Emouvant. Le président Henri Konan Bédié tenant la main de Thérèse Houphouët-Boigny, veuve du Sage de Yamoussoukro, sortant du caveau familial des Boigny, sous le regard heureux et complice du président Alassane Ouattara.
C’est l’image saisissante de la cérémonie du samedi dernier, à la résidence privée du premier président de la République de Côte d’Ivoire. Pour les 20 ans commémorant le décès du président Félix Dia Houphouët-Boigny, toute la grande famille des Houphouétistes avec leurs chefs se sont retrouvés autour de la tombe de leur père spirituel.
Moment intense d’émotion et de recueillement, la résidence de l’illustre disparu est devenue un lieu de pèlerinage. Une sorte de retour aux sources avant la visite d’Etat que s’apprête à effectuer le fils spirituel, Alassane Ouattara, dans la région natale de Dia Houphouët, son père. Avec le président Henri Konan Bédié et Thérèse Houphouët-Boigny, la « Jackie Kennedy de l’Afrique », le président de la République s’est incliné sur la tombe de l’inspirateur de la Côte d’Ivoire moderne. En pareille circonstance, le silence et les gestes parlent mieux que les mots. Les visages graves, mais dignes des uns et des autres apportaient plus de solennité au cérémonial. Les membres de la famille reconnaissables à leur ensemble pagne à dominance bleu, étaient présents pour accueillir les illustres hôtes qui défilaient dans la cour, puis dans le caveau pour s’incliner devant la tombe de l’apôtre de la paix.
Après la pose de gerbes de fleurs, le chef de l’Etat et le président Henri Konan ont salué la famille et partagé avec elle les moments de requiem en ce jour du souvenir. A la Fondation Félix Houphouët-Boigny, transformée pour la circonstance en musée en sa mémoire, le président de la République n’a pas manqué de rappeler l’exceptionnelle ?uvre du père de la nation ivoirienne. Le grand bâtisseur qu’il a été. Le rassembleur et l’inspirateur qu’il continue d’être. « Le Président Félix Houphouët-Boigny disait souvent que la paix est notre bien le plus précieux. Aujourd’hui, 20 ans après son départ, nous avons compris que c’est Félix Houphouët-Boigny qui incarne cette paix ; il est donc lui-même notre bien le plus précieux. Ce bien est commun à tous les Ivoiriens, sans distinction d’origine, d’obédience politique ou de religion.
Félix Houphouët-Boigny est un patrimoine national», a témoigné le président de la République. Sans oublier de rendre un vibrant hommage au président Henri Konan Bédié, son successeur qui, aujourd’hui, est le chef de famille politique de tous ceux qui se réclament du Cibouê, du Nagaman. Félix Houphouët-Boigny est parti, il y a 20 ans. Mais son esprit est toujours vivant dans le c?ur et dans la mémoire des Ivoiriens. Samedi encore, son ombre bienveillante a plané à la résidence privée, à la Fondation qui porte son nom et à la Basilique Notre Dame de la Paix qu’il a érigée à la gloire de Dieu qui lui a tout donné sur cette terre des hommes. Comme le dit Birago Diop : « les morts ne sont pas morts ». Dia Houphouët n’est pas mort. Son esprit continue d’inspirer ses enfants qui lui ont rendu un bel hommage le week-end dernier à Yamoussoukro, son village natal.
Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)
C’est l’image saisissante de la cérémonie du samedi dernier, à la résidence privée du premier président de la République de Côte d’Ivoire. Pour les 20 ans commémorant le décès du président Félix Dia Houphouët-Boigny, toute la grande famille des Houphouétistes avec leurs chefs se sont retrouvés autour de la tombe de leur père spirituel.
Moment intense d’émotion et de recueillement, la résidence de l’illustre disparu est devenue un lieu de pèlerinage. Une sorte de retour aux sources avant la visite d’Etat que s’apprête à effectuer le fils spirituel, Alassane Ouattara, dans la région natale de Dia Houphouët, son père. Avec le président Henri Konan Bédié et Thérèse Houphouët-Boigny, la « Jackie Kennedy de l’Afrique », le président de la République s’est incliné sur la tombe de l’inspirateur de la Côte d’Ivoire moderne. En pareille circonstance, le silence et les gestes parlent mieux que les mots. Les visages graves, mais dignes des uns et des autres apportaient plus de solennité au cérémonial. Les membres de la famille reconnaissables à leur ensemble pagne à dominance bleu, étaient présents pour accueillir les illustres hôtes qui défilaient dans la cour, puis dans le caveau pour s’incliner devant la tombe de l’apôtre de la paix.
Après la pose de gerbes de fleurs, le chef de l’Etat et le président Henri Konan ont salué la famille et partagé avec elle les moments de requiem en ce jour du souvenir. A la Fondation Félix Houphouët-Boigny, transformée pour la circonstance en musée en sa mémoire, le président de la République n’a pas manqué de rappeler l’exceptionnelle ?uvre du père de la nation ivoirienne. Le grand bâtisseur qu’il a été. Le rassembleur et l’inspirateur qu’il continue d’être. « Le Président Félix Houphouët-Boigny disait souvent que la paix est notre bien le plus précieux. Aujourd’hui, 20 ans après son départ, nous avons compris que c’est Félix Houphouët-Boigny qui incarne cette paix ; il est donc lui-même notre bien le plus précieux. Ce bien est commun à tous les Ivoiriens, sans distinction d’origine, d’obédience politique ou de religion.
Félix Houphouët-Boigny est un patrimoine national», a témoigné le président de la République. Sans oublier de rendre un vibrant hommage au président Henri Konan Bédié, son successeur qui, aujourd’hui, est le chef de famille politique de tous ceux qui se réclament du Cibouê, du Nagaman. Félix Houphouët-Boigny est parti, il y a 20 ans. Mais son esprit est toujours vivant dans le c?ur et dans la mémoire des Ivoiriens. Samedi encore, son ombre bienveillante a plané à la résidence privée, à la Fondation qui porte son nom et à la Basilique Notre Dame de la Paix qu’il a érigée à la gloire de Dieu qui lui a tout donné sur cette terre des hommes. Comme le dit Birago Diop : « les morts ne sont pas morts ». Dia Houphouët n’est pas mort. Son esprit continue d’inspirer ses enfants qui lui ont rendu un bel hommage le week-end dernier à Yamoussoukro, son village natal.
Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)