Le gouvernement ivoirien et le Front populaire ivoirien (Fpi) se sont accordés sur les modalités de retour sécurisé des cadres de l’ancien parti au pouvoir, en exil.
Le Front populaire ivoirien (Fpi) plaide pour le retour de ses cadres et militants exilés. