Madame Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de la République, qui conduisait la délégation du RDR comprenant le Ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly, le Secrétaire Général par intérim Amadou Soumahoro, le Ministre d’Etat Hamed Bakayoko, le Ministre d’Etat Koné Kafana, les Ministres Adama Toungara, Kandia Camara, Cissé Bacongo, Babaud Darret, a d’abord souhaité la bienvenue à la délégation du FPI, conduite par Monsieur Affi N’Guessan, Président de ce parti ;
Position du RDR sur les questions abordées par le FPI
1) Sur le processus de réconciliation nationale
Il convient de rappeler que notre pays sort d’une crise politique qui a profondément détruit le tissu socio économique et fait des milliers morts, suite au refus de l’ex-Président, Monsieur Laurent Gbagbo, de reconnaître sa défaite aux élections présidentielles d’octobre-novembre 2010. Heureusement, cette crise est derrière nous aujourd’hui, grâce à la détermination, à l’abnégation et à la sagesse du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.
La rencontre de ce jour intervient dans un contexte socio politique qui, pour la majorité des Ivoiriens et de l’avis des observateurs étrangers, est plutôt caractérisé par une situation sécuritaire normalisée, une réelle reprise des activités économiques, un repositionnement apprécié de notre pays dans les relations internationales et des avancées notables dans le processus de réconciliation nationale.
La Côte d’Ivoire est véritablement au travail et les résultats de cette nouvelle gouvernance, sous la conduite du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, sont tangibles, visibles et appréciés par les Ivoiriens et reconnus par les partenaires au développement.
Ce processus reste certainement à renforcer et à améliorer avec la participation de tous, afin de réaliser la croissance à deux chiffres attendue pour le bien-être de tous les Ivoiriens.
Ce qui est attendu aujourd’hui des acteurs politiques, économiques et socio nationaux, c’est leur contribution positive au renforcement de ce tableau prometteur qui se dessine.
Aussi, sommes-nous étonnés de l’analyse de nos frères du FPI, qui parlent d’une réconciliation en panne.
Comment donc ne pas rappeler ici, les gestes forts du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara qui, depuis son élection à la magistrature suprême de notre pays, ne cesse de tendre la main au FPI. La suite, nous la connaissons tous.
Au sortir de la crise postélectorale, le Président de la République a mis en place la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) qui, sous la Direction de l’ancien Premier Ministre Monsieur Konan Banny, ?uvre inlassablement et quotidiennement, à l’atteinte des objectifs de cette grande institution.
De nombreux cadres de LMP en général et du FPI en particulier, incarcérés suite à la crise postélectorale, bénéficient aujourd’hui de la liberté provisoire.
Plusieurs responsables politiques de l’opposition, dont le Président du FPI qui a bénéficié de la mise en liberté provisoire, sillonnent le pays pour partager ses vues avec ses militants.
En outre, le Président de la République a mis en marche un programme de retour des exilés civils et militaires qui a permis à de nombreuses personnes concernées de revenir au pays, sans difficulté.
Nous recommandons fortement au FPI d’apporter sa contribution à la réussite de ce programme.
Sur la situation à l’Ouest du pays, le Président de la République a consacré deux importantes visites d’Etat, qui ont permis d’apporter la compassion de la République à nos frères de l’Ouest et de créer les conditions d’une paix entre les populations ivoiriennes.
Le RDR est donc surpris de voir que le Président du FPI, lors de ses récentes tournées à l’intérieur du pays, tienne des propos, relayés par la presse, tendant à mettre à mal la paix civile et le processus de réconciliation dans cette région.
Les exemples sont légions
Je passe sur les propos similaires des responsables politiques de second rang du FPI.
Pour le RDR, ces propos ne sont pas anodins.
Pour le RDR, ces propos ne sont pas de nature à contribuer à la décrispation et à la réconciliation nationale.
Le RDR invite donc les responsables du FPI à la modération et à la retenue.
