Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Michel Lobognon, a invité jeudi les politiciens du pays a cessé d’instrumentaliser les jeunes pour leur accorder une véritable indépendance à se prendre en charge.
"La volonté et l'implication des hommes politiques rendent difficile l'organisation du Conseil national de la Jeunesse, (CNJCI)", a affirmé le ministre Lobognon qui répondait aux questions des députés sur la mise en place de cette structure à caractère fédérateur des mouvements et associations de jeunesse du pays.
Face à la manipulation et à l'instrumentalisation dont sont enclins les jeunes de la part des politiques, Alain Michel Lobognon, a exhorté les députés à faire en sorte que les hommes politiques "nous facilitent la tâche", car, a-t-il expliqué, "nous voulons voir les jeunes prendre leur responsabilité".
A l'initiative du député Jérôme Tanoh Anoh, le ministre de la promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, a informé les parlementaires ivoiriens sur le mode de mise en place du CNJCI, en clarifiant toutes les préoccupations que soulève le sujet.
Les préoccupations soulevées par les députés portent entre autre sur « la manipulation et l'instrumentalisation des jeunes par les politiques », « l'âge d'éligibilité à la présidence dudit conseil », la condition sociale des candidats », « la durée du mandat » et « le document d'identité qui sert à voter ».
Après avoir répondu à ces questions, la vice-présidente du parlement, Sarah Fadiga Sako a fait observer que "l'assemblée est suffisamment informée sur cette question" avant de féliciter le député d'Ayamé, Jérôme Tanoh Anoh qui est l'initiateur de cette "comparution" du ministre Alain Michel Lobognon devant les représentants du peuple, en ce sens que cela est important "dans le contrôle de l'action gouvernementale".
Les députés feront dans les prochains jours des recommandations sur le sujet au gouvernement ivoirien pour la mise en place du Conseil national de la Jeunesse de Côte d'Ivoire (CNJCI).
Le Conseil national de la Jeunesse de Côte d'Ivoire (CNJCI)) a été institué par décret en 1972. Mais 41 ans après, sa mise en place n'a toujours pas eu lieu. En 2012, un décret a été signé pour sa mise en place. Toutefois, des péripéties ont empêché la tenue des élections.
Le gouvernement ivoirien entend pour sa part, faire de cet instrument, l'interlocuteur crédible de la jeunesse ivoirienne, d'où son caractère fédérateur des organisations et regroupements des jeunes.
Il a pour missions d'assurer auprès des pouvoirs publics; l'expression et la représentation des jeunes sur la base de leurs diversités socio-économique, culturelle et politique.
Ils doivent contribuer par ses avis et propositions à la formation civique des jeunes et impulser leur implication à la réalisation d'activités d'intérêt général. Le Conseil est représenté dans les Communes, Départements, Régions, Districts, et Diaspora.
JBK/ls/APA
"La volonté et l'implication des hommes politiques rendent difficile l'organisation du Conseil national de la Jeunesse, (CNJCI)", a affirmé le ministre Lobognon qui répondait aux questions des députés sur la mise en place de cette structure à caractère fédérateur des mouvements et associations de jeunesse du pays.
Face à la manipulation et à l'instrumentalisation dont sont enclins les jeunes de la part des politiques, Alain Michel Lobognon, a exhorté les députés à faire en sorte que les hommes politiques "nous facilitent la tâche", car, a-t-il expliqué, "nous voulons voir les jeunes prendre leur responsabilité".
A l'initiative du député Jérôme Tanoh Anoh, le ministre de la promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, a informé les parlementaires ivoiriens sur le mode de mise en place du CNJCI, en clarifiant toutes les préoccupations que soulève le sujet.
Les préoccupations soulevées par les députés portent entre autre sur « la manipulation et l'instrumentalisation des jeunes par les politiques », « l'âge d'éligibilité à la présidence dudit conseil », la condition sociale des candidats », « la durée du mandat » et « le document d'identité qui sert à voter ».
Après avoir répondu à ces questions, la vice-présidente du parlement, Sarah Fadiga Sako a fait observer que "l'assemblée est suffisamment informée sur cette question" avant de féliciter le député d'Ayamé, Jérôme Tanoh Anoh qui est l'initiateur de cette "comparution" du ministre Alain Michel Lobognon devant les représentants du peuple, en ce sens que cela est important "dans le contrôle de l'action gouvernementale".
Les députés feront dans les prochains jours des recommandations sur le sujet au gouvernement ivoirien pour la mise en place du Conseil national de la Jeunesse de Côte d'Ivoire (CNJCI).
Le Conseil national de la Jeunesse de Côte d'Ivoire (CNJCI)) a été institué par décret en 1972. Mais 41 ans après, sa mise en place n'a toujours pas eu lieu. En 2012, un décret a été signé pour sa mise en place. Toutefois, des péripéties ont empêché la tenue des élections.
Le gouvernement ivoirien entend pour sa part, faire de cet instrument, l'interlocuteur crédible de la jeunesse ivoirienne, d'où son caractère fédérateur des organisations et regroupements des jeunes.
Il a pour missions d'assurer auprès des pouvoirs publics; l'expression et la représentation des jeunes sur la base de leurs diversités socio-économique, culturelle et politique.
Ils doivent contribuer par ses avis et propositions à la formation civique des jeunes et impulser leur implication à la réalisation d'activités d'intérêt général. Le Conseil est représenté dans les Communes, Départements, Régions, Districts, et Diaspora.
JBK/ls/APA