ABIDJAN - Le parti du président ivoirien Alassane Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR) et le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) de Laurent Gbagbo se rencontreront lundi à Abidjan,
deux ans après la sanglante crise postélectorale de 2010-2011, ont annoncé dimanche ces deux partis.
Le FPI est à l’initiative de la rencontre, qui se tiendra à 14H00 GMT au
siège du RDR, ont indiqué à l’AFP des responsables des deux partis. La
dernière réunion formelle entre les deux formations s’était tenue il y a des
années.
"Nous devons solder tout le contentieux de la crise électorale et aborder
toutes les questions qui nous semblent importantes pour y parvenir", a déclaré Laurent Akoun, le secrétaire général et porte-parole du FPI.
"Il y a une dimension symbolique. C’est eux l’opposition, nous sommes au
pouvoir. Le monde doit savoir que le pouvoir n’est pas opposé à la
discussion", a commenté Joël N’Guessan, le porte-parole du RDR.
La rencontre "permettra de voir quel est l’état d’esprit (du FPI) par rapport à Alassane Ouattara", a ajouté M. N’Guessan.
Aucun de ces deux hommes n’a pu préciser la date de lma dernière rencontre entre les deux partis. M. Akoun pense à 2002, M. N’Guessan à 1995-1996.
Le FPI avait rencontré fin septembre le gouvernement ivoirien, déjà dans une démarche de réconciliation.
Alassane Ouattara a récemment rejeté la tenue d’états généraux de la
République, proposés par le FPI dans la même logique, qu’il a qualifiés de
"perte de temps".
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de violences politico-militaires, qui
ont fait des milliers de mort de 2000 à 2011. Le pays a subi une partition de 2002 à 2011, quand le Nord était sous contrôle d’une rébellion favorable à Alassane Ouattara et opposée à Laurent Gbagbo.
Le RDR a malgré tout fait partie de gouvernements d’union nationale du
pouvoir FPI de 2002 à 2010.
La refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire M. Ouattara à la
présidentielle de 2010 a provoqué cinq mois de crise sanglante, durant
laquelle plus de 3.000 personnes ont péri.
Laurent Gbagbo est actuellement détenu à La Haye, où il a été transféré fin 2011, accusé de crimes contre l’humanité par la juridiction internationale.
jf/de
deux ans après la sanglante crise postélectorale de 2010-2011, ont annoncé dimanche ces deux partis.
Le FPI est à l’initiative de la rencontre, qui se tiendra à 14H00 GMT au
siège du RDR, ont indiqué à l’AFP des responsables des deux partis. La
dernière réunion formelle entre les deux formations s’était tenue il y a des
années.
"Nous devons solder tout le contentieux de la crise électorale et aborder
toutes les questions qui nous semblent importantes pour y parvenir", a déclaré Laurent Akoun, le secrétaire général et porte-parole du FPI.
"Il y a une dimension symbolique. C’est eux l’opposition, nous sommes au
pouvoir. Le monde doit savoir que le pouvoir n’est pas opposé à la
discussion", a commenté Joël N’Guessan, le porte-parole du RDR.
La rencontre "permettra de voir quel est l’état d’esprit (du FPI) par rapport à Alassane Ouattara", a ajouté M. N’Guessan.
Aucun de ces deux hommes n’a pu préciser la date de lma dernière rencontre entre les deux partis. M. Akoun pense à 2002, M. N’Guessan à 1995-1996.
Le FPI avait rencontré fin septembre le gouvernement ivoirien, déjà dans une démarche de réconciliation.
Alassane Ouattara a récemment rejeté la tenue d’états généraux de la
République, proposés par le FPI dans la même logique, qu’il a qualifiés de
"perte de temps".
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de violences politico-militaires, qui
ont fait des milliers de mort de 2000 à 2011. Le pays a subi une partition de 2002 à 2011, quand le Nord était sous contrôle d’une rébellion favorable à Alassane Ouattara et opposée à Laurent Gbagbo.
Le RDR a malgré tout fait partie de gouvernements d’union nationale du
pouvoir FPI de 2002 à 2010.
La refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire M. Ouattara à la
présidentielle de 2010 a provoqué cinq mois de crise sanglante, durant
laquelle plus de 3.000 personnes ont péri.
Laurent Gbagbo est actuellement détenu à La Haye, où il a été transféré fin 2011, accusé de crimes contre l’humanité par la juridiction internationale.
jf/de