Dans sa politique qui vise à être plus proche des populations, Nord-Sud Qutodien était samedi dernier au ‘’Grin’’ Solidarité, dans la commune d’Abobo. Au menu, la présidentielle de 2015.
L’ambiance était électrique, samedi dernier à Abobo. Comme on le sait, la politique, partout, déchaîne des passions. Cela a été le cas quand il s’est agi de faire une projection sur la probable participation ou non du Front populaire ivoirien (Fpi) à l’élection présidentielle de 2015. A la faveur de ses tournées hebdomadaires dans les ‘’Grins’’ (espaces de libres échanges), l’équipe de reportage de Nord-Sud quotidien a rendu visite au ‘’Grin Solidarité’’, une plateforme d’échanges, située au quartier Sodepalme-secteur-Beugré. Au menu, l’épineuse question de la présidentielle 2015 avec ou sans le Fpi. Les décibels des sonorités du moment et les cris d’enfants juste à côté n’ont pas entamé la détermination des membres de cet espace d’échanges à débattre du sujet. Deux heures durant, les membres de Solidarité se sont prononcés. Trois camps se sont dégagés. Le premier fait savoir qu’il est d’intérêt national et principalement pour le chef de l’Etat, Alassane Ouattara que le parti de l’ex-président, Laurent Gbagbo, participe à l’élection présidentielle de 2015. Selon les arguments présentés par les tenants de cette ligne, la participation des frontistes à la présidentielle indiquerait le retour d’un équilibre socio-politique depuis l’élection présidentielle de 2010 avec son bilan macabre. D’où une invitation au Président Ouattara de peser de tout son poids pour faire fléchir la position radicale des partisans du pensionnaire de la prison de Scheveningen à La Haye. Le deuxième camp, lui, soutient que le ciel ne tombera pas sur la tête des Ivoiriens si les frontistes ne participent pas à l’élection présidentielle de 2015. A les entendre, les préalables de ce parti dénotent plutôt de son incapacité et de sa crainte d’affronter l’actuel numéro un ivoirien. « Quel est le poids réel du Fpi aujourd’hui ? », se sont-ils interrogés. Pour ce bloc, la Côte d’Ivoire est bien tenue par l’ex-banquier. Pour cela, il recommande au chef de l’Etat de ne pas s’intéresser à ce qu’il qualifie « de surenchère politique » des ex-dirigeants du pays. Le Président Ouattara, soutient-il, doit plutôt s’intéresser aux préoccupations des Ivoiriens qui sont, entre autres, le chômage de la jeunesse, la cherté de la vie, l’insécurité galopante. Le troisième groupe qu’on peut qualifier de modéré, souligne, quant à lui, que la sagesse habitera les cadres de cette formation politique, à la veille du scrutin présidentiel à venir. Selon les arguments énoncés, les refondateurs assument leur rôle d’opposants, en posant des préalables. Mais ils iront aux élections pour éviter une mort à leur parti. Car, croient-ils savoir, les cadres du Fpi savent que la politique de la chaise vide ne paye.
DL (stagiaire)
L’ambiance était électrique, samedi dernier à Abobo. Comme on le sait, la politique, partout, déchaîne des passions. Cela a été le cas quand il s’est agi de faire une projection sur la probable participation ou non du Front populaire ivoirien (Fpi) à l’élection présidentielle de 2015. A la faveur de ses tournées hebdomadaires dans les ‘’Grins’’ (espaces de libres échanges), l’équipe de reportage de Nord-Sud quotidien a rendu visite au ‘’Grin Solidarité’’, une plateforme d’échanges, située au quartier Sodepalme-secteur-Beugré. Au menu, l’épineuse question de la présidentielle 2015 avec ou sans le Fpi. Les décibels des sonorités du moment et les cris d’enfants juste à côté n’ont pas entamé la détermination des membres de cet espace d’échanges à débattre du sujet. Deux heures durant, les membres de Solidarité se sont prononcés. Trois camps se sont dégagés. Le premier fait savoir qu’il est d’intérêt national et principalement pour le chef de l’Etat, Alassane Ouattara que le parti de l’ex-président, Laurent Gbagbo, participe à l’élection présidentielle de 2015. Selon les arguments présentés par les tenants de cette ligne, la participation des frontistes à la présidentielle indiquerait le retour d’un équilibre socio-politique depuis l’élection présidentielle de 2010 avec son bilan macabre. D’où une invitation au Président Ouattara de peser de tout son poids pour faire fléchir la position radicale des partisans du pensionnaire de la prison de Scheveningen à La Haye. Le deuxième camp, lui, soutient que le ciel ne tombera pas sur la tête des Ivoiriens si les frontistes ne participent pas à l’élection présidentielle de 2015. A les entendre, les préalables de ce parti dénotent plutôt de son incapacité et de sa crainte d’affronter l’actuel numéro un ivoirien. « Quel est le poids réel du Fpi aujourd’hui ? », se sont-ils interrogés. Pour ce bloc, la Côte d’Ivoire est bien tenue par l’ex-banquier. Pour cela, il recommande au chef de l’Etat de ne pas s’intéresser à ce qu’il qualifie « de surenchère politique » des ex-dirigeants du pays. Le Président Ouattara, soutient-il, doit plutôt s’intéresser aux préoccupations des Ivoiriens qui sont, entre autres, le chômage de la jeunesse, la cherté de la vie, l’insécurité galopante. Le troisième groupe qu’on peut qualifier de modéré, souligne, quant à lui, que la sagesse habitera les cadres de cette formation politique, à la veille du scrutin présidentiel à venir. Selon les arguments énoncés, les refondateurs assument leur rôle d’opposants, en posant des préalables. Mais ils iront aux élections pour éviter une mort à leur parti. Car, croient-ils savoir, les cadres du Fpi savent que la politique de la chaise vide ne paye.
DL (stagiaire)