Certains élèves, qui voulaient aller plus tôt que prévu pour les congés de Noël, ont perturbé les cours, hier, dans la ville de Daloa.
Il n’y pas eu cours, hier, dans les écoles de Daloa. Pressés d’aller en congé de Noël, officiellement prévu pour le 20 décembre prochain, des élèves ont bloqué les cours dans tous les établissements. Le bilan fait état d’un véhicule endommagé et deux élèves arrêtés. Que s’est-il passé ? Peu après 9 heures, les premiers coups de sifflet ont retenti. Les collèges privés sont pris comme points de départ des mouvements qui ont vite atteint les établissements publics des lycées 1 et 3 dans un premier temps. Ensuite, la furie s’est emparée des lycées 2 et 4 avant d’atteindre le collège moderne et toutes les autres écoles de la ville. Les instigateurs, sifflets à la bouche, jetaient des pierres sur les toits des classes. L’idée était de décourager leurs camarades qui résistaient à leurs appels. Déjà à 10h, les salles de classes se vidaient. Les élèves et les professeurs sortaient dans la débandade. Ces mouvements étaient émaillés de heurts par moments. Au quartier Tazibouo, un employé d’une téléphonie mobile en mission à Daloa, surpris par ces mouvements, a été blessé au pied par des jets de pierres. Le lieutenant Diabaté Adama, chef de sécurité des Forces républicaines (Frci), sortant de chez lui, tombe sur la scène. Voulant apporter du secours au blessé, il a été pris à partie par les élèves. Si l’officier s’en est sorti, ce n’est pas le cas de son véhicule dont la vitre arrière gauche a volé en éclats. La course-poursuite qui s’en est suivie s’est soldée par l’arrestation de deux élèves manifestants. «Ils ont été remis à la préfecture de police qui se chargera de la suite à donner à leur comportement», a soutenu l’officier qui veut rapidement voir sa vitre remise en l’état. Pour Bamba K., professeur dans un lycée de la place, c’est toute une semaine de cours qui sera perdue par la faute de ces élèves frondeurs. Au moment où nous mettions sous presse, les chefs d’établissements de la ville étaient en conclave pour déterminer la conduite à tenir.
Bayo Fatim à Daloa
Il n’y pas eu cours, hier, dans les écoles de Daloa. Pressés d’aller en congé de Noël, officiellement prévu pour le 20 décembre prochain, des élèves ont bloqué les cours dans tous les établissements. Le bilan fait état d’un véhicule endommagé et deux élèves arrêtés. Que s’est-il passé ? Peu après 9 heures, les premiers coups de sifflet ont retenti. Les collèges privés sont pris comme points de départ des mouvements qui ont vite atteint les établissements publics des lycées 1 et 3 dans un premier temps. Ensuite, la furie s’est emparée des lycées 2 et 4 avant d’atteindre le collège moderne et toutes les autres écoles de la ville. Les instigateurs, sifflets à la bouche, jetaient des pierres sur les toits des classes. L’idée était de décourager leurs camarades qui résistaient à leurs appels. Déjà à 10h, les salles de classes se vidaient. Les élèves et les professeurs sortaient dans la débandade. Ces mouvements étaient émaillés de heurts par moments. Au quartier Tazibouo, un employé d’une téléphonie mobile en mission à Daloa, surpris par ces mouvements, a été blessé au pied par des jets de pierres. Le lieutenant Diabaté Adama, chef de sécurité des Forces républicaines (Frci), sortant de chez lui, tombe sur la scène. Voulant apporter du secours au blessé, il a été pris à partie par les élèves. Si l’officier s’en est sorti, ce n’est pas le cas de son véhicule dont la vitre arrière gauche a volé en éclats. La course-poursuite qui s’en est suivie s’est soldée par l’arrestation de deux élèves manifestants. «Ils ont été remis à la préfecture de police qui se chargera de la suite à donner à leur comportement», a soutenu l’officier qui veut rapidement voir sa vitre remise en l’état. Pour Bamba K., professeur dans un lycée de la place, c’est toute une semaine de cours qui sera perdue par la faute de ces élèves frondeurs. Au moment où nous mettions sous presse, les chefs d’établissements de la ville étaient en conclave pour déterminer la conduite à tenir.
Bayo Fatim à Daloa