2) Sur la décrispation de l’environnement sociopolitique
Nos frères du FPI proposent depuis quelques temps, l’organisation des « Etats Généraux de la République », pour parvenir selon eux, à la décrispation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Je voudrais rappeler au FPI que depuis 2001, la classe politique a échangé, débattu et adopté un programme de réconciliation et de décrispation de la vie sociopolitique, dont il convient de rappeler ici les grandes étapes.
l 2001 : le Forum de la réconciliation nationale avec le Président Laurent Gbagbo ;
l de 2003 à 2006 : les Accords de Lomé, Marcoussis, Accra et de Pretoria;
l 2007 : l’Accord Politique de Ouagadougou, résultat du dialogue direct entre protagonistes ivoiriens qui nous a conduits, en 2010, à des élections libres, justes et transparentes.
N’eut été le refus de l’ex-Président de la République d’accepter le verdict sorti des urnes, la Côte d’Ivoire aurait fait l’économie de la grave crise postélectorale de 2011.
Cette crise postélectorale a été très éprouvante et très douloureuse pour les Ivoiriens : plus de 3000 morts selon les statistiques optimistes.
Conscient de la nécessité absolue de créer les conditions d’un dialogue permanent entre les acteurs politiques, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, a institué le Cadre Permanent de Dialogue (CDP), pour mener des négociations avec la classe politique.
La Direction du RDR constate que le CDP fonctionne normalement et qu’il progresse dans ses discussions, sous la houlette du Premier Ministre, Monsieur Kablan Duncan et du Ministre d’Etat auprès du Président de la République, Monsieur Ahoussou Jeannot.
En outre, plusieurs rencontres se sont tenues dans ce cadre, entre le gouvernement et le FPI, particulièrement.
La Direction du RDR considère ces rencontres comme l’expression de la volonté du FPI de s’insérer dans ce processus de dialogue politique et l’en félicite.
Le gouvernement étant l’émanation du RHDP auquel appartient le RDR, nous soutenons ce dialogue et encourageons vivement l’ensemble des acteurs politiques à s’inscrire dans cette dynamique.
La Direction du RDR encourage le FPI en particulier à s’engager franchement et sincèrement dans cette synergie tendant à l’instauration d’un climat favorable à un dialogue fructueux entre acteurs politiques au sein du Cadre Permanent de Dialogue.
Fait à Abidjan, le 09 décembre 2013
Pour la Direction du RDR
Le Ministre Amadou Soumahoro
Position du RDR sur les questions abordées par le FPI
1) Sur le processus de réconciliation nationale
Il convient de rappeler que notre pays sort d’une crise politique qui a profondément détruit le tissu socio économique et fait des milliers morts, suite au refus de l’ex-Président, Monsieur Laurent Gbagbo, de reconnaître sa défaite aux élections présidentielles d’octobre-novembre 2010. Heureusement, cette crise est derrière nous aujourd’hui, grâce à la détermination, à l’abnégation et à la sagesse du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.
La rencontre de ce jour intervient dans un contexte socio politique qui, pour la majorité des Ivoiriens et de l’avis des observateurs étrangers, est plutôt caractérisé par une situation sécuritaire normalisée, une réelle reprise des activités économiques, un repositionnement apprécié de notre pays dans les relations internationales et des avancées notables dans le processus de réconciliation nationale.
La Côte d’Ivoire est véritablement au travail et les résultats de cette nouvelle gouvernance, sous la conduite du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, sont tangibles, visibles et appréciés par les Ivoiriens et reconnus par les partenaires au développement.
Ce processus reste certainement à renforcer et à améliorer avec la participation de tous, afin de réaliser la croissance à deux chiffres attendue pour le bien-être de tous les Ivoiriens.
Ce qui est attendu aujourd’hui des acteurs politiques, économiques et socio nationaux, c’est leur contribution positive au renforcement de ce tableau prometteur qui se dessine.
Aussi, sommes-nous étonnés de l’analyse de nos frères du FPI, qui parlent d’une réconciliation en panne.
Comment donc ne pas rappeler ici, les gestes forts du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara qui, depuis son élection à la magistrature suprême de notre pays, ne cesse de tendre la main au FPI. La suite, nous la connaissons tous.
