• Excellence, madame le premier ministre, représentant son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal,
• Monsieur le Ministre de la Décentralisation du Benin, pays assurant la présidence de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA,
• Monsieur le Président de la commission de l’UEMOA,
• Mesdames et Messieurs les Ministres et membres de Gouvernement,
• Madame le Chef de la délégation de l’union européenne,
• Mesdames et Messieurs les présidents des faitières régionales et nationales d’élus locaux,
• Messieurs les Directeurs Nationaux de la décentralisation,
• Monsieur le Président de l’UAEL
• Monsieur le Maire de Dakar, Président de CGLUA,
• Madame la Présidente des femmes élues locales du CCT,
• Monsieur le conseiller régional de la coopération pour l’Afrique de l’ouest,
• Messieurs les directeurs des agences de coopération transfrontalières,
• Mesdames et Messieurs les représentants de la presse,
• Honorables invités, en vos rang, grade et qualité,
A la suite de Monsieur le Maire de la Ville de Dakar et de Monsieur le Président de l’UAEL, qui nous ont précède a cette tribune, nous voudrions vous saluer et souhaiter individuellement la bienvenue, a chacune et chacun d’entre vous, pour votre présence aux assises de la présente conférence et ce au nom du bureau, du conseil des collectivités territoriales de l’espace UEMOA, des membres, ainsi qu’en notre nom propre.
En venant a cette rencontre, vous renouvelez pour certains l’intérêt que vous portez au développement de notre sous-région, à travers ses collectivités décentralisées, et pour d’autres, vous renforcez les attentes que notre faitière suscite.
Nous vous en sommes infiniment reconnaissants.
Et nous voudrions saluer particulièrement le gouvernement sénégalais qui, aujourd’hui encore, confirme son attachement au développement local et a la décentralisation, par l’accueil chaleureux qui nous a été réserve, sur ces belles terres de la Terranga, terres témoins et terres vestiges de grands événements de l’histoire de l’Afrique de l’ouest.
Excellence Madame le Premier Ministre, votre présence à nos cotés ce matin, finit de rassurer sur l’intérêt que votre gouvernement accorde aux questions de gouvernance participative et de décentralisation.
Le Sénégal, est un patent exemple de décentralisation et bien d’observateurs, à juste titre, ne cessent de le souligner.
Le conseil des collectivités territoriales de l’espace UEMOA, veut bâtir avec toutes les meilleures pratiques, dont celle de votre pays, dont nous voudrions, avec votre permission saluer et féliciter les élus locaux pour les efforts et les résultats obtenus, autour des politiques nationales de développement des territoires, parmi eux, plus particulièrement, notre frère et ami, monsieur le maire de la ville de Dakar, Kalhifa Sall, qui est également le Président de CGLUA, depuis la 6ème édition des Africités, tenue ici a Dakar, en décembre 2012.
Dakar a également abrité la naissance du global local forum, qui s’est positionne comme un partenaire de choix pour notre faitière.
Mesdames et Messieurs, notre gratitude et celle des collectivités territoriales de notre conseil vont également a l’endroit de son Excellence monsieur le Président du Benin, Président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, son Excellence le Docteur YAHI Boni, qui nous a renouvelé son soutien et celui de l’ensemble de nos chefs d’Etat, à la faveur de notre 4eme ag, tenue à Cotonou, en octobre dernier. Nous lui en sommes infiniment reconnaissants et résolument engages à collaborer avec lui.
Notre conseil, voulu et créé par les chefs d’Etat de la Région, a pour vocation « d’infléchir les programmes de l’UEMOA par une meilleure prise en compte des territoires et donner des moyens directs d’actions aux collectivités territoriales en matière d’intégration régionale ».
C’est le lieu pour nous de réitérer notre reconnaissance a monsieur le Président de la commission, son excellence CHEICKE HADJIBOU SOUMARE, dont le soutien permanent et l’engagement personnel contribuent, inéluctablement à la réalisation de notre feuille de route.
Depuis sa création, le CCT bénéficie de la mobilisation et de l’accompagnement d’importants partenaires techniques et financiers, ainsi que de nombreuses faitières nationales, régionales et internationales.
C’est dans cette dynamique qu’une convention de partenariat technique et financier a été signée le 23 mars 2013, à Abidjan entre le conseil des collectivités territoriales et des partenaires au développement que sont la confédération suisse et global local forum. Cette convention vise à rapprocher les peuples et créer des points de suture entre les espaces frontaliers à travers la réalisation de projets intégrateurs structurants.
