Le projet portant budget de l’Etat 2014 a été adopté, hier en commission, à l’Assemblée nationale.
Le budget 2014 a certes passé, le premier pont, mais, pour son baptême du feu, ce ne fut pas aisé. Quoique Cissé Abdourahmane n’ait pas semblé perturbé par l’interruption, plus de deux heures durant, des travaux, due à un désaccord entre les membres de la Commission des affaires économiques et financières du parlement. A l’origine de cet incident parlementaire, l’article 12 du projet. En effet, des députés ont négativement apprécié qu’il incorpore une disposition de la Constitution, précisément l’article 75. Qui permet au président de la République de prendre des ordonnances pour régler des urgences. Comme cela a été fait depuis des années, ont-ils relevé. « Cette disposition existe dans la Constitution. Le président peut, quand cela est nécessaire, nous soumettre sa volonté afin que nous l’analysions et lui donnions notre quitus », explique le député Salé Polé. Pour son collègue Emmanuel Gbocho, « ce n’est pas la première fois que cela se passe. Et cet article pose le problème de la séparation des pouvoirs. Si c’est essentiel, le président devra venir nous exposer son intention et nous déciderons. Nous l’avons fait cette année ». De fait, face au refus de certains parlementaires de laisser passer l’article litigieux, le président Yves Koné a suspendu la séance pour une durée de 10 minutes. Un temps qui est bien allé au-delà. Une reformulation a été proposée, à la reprise, pour adoption (16 députés présents ont voté pour et quatre se sont abstenus). Avant cette situation, le ministre a exposé sur les motifs du projet. Le budget 2014 est de 4.248.275.741.401 Fcfa. Il s’équilibre en recettes et emplois et connaît une hausse de 9,4% comparativement à celui de 2013. M. Cissé a tenu à rassurer ses hôtes du jour sur plusieurs sujets d’actualité. Concernant singulièrement la vie chère, il a soutenu que des efforts sont en cours pour la combattre efficacement. « Nous travaillons à maîtriser l’inflation. Et je pense que cela peut aider à lutter contre la vie chère », informe-t-il. Pour ce qui est des salaires, il a notifié qu’ils enregistreront une majoration en 2014, comme annoncé par le chef de l’Etat. « Il est prévu 1686,2 milliards F pour la masse salariale. C’est donc une promesse qui sera tenue », assure-t-il. Selon lui, le budget à venir vise entre autres objectifs à soutenir la relance économique et à créer des conditions de vie meilleure pour les populations. Le projet portant règlement du Budget 2012 a été également adopté. Les travaux reprennent, lundi 16 décembre 2013.
Parfait Tadjau
Le budget 2014 a certes passé, le premier pont, mais, pour son baptême du feu, ce ne fut pas aisé. Quoique Cissé Abdourahmane n’ait pas semblé perturbé par l’interruption, plus de deux heures durant, des travaux, due à un désaccord entre les membres de la Commission des affaires économiques et financières du parlement. A l’origine de cet incident parlementaire, l’article 12 du projet. En effet, des députés ont négativement apprécié qu’il incorpore une disposition de la Constitution, précisément l’article 75. Qui permet au président de la République de prendre des ordonnances pour régler des urgences. Comme cela a été fait depuis des années, ont-ils relevé. « Cette disposition existe dans la Constitution. Le président peut, quand cela est nécessaire, nous soumettre sa volonté afin que nous l’analysions et lui donnions notre quitus », explique le député Salé Polé. Pour son collègue Emmanuel Gbocho, « ce n’est pas la première fois que cela se passe. Et cet article pose le problème de la séparation des pouvoirs. Si c’est essentiel, le président devra venir nous exposer son intention et nous déciderons. Nous l’avons fait cette année ». De fait, face au refus de certains parlementaires de laisser passer l’article litigieux, le président Yves Koné a suspendu la séance pour une durée de 10 minutes. Un temps qui est bien allé au-delà. Une reformulation a été proposée, à la reprise, pour adoption (16 députés présents ont voté pour et quatre se sont abstenus). Avant cette situation, le ministre a exposé sur les motifs du projet. Le budget 2014 est de 4.248.275.741.401 Fcfa. Il s’équilibre en recettes et emplois et connaît une hausse de 9,4% comparativement à celui de 2013. M. Cissé a tenu à rassurer ses hôtes du jour sur plusieurs sujets d’actualité. Concernant singulièrement la vie chère, il a soutenu que des efforts sont en cours pour la combattre efficacement. « Nous travaillons à maîtriser l’inflation. Et je pense que cela peut aider à lutter contre la vie chère », informe-t-il. Pour ce qui est des salaires, il a notifié qu’ils enregistreront une majoration en 2014, comme annoncé par le chef de l’Etat. « Il est prévu 1686,2 milliards F pour la masse salariale. C’est donc une promesse qui sera tenue », assure-t-il. Selon lui, le budget à venir vise entre autres objectifs à soutenir la relance économique et à créer des conditions de vie meilleure pour les populations. Le projet portant règlement du Budget 2012 a été également adopté. Les travaux reprennent, lundi 16 décembre 2013.
Parfait Tadjau