Au sortir de la crise postélectorale, le Président de la République a mis en place la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) qui, sous la Direction de l’ancien Premier Ministre Monsieur Konan Banny, ?uvre inlassablement et quotidiennement, à l’atteinte des objectifs de cette grande institution.
De nombreux cadres de LMP en général et du FPI en particulier, incarcérés suite à la crise postélectorale, bénéficient aujourd’hui de la liberté provisoire.
Plusieurs responsables politiques de l’opposition, dont le Président du FPI qui a bénéficié de la mise en liberté provisoire, sillonnent le pays pour partager ses vues avec ses militants.
En outre, le Président de la République a mis en marche un programme de retour des exilés civils et militaires qui a permis à de nombreuses personnes concernées de revenir au pays, sans difficulté.
Nous recommandons fortement au FPI d’apporter sa contribution à la réussite de ce programme.
Sur la situation à l’Ouest du pays, le Président de la République a consacré deux importantes visites d’Etat, qui ont permis d’apporter la compassion de la République à nos frères de l’Ouest et de créer les conditions d’une paix entre les populations ivoiriennes.
Le RDR est donc surpris de voir que le Président du FPI, lors de ses récentes tournées à l’intérieur du pays, tienne des propos, relayés par la presse, tendant à mettre à mal la paix civile et le processus de réconciliation dans cette région.
Les exemples sont légions
Je passe sur les propos similaires des responsables politiques de second rang du FPI.
Pour le RDR, ces propos ne sont pas anodins.
Pour le RDR, ces propos ne sont pas de nature à contribuer à la décrispation et à la réconciliation nationale.
Le RDR invite donc les responsables du FPI à la modération et à la retenue.
2) Sur la décrispation de l’environnement sociopolitique
Nos frères du FPI proposent depuis quelques temps, l’organisation des « Etats Généraux de la République », pour parvenir selon eux, à la décrispation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Je voudrais rappeler au FPI que depuis 2001, la classe politique a échangé, débattu et adopté un programme de réconciliation et de décrispation de la vie sociopolitique, dont il convient de rappeler ici les grandes étapes.
l 2001 : le Forum de la réconciliation nationale avec le Président Laurent Gbagbo ;
l de 2003 à 2006 : les Accords de Lomé, Marcoussis, Accra et de Pretoria;
l 2007 : l’Accord Politique de Ouagadougou, résultat du dialogue direct entre protagonistes ivoiriens qui nous a conduits, en 2010, à des élections libres, justes et transparentes.
N’eut été le refus de l’ex-Président de la République d’accepter le verdict sorti des urnes, la Côte d’Ivoire aurait fait l’économie de la grave crise postélectorale de 2011.
Cette crise postélectorale a été très éprouvante et très douloureuse pour les Ivoiriens : plus de 3000 morts selon les statistiques optimistes.
Conscient de la nécessité absolue de créer les conditions d’un dialogue permanent entre les acteurs politiques, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, a institué le Cadre Permanent de Dialogue (CDP), pour mener des négociations avec la classe politique.
La Direction du RDR constate que le CDP fonctionne normalement et qu’il progresse dans ses discussions, sous la houlette du Premier Ministre, Monsieur Kablan Duncan et du Ministre d’Etat auprès du Président de la République, Monsieur Ahoussou Jeannot.
En outre, plusieurs rencontres se sont tenues dans ce cadre, entre le gouvernement et le FPI, particulièrement.
La Direction du RDR considère ces rencontres comme l’expression de la volonté du FPI de s’insérer dans ce processus de dialogue politique et l’en félicite.
Le gouvernement étant l’émanation du RHDP auquel appartient le RDR, nous soutenons ce dialogue et encourageons vivement l’ensemble des acteurs politiques à s’inscrire dans cette dynamique.
La Direction du RDR encourage le FPI en particulier à s’engager franchement et sincèrement dans cette synergie tendant à l’instauration d’un climat favorable à un dialogue fructueux entre acteurs politiques au sein du Cadre Permanent de Dialogue.
Fait à Abidjan, le 09 décembre 2013
Pour la Direction du RDR
Le Ministre Amadou Soumahoro