Comme l’année dernière, l’Interprofession avicole de Côte d’Ivoire (Ipravi) promet que le marché sera approvisionné. Les consommateurs de poulets pourront donc en acheter, mais les prix restent à désirer.
Dans quelques jours, les Ivoiriens célébreront les fêtes de Noël et de nouvel an. Ces évènements sont des moments festifs et de retrouvailles. Comme à toutes les fêtes, la viande de poulet est très consommée et donc le poulet est très demandé. Et très souvent, la demande est plus forte que l’offre. D’où les pénuries qui sont souvent observées à ces moments de grandes réjouissances et de partage. Mais il y a aussi que les prix d’achat connaissent une telle flambée qui font hésiter, et les vendeurs se retrouvent avec toute leur « basse cour », Bref. Cette année, selon l’Interprofession avicole de Côte d’Ivoire (Ipravi), toutes les dispositions ont été prises pour répondre à l’attente de la clientèle. Dans un entretien qu’il nous a accordé, Ouattara Yélorssigué, secrétaire permanent de l’Interprofession précise que tous les aviculteurs sont mobilisés sur toute l’étendue du territoire national. « Nous avons toujours montré la preuve de notre capacité à l’approche des fêtes de fin d’année. L’année dernière, il n’y a pas eu de problème d’approvisionnement. Bien au contraire, beaucoup d’opérateurs n’ont pas pu écouler leur production. Les coûts n’étaient pas élevés. Car l’offre était abondante », a-t-il indiqué. A l’en croire, les Ivoiriens ne devraient donc pas se faire de souci pour cette fin d’année. Les sites d’élevages sur la route de Dabou, Bassam et la grande zone d’Agnibilékrou font le convoyage actuellement des poulets sur les différents marchés vers les différents marchés de la capitale économique et dans les villes de l’intérieur du pays. La production avicole cette année, a connu une hausse par rapport à l’année dernière. « L’année dernière, nous avions plus de 6 millions de poulets pour les fêtes de fin d’année, contre 5 millions en 2011. Nous venons d’une grande mission dans la zone d’Agnibilékrou. Je peux vous dire que tout est fin prêt en ce qui concerne l’approvisionnement des marchés. Cette année, nous aurons une hausse de 20 à 23% par rapport à l’année dernière », a expliqué le responsable de l’Ipravi. Selon lui, les prix devraient être abordables compte retenu de l’abondance de la production. A Abidjan, mes prix du poulet de chair vont de 2300 à 2450 FCFA. Le prix de la pondeuse oscille entre 3.200 et 3400 Fcfa. A l’intérieur du pays, les prix varient de 3.000 à 3500 FCFA. «Il y a un vrai dynamisme dans la filière. Nous nous sommes engagés à produire suffisamment. Cette année, l’abondance de la production va forcement amener les producteurs à proposer des prix abordables au risque de se retrouver avec des poulets invendus après les fêtes », a dit Ouattara Yélorssigué. L’année dernière, le gouvernement a mis en place une stratégie de développement de la filière avicole afin que la Côte d’Ivoire soit autosuffisante en volaille. Ce plan stratégique de relance a été adopté en Conseil des ministres et aujourd’hui, nous voyons le résultat. La Côte d’Ivoire est en train de s’auto-suffire en volailles.
B.SORO
Dans quelques jours, les Ivoiriens célébreront les fêtes de Noël et de nouvel an. Ces évènements sont des moments festifs et de retrouvailles. Comme à toutes les fêtes, la viande de poulet est très consommée et donc le poulet est très demandé. Et très souvent, la demande est plus forte que l’offre. D’où les pénuries qui sont souvent observées à ces moments de grandes réjouissances et de partage. Mais il y a aussi que les prix d’achat connaissent une telle flambée qui font hésiter, et les vendeurs se retrouvent avec toute leur « basse cour », Bref. Cette année, selon l’Interprofession avicole de Côte d’Ivoire (Ipravi), toutes les dispositions ont été prises pour répondre à l’attente de la clientèle. Dans un entretien qu’il nous a accordé, Ouattara Yélorssigué, secrétaire permanent de l’Interprofession précise que tous les aviculteurs sont mobilisés sur toute l’étendue du territoire national. « Nous avons toujours montré la preuve de notre capacité à l’approche des fêtes de fin d’année. L’année dernière, il n’y a pas eu de problème d’approvisionnement. Bien au contraire, beaucoup d’opérateurs n’ont pas pu écouler leur production. Les coûts n’étaient pas élevés. Car l’offre était abondante », a-t-il indiqué. A l’en croire, les Ivoiriens ne devraient donc pas se faire de souci pour cette fin d’année. Les sites d’élevages sur la route de Dabou, Bassam et la grande zone d’Agnibilékrou font le convoyage actuellement des poulets sur les différents marchés vers les différents marchés de la capitale économique et dans les villes de l’intérieur du pays. La production avicole cette année, a connu une hausse par rapport à l’année dernière. « L’année dernière, nous avions plus de 6 millions de poulets pour les fêtes de fin d’année, contre 5 millions en 2011. Nous venons d’une grande mission dans la zone d’Agnibilékrou. Je peux vous dire que tout est fin prêt en ce qui concerne l’approvisionnement des marchés. Cette année, nous aurons une hausse de 20 à 23% par rapport à l’année dernière », a expliqué le responsable de l’Ipravi. Selon lui, les prix devraient être abordables compte retenu de l’abondance de la production. A Abidjan, mes prix du poulet de chair vont de 2300 à 2450 FCFA. Le prix de la pondeuse oscille entre 3.200 et 3400 Fcfa. A l’intérieur du pays, les prix varient de 3.000 à 3500 FCFA. «Il y a un vrai dynamisme dans la filière. Nous nous sommes engagés à produire suffisamment. Cette année, l’abondance de la production va forcement amener les producteurs à proposer des prix abordables au risque de se retrouver avec des poulets invendus après les fêtes », a dit Ouattara Yélorssigué. L’année dernière, le gouvernement a mis en place une stratégie de développement de la filière avicole afin que la Côte d’Ivoire soit autosuffisante en volaille. Ce plan stratégique de relance a été adopté en Conseil des ministres et aujourd’hui, nous voyons le résultat. La Côte d’Ivoire est en train de s’auto-suffire en volailles.
B.SORO