement des Houphouétistes, il a su démontrer à la face du monde son sens élevé de l’intérêt supérieur de la Nation.
Je voudrais ici solennellement lui rendre hommage.
Pour terminer, je vous invite tous à vous approprier la pensée et l’héritage économique, politique et philosophique de Félix Houphouët-Boigny, grand bâtisseur de l’Etat et de la Nation, ciment de l’unité et serviteur de la paix.
Le Président Félix Houphouët-Boigny disait souvent que la paix, est notre bien le plus précieux.
Aujourd’hui, 20 ans après son départ, nous avons compris que c’est Félix Houphouët-Boigny qui incarne cette paix ; il est donc lui-même notre bien le plus précieux. Ce bien est commun à tous les Ivoiriens, sans distinction d’origine, d’obédience politique ou de religion.
Félix Houphouët-Boigny est un patrimoine national.
Dans ce cadre, très prochainement, j’adopterai des projets d’envergure qui permettront à tous les Ivoiriens et au monde entier de se rappeler le grand homme d’Etat et l’humaniste qu’il était.
Je vous remercie.