Les militants de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire procèderont à l’élection de leurs responsables, à l’issue de son deuxième congrès ordinaire prévu les 18, 19 et 20 décembre 2013 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Au cours d’une conférence de presse le jeudi 12 décembre 2013 au siège du parti arc-en-ciel, Bernard Ouréga, secrétaire général adjoint I de l’UDPCI a levé le voile sur les différentes candidatures enregistrées. Il s’agit de celle du président sortant Albert Mabri Toikeusse, candidat unique à sa propre succession à la présidence de l’UDPCI, Mmes Coulibaly Fara et Mahi Kayo Clarisse chez les femmes et Adiko Roland, candidat unique pour succéder à Séraphin Yao Kouadio à la tête de l’UDPCI. «Nous avions enregistré plusieurs candidatures, mais Guillaume Bécémoh qui était candidat pour la présidence de la JUDPCI a retiré sa candidature, sans pression aucune. Au niveau des femmes, nous avons deux candidates, mais en politique tout est possible et il peut arriver, avant l’ouverture du congrès que quelque chose puisse se passer», a précisé le secrétaire général adjoint I de l’UDPCI. Le conférencier qui était entouré de certains présidents de coordinations dont ; Honoré Méhi, président de la coordination de Yopougon-Gesco, a donné les assurances que le congrès conjoint de l’UDPCI se déroulera dans la paixet la question de l’élection présidentielle de 2015 sera évoquée. «Nous sommes le parti du bon ton et ce n’est pas à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro que nous allons faire du grabuge», a-t-il dit. Pour ce deuxième congrès ordinaire dont le thème est «Construire une UDPCI forte pour bâtir la nation», près de 9.000 participants sont attendus dans la capitale politique ivoirienne.
O.Dion
O.Dion