Selon nos informations, c’est en fin novembre que le Front populaire ivoirien (Fpi) a officiellement saisi, par courrier, la direction du Rassemblement des républicains (Rdr). Dans le courrier, toujours selon nos sources, Pascal Affi N’Guessan dévoile son intention de rencontrer la direction du parti au pouvoir, dans le cadre d’une visite qu’il a décidé de rendre aux principaux partis politiques ivoiriens, pour parler du processus de réconciliation, notamment des états généraux de la République. Amadou Soumahoro, après avoir répercuté l’information aux dignitaires de son parti, convient de la date du lundi 9 décembre avec Pascal Affi N’Guessan. Le Rdr, entre-temps, se réunit et rédige un texte à lire, en guise de réponse aux préoccupations que soulèverait le Fpi. La charge est confiée au secrétaire général par intérim de répondre à Pascal Affi N’Guessan. Un exercice dont il s’acquitte sans trembler. Point par point, il répond à l’ancien Premier ministre qui parle du bien-fondé des états généraux de la République, de la nécessité de débloquer les fonds pour financer les partis de l’opposition, de doter les forces de l’ordre, surtout les policiers d’armements pour sécuriser le pays. L’exercice ressemble à un « démontage ». La délégation frontiste n’en croit pas son oreille. Les républicains ont trop bien préparé leur affaire. Selon une indiscrétion, Miaka Ouretto prend alors la parole pour détendre l’atmosphère et propose que les deux délégations se retrouvent plus tard pour poursuivre les échanges. L’idée n’est pas mauvaise. Tout le monde s’accorde là-dessus. C’est mieux que rien.
MD
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