Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs était l’invité des parlementaires ivoiriens, hier, à l’hémicycle. Devant les représentants du peuple, Alain Lobognon s’est prononcé sur le Conseil national de la Jeunesse de Côte d’Ivoire (CNJCI). Le cadre légal des textes statutaires qui consacrent la mise en place du CNJCI, les conditions de sa mise en place, les insuffisances et les recommandations sont les différents thèmes sur lesquels l’émissaire du Gouvernement a entretenu les élus du peuple. Pendant trois heures d’horloge, Alain Lobognon a parlé, expliqué, argumenté, au point d’allier les parlementaires à la volonté du Gouvernement de mettre en place, le CNJCI, un organe consultatif qui a vocation à se prononcer sur l’orientation et le fonctionnement des organisations de jeunesse.
Selon le ministre, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Conseil national de la jeunesse et de l’éducation populaire (CNJEP) le 24 novembre 1972, mais cette structure n’ayant pas survécu, il a fallu quarante ans après pour que la question du CNJCI revienne au devant de la scène. Cette nouvelle version, a dit l’envoyé du Gouvernement, a été créée par décret N° 2012-989 du 10 Octobre 2012. Les modalités d’application de ce décret sont définies par un arrêté ministériel N°035/MPJSL/MEMIS du 04 Février 2012.
Sur la question de la mise en place du CNJCI, le ministre a précisé que ce processus vise à impliquer les jeunes dans la prise de décision les concernant et de participer à la formation civique et à l’encadrement des jeunes. A cet effet, a-t-il dit, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs à rencontré toutes les composantes des associations de jeunesse à l’exception des mouvements de soutien. Le congrès constitutif qui, enregistrera la participation de plus de 1000 délégués, se tiendra après la mise en place des conseils locaux devra permettre aux jeunes de se choisir un leader dont l’âge varie de 21 à 32 ans pour un mandat de trois ans non renouvelable. Il a précisé que la confection des listings électoraux a été menée par les directeurs régionaux et les directeurs départementaux sous la présidence des préfets de régions. Les jeunes des zones rurales ne sont pas exclus du processus, ainsi que les associations communales.
Le ministre a ainsi invité les parlementaires à se joindre à lui pour sensibiliser les hommes politiques qui veulent toujours avoir sous leur emprise les jeunes. "Aidez-nous à convaincre les hommes politiques. Disons leur de permettre aux jeunes de se prendre en charge". Pour l’orateur, la limite d’âge imposée aux candidats à la présidence du CNJCI ne saurait être perçue comme une difficulté. Selon lui, cela répond aux soucis de voir les vrais jeunes aux commandes des jeunes et non "ceux qui depuis 1990 parlent au nom des jeunes". Au chapitre des insuffisances, les parlementaires ont souligné le manque de communication autour du CNJCI. Toute chose que le ministère a décidé de corriger.
Le ministre Lobognon, bien qu’ayant pris bonne note des préoccupations des élus du peuples, a tenu à expliquer les conditions de la réactivation de la carte jeune, de ses avantages, qui selon lui ne doit pas être perçue comme le passeport. Les députés ont également souhaité que la présidence du CNJCI ne soit pas limitée à un seul mandat et que la durée s’étende sur cinq ans au lieu des trois initialement définis par l’arrêté ministériel. Au total, l’envoyé du gouvernement a invité les jeunes à privilégier l’auto-emploi. Car pour lui, il y a des Fonds disponibles mais très peu de jeunes veulent être employeurs. Il a informé les députés que cette structure a déjà investi 820 millions FCFA dans le financement d’emploi jeunes.
Ouattara Gaoussou
Selon le ministre, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Conseil national de la jeunesse et de l’éducation populaire (CNJEP) le 24 novembre 1972, mais cette structure n’ayant pas survécu, il a fallu quarante ans après pour que la question du CNJCI revienne au devant de la scène. Cette nouvelle version, a dit l’envoyé du Gouvernement, a été créée par décret N° 2012-989 du 10 Octobre 2012. Les modalités d’application de ce décret sont définies par un arrêté ministériel N°035/MPJSL/MEMIS du 04 Février 2012.
Sur la question de la mise en place du CNJCI, le ministre a précisé que ce processus vise à impliquer les jeunes dans la prise de décision les concernant et de participer à la formation civique et à l’encadrement des jeunes. A cet effet, a-t-il dit, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs à rencontré toutes les composantes des associations de jeunesse à l’exception des mouvements de soutien. Le congrès constitutif qui, enregistrera la participation de plus de 1000 délégués, se tiendra après la mise en place des conseils locaux devra permettre aux jeunes de se choisir un leader dont l’âge varie de 21 à 32 ans pour un mandat de trois ans non renouvelable. Il a précisé que la confection des listings électoraux a été menée par les directeurs régionaux et les directeurs départementaux sous la présidence des préfets de régions. Les jeunes des zones rurales ne sont pas exclus du processus, ainsi que les associations communales.
Le ministre a ainsi invité les parlementaires à se joindre à lui pour sensibiliser les hommes politiques qui veulent toujours avoir sous leur emprise les jeunes. "Aidez-nous à convaincre les hommes politiques. Disons leur de permettre aux jeunes de se prendre en charge". Pour l’orateur, la limite d’âge imposée aux candidats à la présidence du CNJCI ne saurait être perçue comme une difficulté. Selon lui, cela répond aux soucis de voir les vrais jeunes aux commandes des jeunes et non "ceux qui depuis 1990 parlent au nom des jeunes". Au chapitre des insuffisances, les parlementaires ont souligné le manque de communication autour du CNJCI. Toute chose que le ministère a décidé de corriger.
Le ministre Lobognon, bien qu’ayant pris bonne note des préoccupations des élus du peuples, a tenu à expliquer les conditions de la réactivation de la carte jeune, de ses avantages, qui selon lui ne doit pas être perçue comme le passeport. Les députés ont également souhaité que la présidence du CNJCI ne soit pas limitée à un seul mandat et que la durée s’étende sur cinq ans au lieu des trois initialement définis par l’arrêté ministériel. Au total, l’envoyé du gouvernement a invité les jeunes à privilégier l’auto-emploi. Car pour lui, il y a des Fonds disponibles mais très peu de jeunes veulent être employeurs. Il a informé les députés que cette structure a déjà investi 820 millions FCFA dans le financement d’emploi jeunes.
Ouattara Gaoussou