La rencontre régionale sur la mise en œuvre des chantiers de développement territorial dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a lieu du 12 au 14 mai 2016 à Grand-Bassam. A la cérémonie d’ouverture de l’événement, en tant que président du Conseil des collectivités territoriales de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Cct-Uemoa), Albert François Amichia, par ailleurs maire de la commune de Treichville, a noté le jeudi 12 mai 2016 que cette rencontre « revêt une importance capitale, car elle met en évidence le pragmatisme et les réponses apportées par notre Union en matière de développement communautaire ». Pour lui, le Cct-Uemoa ne peut que s’en réjouir car leur mise en œuvre est en faveur des populations. « Le Cct, sous l’impulsion de la Commission de l’Uemoa, a pu mobiliser d’importants partenaires au développement dont l’appui nous permet de figurer dans l’agenda des 21 solutions pour la lutte contre les changements climatiques et le mécanisme communautaire de financement des collectivités territoriales, que nous sommes en train de mettre en place, ne manquera pas de mobiliser d’importances ressources. Ce mécanisme a pour objectif de, non seulement mobiliser les financements additionnels pour la mise en œuvre des politiques d’accès aux services publics locaux, mais aussi de lutter contre les changements climatiques dans une zone qui compte plus de 3 000 collectivités territoriales. (…) C’est une opportunité inouïe pour les collectivités territoriales de participer à la mise en œuvre des chantiers de développement territorial qui sont l’objet de la rencontre dont les attentes sont nombreuses. Le développement territorial requiert un niveau de décentralisation mélioratif. Le Cct-Uemoa a produit un livre blanc sur la décentralisation financière pour laquelle, ses élus requièrent une prise en charge de certaines recommandations. La principale recommandation invite les Etats à allouer au moins 20% de leurs ressources aux collectivités territoriales, afin qu’elles soient aux côtés de nos gouvernements centraux, un levier fort et un atout de choix pour une émergence économique et une stabilité pérenne », a expliqué Amichia. Il a souligné, par la même occasion, qu’en Ouganda, ce sont 30% des ressources de l’Etat qui sont allouées aux collectivités territoriales. C’est pourquoi, il a demandé à Hamed Bakayoko, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et président de la cérémonie d’ouverture de la rencontre, d’être leur avocat auprès du président de la République, Alassane Ouattara.
Notons que cette rencontre est une initiative de la Commission de l’Uemoa.
Alex A
Notons que cette rencontre est une initiative de la Commission de l’Uemoa.
Alex A