Abidjan - Le chercheur ivoirien, Wah Kouadio, dépeint le phénomène de la corruption et de la fraude dans le secteur de l’agro-industrie en Côte d’Ivoire, dans sa thèse de Doctorat unique en Criminologie, soutenue mardi à l’Université Felix Houphouët Boigny d’Abidjan.
Selon l'impétrant qui reçu la mention très honorable, « la Côte d'Ivoire s'est heurtée aux pratiques de corruption et de fraude dans sa volonté de réaliser par elle-même, sa croissance socio-économique par des investissements publics dans la création des sociétés publiques au niveau des secteurs stratégiques, dont le secteur agricole ».
Malheureusement, ces pratiques illégales ont abouti à des résultats contreproductifs notamment « la faillite de la plupart des sociétés agricoles publiques ».
M. Kouadio a illustré non seulement, son argumentation par des décisions de justice rendues suite à des procès à cet effet, mais aussi par les différents classements faits par des institutions internationales comme la Banque mondiale, l'ONG Transparency international.
Dans cette étude, il s'est agi pour Wah Kouadio, de « connaître les facteurs qui rendent compte de ces pratiques dans le secteur agro-industriel ivoirien et leurs conséquences ».
Il est convenu au terme de ses recherches que les « facteurs socio-économiques, culturels et institutionnels, mais aussi des facteurs individuels et rationnel » sont à l'origine de ces comportements inciviques. Car, explique-t-il, « il y a des facteurs d'ordre individuel et rationnel à l'origine du passage à l'acte par les auteurs de ces pratiques ».
Pourtant, « les études en sciences sociales sur ces pratiques ont souvent expliqué celles-ci par des pesanteurs d'ordre socioculturel et institutionnel en occultant leurs auteurs qui prennent en fait la décision de commettre ces actes », a poursuivi le chercheur, parrainé par Dr Karim Kouyaté.
C'est pourquoi, M. Kouadio estime que de nouvelles études doivent être menées et se focaliser particulièrement sur « les auteurs afin de permettre une véritable lutte préventive et répressive qui puisse mettre au laxisme et à l'impunité des auteurs ».
Le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara a nommé le 19 novembre dernier, le magistrat, René François Aphing Kouassi à la tête de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, créée le 20 septembre, en plus du Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités.
La Côte d'Ivoire a perdu six places dans l'Indice de perception de la corruption 2013 de Transparency International publié le mardi 3 décembre, en passant du 130e au 136e pays le plus corrompu au monde.
Dans son rapport, Transparency International rappelle que les abus de pouvoir, les transactions secrètes et les commissions occultes continuent à faire des ravages partout dans le monde.
La Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption, selon des études menées par des institutions financières internationales et d'autres partenaires au développement.
Le classement 2012 de l'Indice de perception de la corruption publié par Transparency International classait le pays au 130ème rang sur 180 pays avec un score de 29 sur 100.
Ce rang était en progrès par rapport au classement de 2011 dans lequel, il occupait la 154ème place sur 182 pays avec une note de 22 sur 100.
JBK/ls/APA
Selon l'impétrant qui reçu la mention très honorable, « la Côte d'Ivoire s'est heurtée aux pratiques de corruption et de fraude dans sa volonté de réaliser par elle-même, sa croissance socio-économique par des investissements publics dans la création des sociétés publiques au niveau des secteurs stratégiques, dont le secteur agricole ».
Malheureusement, ces pratiques illégales ont abouti à des résultats contreproductifs notamment « la faillite de la plupart des sociétés agricoles publiques ».
M. Kouadio a illustré non seulement, son argumentation par des décisions de justice rendues suite à des procès à cet effet, mais aussi par les différents classements faits par des institutions internationales comme la Banque mondiale, l'ONG Transparency international.
Dans cette étude, il s'est agi pour Wah Kouadio, de « connaître les facteurs qui rendent compte de ces pratiques dans le secteur agro-industriel ivoirien et leurs conséquences ».
Il est convenu au terme de ses recherches que les « facteurs socio-économiques, culturels et institutionnels, mais aussi des facteurs individuels et rationnel » sont à l'origine de ces comportements inciviques. Car, explique-t-il, « il y a des facteurs d'ordre individuel et rationnel à l'origine du passage à l'acte par les auteurs de ces pratiques ».
Pourtant, « les études en sciences sociales sur ces pratiques ont souvent expliqué celles-ci par des pesanteurs d'ordre socioculturel et institutionnel en occultant leurs auteurs qui prennent en fait la décision de commettre ces actes », a poursuivi le chercheur, parrainé par Dr Karim Kouyaté.
C'est pourquoi, M. Kouadio estime que de nouvelles études doivent être menées et se focaliser particulièrement sur « les auteurs afin de permettre une véritable lutte préventive et répressive qui puisse mettre au laxisme et à l'impunité des auteurs ».
Le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara a nommé le 19 novembre dernier, le magistrat, René François Aphing Kouassi à la tête de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, créée le 20 septembre, en plus du Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités.
La Côte d'Ivoire a perdu six places dans l'Indice de perception de la corruption 2013 de Transparency International publié le mardi 3 décembre, en passant du 130e au 136e pays le plus corrompu au monde.
Dans son rapport, Transparency International rappelle que les abus de pouvoir, les transactions secrètes et les commissions occultes continuent à faire des ravages partout dans le monde.
La Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption, selon des études menées par des institutions financières internationales et d'autres partenaires au développement.
Le classement 2012 de l'Indice de perception de la corruption publié par Transparency International classait le pays au 130ème rang sur 180 pays avec un score de 29 sur 100.
Ce rang était en progrès par rapport au classement de 2011 dans lequel, il occupait la 154ème place sur 182 pays avec une note de 22 sur 100.
JBK/ls/APA