Qu’il nous soit permis de leur renouveler notre gratitude et leur réaffirmer notre ferme engagement à bâtir avec leur appui, une sous-région émergente, dans laquelle, le rôle et l’action des collectivités territoriales sont renforces et ou les dynamiques nationales soutenues appellent un progrès partage et participatif, au bénéfice de nos populations.
La communauté de ces partenaires dont l’appui a amorce la mise en œuvre d’outils programmatiques et l’identification de projets multi acteurs à fort potentiel intégrateur, traduit également l’enjeu de nos missions.
• l’Union européenne
• la coopération suisse,
• global local forum
• CGLUA
• Cités Unies de France
• le RECIFAD
• le FENU
• la coopération française
qui nous accompagnent depuis un bon moment. Tous ou presque, ici représentés à un haut niveau, reçoivent les salutations et la reconnaissance du CCT/UEMOA.
« La coopération transfrontalière, levier pour le développement et la paix : les territoires construisent par-delà les frontières », le thème central des présentes assises vient interroger nos initiatives locales et multilatérales.
Notre continent secoue par des crises et guerres multiformes auxquelles n’échappe malheureusement pas notre sous-région, doit se doter d’instruments stratégiques partages de prévention, afin de renforcer sa stabilité et mieux assurer son développement.
Pour se faire, les autorités locales doivent jouer un rôle de choix, fort des délégations de pouvoir de la part des états centraux, a même de leur permettre de maintenir leurs territoires dans la cohésion, laquelle cohésion devra s’arrimer à l’équité, l’égalité des chances, l’accès aux services de base et la prospérité des peuples.
Il s’agit donc pour nous de créer les conditions d’agir localement quand nous pensons globalement.
Mais cela ne peut se faire en autarcie et encore moins sans ouverture, sans intégration, sans partage et sans une véritable mutualisation des efforts ; des expériences ; des bonnes pratiques et le développement d’actions intégrées, aussi bien entre les collectivités et les états, que les projets et les programmes spécifiques capables de développer une vraie solidarité et renforcer la cohésion sociale et l’intégration de nos peuples.
Nos travaux devront donc produire de la matière afin de proposer des pistes d’action prioritaires pour les états et collectivités territoriales de l’ouest africain, et surtout d’affirmer la nécessite de cette approche régionale innovante à l’interface du local et du global.
Cette conférence est pour nous l’occasion de :
➢ de développer des programmes et projets inter collectivités et inter pays par la création de fora nationaux pour des questions spécifiques, notamment celle de la sécurité urbaine,
➢ renforcer la coopération des élus locaux avec les organisations telles que : Interpol ; les commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation des ALPC ; etc.
➢ restaurer et organiser l’informel transfrontalier qui renferme une économie dormante et qui malheureusement affaiblit les échanges en fragilisant aussi bien la stabilité économique que politique de nos pays, car laissée aux mains de trafiquants et contrebandiers, qui sévissent tant a l’intérieur qu’à l’extérieur de nos territoires et surtout dans les corridors transnationaux.
Nos assises devront aboutir à l’opérationnalisation du programme de coopération transfrontalière finance par la coopération suisse dont nous voudrions saluer l’action et à laquelle nous témoignons notre reconnaissance, a travers le directeur de la division Afrique de l’ouest du développement et de la coopération, son excellence HANSJURG AMBUHL.
Comme nous l’avons dit à Cotonou, « il faut trouver et construire une voie africaine et sous régionale du développement durable de nos territoires, en prélude à l’émergence inéluctable de nos pays. » et la coopération transfrontalière se présente comme une opportunité réelle à cette voie.
Puissions-nous l’emprunter méthodiquement, intelligemment et avec détermination en mutualisant nos initiatives et nos bonnes pratiques, afin de garantir la paix et la sécurité dans nos territoires, socles de la cohésion de nos pays et de notre sous-région.
Excellence Madame le Premier Ministre, honorables invites, mesdames et messieurs, c’est non sans vous renouveler la gratitude de notre jeune conseil, que nous voudrions exprimer l’espoir de voir sortir de cette conférence des conclusions et recommandations, qui feront avancer l’intégration de nos peuples.
Je vous remercie !