«Le gouvernement actuel a pris des engagements en 2011pour atteindre le quota de 30% de représentativité des femmes dans les instances décisions. Mais 3 ans après, on constate que rien n’a bougé. Où est donc passé la volonté politique ?», s’est interrogée Mme Rachel Gogoua de l’Ong Onef. Elle intervenait, récemment, au cours du séminaire de présentation du plan d’action de la mise en œuvre des recommandations issues de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedef), au Crrae-Umoa Plateau. Mme Koné, membre de l’Ong Onef enfonce le clou en dénonçant les conditions d’accès des femmes à la justice. «Avec tout ce qu’on voit au tribunal, moi je ne vais jamais aller porter plainte si je suis violentée», tranche-t-elle. Avant de se rendre à l’évidence que la question des femmes est subsidiaire pour le régime.
«En 2011, nous étions toutes certaines que les choses allaient bouger dans le sens de l’amélioration des conditions de la femme. Trois ans après, nous sommes très loin du compte. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des engagements, nous faire applaudir et puis revenir des années plus tard sans rien», a déploré la représentante du gouvernement. Pour le reste, elle a présenté le plan d’action de mise en œuvre de la Cedef dont les grandes lignes sont : la vulgarisation et la diffusion de la Cedef ; les réformes législatives, juridiques et l’application effective des lois et règlements ; le renforcement des structures de prise en charge et des capacités des acteurs de lutte contre les violences basées sur le genre ; la coordination et le suivi-évaluation ; le plan de communication. Le budget de cette opération est de 289,4 millions F Cfa.
Bruno Kouadio
«En 2011, nous étions toutes certaines que les choses allaient bouger dans le sens de l’amélioration des conditions de la femme. Trois ans après, nous sommes très loin du compte. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des engagements, nous faire applaudir et puis revenir des années plus tard sans rien», a déploré la représentante du gouvernement. Pour le reste, elle a présenté le plan d’action de mise en œuvre de la Cedef dont les grandes lignes sont : la vulgarisation et la diffusion de la Cedef ; les réformes législatives, juridiques et l’application effective des lois et règlements ; le renforcement des structures de prise en charge et des capacités des acteurs de lutte contre les violences basées sur le genre ; la coordination et le suivi-évaluation ; le plan de communication. Le budget de cette opération est de 289,4 millions F Cfa.
Bruno Kouadio
