Abidjan – Des experts de plusieurs pays africains ont débuté, jeudi, à Ouagadougou, un atelier sur "le changement climatique et les intrants agricoles africains pour une productivité améliorée" au cours duquel ils vont réfléchir sur les impacts négatifs du réchauffement climatique.
"Si rien n’est fait, le changement climatique pourrait contribuer à avoir des conséquences désastreuses sur l’agriculture africaine et les activités agro-pastorales", a déclaré le représentant du ministère burkinabè en charge de l’Agriculture, Bouma Thio à l’ouverture des travaux.
Selon M. Thio, il existe une « forte » déforestation au Burkina comprise entre 110000 et 250 000 ha annuellement. Il ajoute que la production céréalière subie aussi une perte de 268 000 tonnes soit une valeur monétaire de 35 milliards de FFCA, provoquant parfois des cas d’insécurité alimentaire.
Pour le coordinateur de la commission de l’Union Africaine des questions agricoles, Ahmed Elmekass, le changement climatique et la désertification sont des facteurs susceptibles de réduire les gains en matière agricole.
"Tout effet négatif du changement climatique va produire un impact négatif sur l’état économique de nos populations et par conséquent sur l’indice de pauvreté", a-t-il indiqué.
En 2009, l’Union Africaine(UA) attirait déjà l’attention des pays africains sur les effets des changements climatiques.
Cette décision de l’UA incite les pays africains à considérer le phénomène du changement climatique, non pas seulement comme une question environnementale, mais aussi comme une question qui affecte les autres aspects de la vie, y compris la productivité agricole.
Le document qui sera discuté pendant cet atelier met l’accent entre autres sur l’utilisation "accrue" des variétés tolérantes à la sécheresse, la promotion de la diversification des céréales, la mise en œuvre de méthodes de gestion intégrée de la sécheresse et la mise en œuvre de politiques détaillées pour les changements climatiques et les intrants agricoles au Sahel et en Afrique de l’Est.
(AIP)
NDT/Ask
"Si rien n’est fait, le changement climatique pourrait contribuer à avoir des conséquences désastreuses sur l’agriculture africaine et les activités agro-pastorales", a déclaré le représentant du ministère burkinabè en charge de l’Agriculture, Bouma Thio à l’ouverture des travaux.
Selon M. Thio, il existe une « forte » déforestation au Burkina comprise entre 110000 et 250 000 ha annuellement. Il ajoute que la production céréalière subie aussi une perte de 268 000 tonnes soit une valeur monétaire de 35 milliards de FFCA, provoquant parfois des cas d’insécurité alimentaire.
Pour le coordinateur de la commission de l’Union Africaine des questions agricoles, Ahmed Elmekass, le changement climatique et la désertification sont des facteurs susceptibles de réduire les gains en matière agricole.
"Tout effet négatif du changement climatique va produire un impact négatif sur l’état économique de nos populations et par conséquent sur l’indice de pauvreté", a-t-il indiqué.
En 2009, l’Union Africaine(UA) attirait déjà l’attention des pays africains sur les effets des changements climatiques.
Cette décision de l’UA incite les pays africains à considérer le phénomène du changement climatique, non pas seulement comme une question environnementale, mais aussi comme une question qui affecte les autres aspects de la vie, y compris la productivité agricole.
Le document qui sera discuté pendant cet atelier met l’accent entre autres sur l’utilisation "accrue" des variétés tolérantes à la sécheresse, la promotion de la diversification des céréales, la mise en œuvre de méthodes de gestion intégrée de la sécheresse et la mise en œuvre de politiques détaillées pour les changements climatiques et les intrants agricoles au Sahel et en Afrique de l’Est.
(AIP)
NDT/Ask