Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) - La 2ème édition du Camp régional d’intégrité des jeunes leaders africains s’est ouverte, jeudi, à Grand-Bassam (15 kms au Sud-Est d’Abidjan) autour du thème ‘’la corruption dans le secteur de l’éducation’’, a constaté, APA, sur place.
Pendant cinq jours (du 12 au 17 décembre) les 70 jeunes leaders venus de 8 pays africains (Côte d’Ivoire, Benin, Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo) réfléchiront, en ateliers, sur le thème dont l’avant-goût a été donné par Dr Jean-Baptiste Elias, Expert béninois, Président du Conseil Consultatif de l’Union Africaine sur la Corruption, dans sa conférence inaugurale intitulée ‘’ Prendre position pour l’intégrité’’, qui a sanctionné la cérémonie d’ouverture.
S’appuyant sur des cas précis dans différents pays africains, Dr Elias a indiqué que ‘’ les effets de la corruption dans le milieu éducatif sont dramatiques’’. En appelant les participants à partager les vertus de la ‘’probité’’, il a indiqué que la ‘’lutte contre la corruption s’inscrit dans la durée’’.
Pour Marie Ange Kalenga, coordonnatrice de Transparency International (TI), organisme initiateur dudit camp, le travail effectué en une vingtaine d’années a démontré que la corruption et les mauvaises gouvernances détruisent plus les pays africains, en suggérant que ‘’ la lutte contre la corruption ne peut se faire sans la participation active des jeunes qui représentent l’avenir des Etats’’.
Sindou Méité, Secrétaire National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités (SNGRC), a pour sa part, salué l’engagement aux côtés de l’institution qu’il dirige des partenaires notamment, le PNUD, l’UNESCO, OSIWA et TI pour leur appui ‘’constant’’ dans la mise en œuvre de la politique de lutte contre la corruption du SNGRC.
‘’Si la pauvreté qui sévit dans nos pays s’explique par divers facteurs, ils sont nombreux les experts qui s’accordent à dire que le mal le plus grand auquel l’Afrique est confrontée aujourd’hui est la corruption ‘’, a déclaré M. Méité
Citant Transparency International, il a poursuivi que la valeur des exportations des ressources naturelles de l’Afrique équivalait en 2008, à environ 9 fois le montant total de l´aide publique au développement.
‘’En 2010, les revenus tirés de l’exportation de ces ressources s’élevaient à 333 milliards de Dollars US alors que l’aide au développement en direction de l’Afrique ne se chiffrait qu’à 48 milliards’’ a-t-il ajouté, constatant que si les ressources propres du continent étaient gérées avec la plus grande transparence et la plus grande rigueur, ‘’nos Etats n’auraient pas eu besoin d’aide au développement’’.
‘’L’exigence de transparence dans la gestion des ressources collectives, le combat contre la corruption sont en passe de devenir les prochaines (ou déjà actuelles), sources de tensions sociales, de revendications et de déstabilisation de nos institutions’’, a souligné M. Méité
‘’C’est en enseignant les vertus de la probité, de l’intégrité et du devoir aux jeunes d’aujourd’hui, gouvernants de demain, que nous nous donnerons toutes les chances de gagner le combat contre la corruption’’, a-t-il conseillé.
Concept initié en 2012 par Transparency International (TI) avec le soutien du PNUD, le premier Camp Régional d’Intégrité pour les Jeunes Leaders s’est déroulé en décembre 2012 à Yamoussoukro (243 kms au nord d’Abidjan) avec la participation d’une quarantaine de jeunes leaders dont 19 provenaient de 5 pays ouest-africains.
HS/ls/APA
Pendant cinq jours (du 12 au 17 décembre) les 70 jeunes leaders venus de 8 pays africains (Côte d’Ivoire, Benin, Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo) réfléchiront, en ateliers, sur le thème dont l’avant-goût a été donné par Dr Jean-Baptiste Elias, Expert béninois, Président du Conseil Consultatif de l’Union Africaine sur la Corruption, dans sa conférence inaugurale intitulée ‘’ Prendre position pour l’intégrité’’, qui a sanctionné la cérémonie d’ouverture.
S’appuyant sur des cas précis dans différents pays africains, Dr Elias a indiqué que ‘’ les effets de la corruption dans le milieu éducatif sont dramatiques’’. En appelant les participants à partager les vertus de la ‘’probité’’, il a indiqué que la ‘’lutte contre la corruption s’inscrit dans la durée’’.
Pour Marie Ange Kalenga, coordonnatrice de Transparency International (TI), organisme initiateur dudit camp, le travail effectué en une vingtaine d’années a démontré que la corruption et les mauvaises gouvernances détruisent plus les pays africains, en suggérant que ‘’ la lutte contre la corruption ne peut se faire sans la participation active des jeunes qui représentent l’avenir des Etats’’.
Sindou Méité, Secrétaire National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités (SNGRC), a pour sa part, salué l’engagement aux côtés de l’institution qu’il dirige des partenaires notamment, le PNUD, l’UNESCO, OSIWA et TI pour leur appui ‘’constant’’ dans la mise en œuvre de la politique de lutte contre la corruption du SNGRC.
‘’Si la pauvreté qui sévit dans nos pays s’explique par divers facteurs, ils sont nombreux les experts qui s’accordent à dire que le mal le plus grand auquel l’Afrique est confrontée aujourd’hui est la corruption ‘’, a déclaré M. Méité
Citant Transparency International, il a poursuivi que la valeur des exportations des ressources naturelles de l’Afrique équivalait en 2008, à environ 9 fois le montant total de l´aide publique au développement.
‘’En 2010, les revenus tirés de l’exportation de ces ressources s’élevaient à 333 milliards de Dollars US alors que l’aide au développement en direction de l’Afrique ne se chiffrait qu’à 48 milliards’’ a-t-il ajouté, constatant que si les ressources propres du continent étaient gérées avec la plus grande transparence et la plus grande rigueur, ‘’nos Etats n’auraient pas eu besoin d’aide au développement’’.
‘’L’exigence de transparence dans la gestion des ressources collectives, le combat contre la corruption sont en passe de devenir les prochaines (ou déjà actuelles), sources de tensions sociales, de revendications et de déstabilisation de nos institutions’’, a souligné M. Méité
‘’C’est en enseignant les vertus de la probité, de l’intégrité et du devoir aux jeunes d’aujourd’hui, gouvernants de demain, que nous nous donnerons toutes les chances de gagner le combat contre la corruption’’, a-t-il conseillé.
Concept initié en 2012 par Transparency International (TI) avec le soutien du PNUD, le premier Camp Régional d’Intégrité pour les Jeunes Leaders s’est déroulé en décembre 2012 à Yamoussoukro (243 kms au nord d’Abidjan) avec la participation d’une quarantaine de jeunes leaders dont 19 provenaient de 5 pays ouest-africains.
HS/ls/APA