La campagne du renouvellement des Comités de gestion des établissements scolaires (Coges) a été récemment lancée au ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique au Plateau. Le plan d’action du renouvellement des organes desdits Coges et le guide électoral ont été présentés aux responsables de l’inspection générale dudit ministère. Des échanges ont eu lieu entre le coordinateur national du Service national d’animation de promotion et de suivi des Coges (Snaps-Coges), Kouadio Kouamé David et les conseillers Coges. « Au plus tard au 31 janvier, tous les organes doivent être renouvelés » a-t-il indiqué. Celui-ci a menacé tout parent d’élève et les chefs d’établissement qui contreviendront à la nouvelle réglementation en vigueur des Coges. « Un parent d’élève qui refusera de lever une cotisation exceptionnelle sera jeté en prison. Un chef d’établissement qui exclut un élève parce que son père n’a pas financièrement participé à une levée de fonds sera relevé de ses fonctions. Les Coges n’existent pas que pour des cotisations. Les présidents de ces structures ont également pour obligation de dénoncer les grossesses. 5000 grossesses dans quatre Dren, c’est trop » a-t-il martelé. Pour le patron du Snaps-Coges, la cogestion des écoles n’est plus à discuter, encore moins à la remettre en cause. « Il faut une gestion participative auquel les élèves bénéficiaires sont acteurs. La cause des disfonctionnements des Coges, c’est le choix des membres des organes des Coges et la non maîtrise des textes » a-t-il martelé. Il a enfin appelé les chefs d’établissements à ne pas fuir leurs responsabilités en établissant les projets d’établissements, boussole des Coges.
C.B.
C.B.