Le 2ème congrès ordinaire de l’Union pour la démocratie et la paix de Côte d’Ivoire (Udpci) s’est ouvert, hier, à la Fondation Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro. La formation politique que dirige Albert Toikeusse Mabri fait l’objet de convoitise.
Opposants et alliés de l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) lui font les yeux doux en vue de plaire à cette formation que préside Albert Toikeusse Mabri. Hier, alors que celle-ci leur a accordé le pupitre, pour des allocutions, à l’occasion de son 2ème congrès ordinaire, à Yamoussoukro, ils lui ont fait des avances soutenues. Les courtisans sont le Front populaire ivoirien (Fpi) et le Parti ivoirien des travailleurs (Pit), d’une part. De l’autre, le Rassemblement des républicains et le Mouvement des forces d’avenir (Mfa). Les premiers mettant en jeu la réconciliation nationale disent, respectivement attendre de l’Udpci qu’elle soutienne «les états généraux de la République» et « la convention nationale». Alphonse Douati, vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi) chargé du suivi de l’action gouvernementale, a proposé à nouveau l’idée que la direction de son parti présente comme un moyen de décrispation de la situation socio-politique. L’ancien ministre de l’Agriculture sous Laurent Gbagbo a jugé nécessaire un dialogue avec le parti au pouvoir. «Car, selon lui, la réconciliation n’a de sens que si elle réunit les antagonistes d’hier». Le second socialiste à la cérémonie, le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) était représenté par son secrétaire général adjoint, Aristide Barome. Il a exposé le même souci de réconcilier par des discussions mais d’un autre type : le dialogue national. Il devrait à l’en croire amener les Ivoiriens à obtenir un «consensus minimal» pour l’édification d’une Côte d’Ivoire unie. Le Pit d’Aka Ahizi a, pour finir, invité l’Union à l’accompagner dans son ambition.
En face des opposants, le Rassemblement des républicains (Rdr) et le Mouvement des forces d’avenir (Mfa), alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont mis dans la balance leur communauté de philosophie et d’action politique. Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr a indiqué que l’Udpci est un «parti qui compte» dans leur alliance et sur l’échiquier national. Elle est, selon lui, un «parti d’avant-garde» et son président «l’un des grands artisans» du Rhdp. Pour l’orateur, par ailleurs conseiller spécial du Président Alassane Ouattara, Albert Toikeusse Mabri a fait «œuvre utile» dans l’adoption du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvre très endetté (Ptte). Entre autres «succès» qu’il a vantés, les deux visites d’Etat du président de la République dans la région de l’Ouest ivoirien, le vote des députés Udpci des lois portant nationalité, apatridie, foncier et celle sur la famille. A l’instar de M. Soumahoro, qui l'a exhorté à aller "ensemble" à la présidentielle, Pascal Angui Téhua, secrétaire général du Mfa, a salué le rôle prépondérant de l’hôte dans la cohésion de l’alliance houphouétiste. Le Mfa et l’Udpci sont, d’après lui, deux «juniors» qui doivent «bâtir un pôle particulier» dans le Rhdp. Selon lui, s’ils étaient complices, ils parviendraient à installer l' "éveil politique et social" en leur sein.
Bidi Ignace, envoyé spécial à Yamoussoukro
Opposants et alliés de l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) lui font les yeux doux en vue de plaire à cette formation que préside Albert Toikeusse Mabri. Hier, alors que celle-ci leur a accordé le pupitre, pour des allocutions, à l’occasion de son 2ème congrès ordinaire, à Yamoussoukro, ils lui ont fait des avances soutenues. Les courtisans sont le Front populaire ivoirien (Fpi) et le Parti ivoirien des travailleurs (Pit), d’une part. De l’autre, le Rassemblement des républicains et le Mouvement des forces d’avenir (Mfa). Les premiers mettant en jeu la réconciliation nationale disent, respectivement attendre de l’Udpci qu’elle soutienne «les états généraux de la République» et « la convention nationale». Alphonse Douati, vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi) chargé du suivi de l’action gouvernementale, a proposé à nouveau l’idée que la direction de son parti présente comme un moyen de décrispation de la situation socio-politique. L’ancien ministre de l’Agriculture sous Laurent Gbagbo a jugé nécessaire un dialogue avec le parti au pouvoir. «Car, selon lui, la réconciliation n’a de sens que si elle réunit les antagonistes d’hier». Le second socialiste à la cérémonie, le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) était représenté par son secrétaire général adjoint, Aristide Barome. Il a exposé le même souci de réconcilier par des discussions mais d’un autre type : le dialogue national. Il devrait à l’en croire amener les Ivoiriens à obtenir un «consensus minimal» pour l’édification d’une Côte d’Ivoire unie. Le Pit d’Aka Ahizi a, pour finir, invité l’Union à l’accompagner dans son ambition.
En face des opposants, le Rassemblement des républicains (Rdr) et le Mouvement des forces d’avenir (Mfa), alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont mis dans la balance leur communauté de philosophie et d’action politique. Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr a indiqué que l’Udpci est un «parti qui compte» dans leur alliance et sur l’échiquier national. Elle est, selon lui, un «parti d’avant-garde» et son président «l’un des grands artisans» du Rhdp. Pour l’orateur, par ailleurs conseiller spécial du Président Alassane Ouattara, Albert Toikeusse Mabri a fait «œuvre utile» dans l’adoption du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvre très endetté (Ptte). Entre autres «succès» qu’il a vantés, les deux visites d’Etat du président de la République dans la région de l’Ouest ivoirien, le vote des députés Udpci des lois portant nationalité, apatridie, foncier et celle sur la famille. A l’instar de M. Soumahoro, qui l'a exhorté à aller "ensemble" à la présidentielle, Pascal Angui Téhua, secrétaire général du Mfa, a salué le rôle prépondérant de l’hôte dans la cohésion de l’alliance houphouétiste. Le Mfa et l’Udpci sont, d’après lui, deux «juniors» qui doivent «bâtir un pôle particulier» dans le Rhdp. Selon lui, s’ils étaient complices, ils parviendraient à installer l' "éveil politique et social" en leur sein.
Bidi Ignace, envoyé spécial à Yamoussoukro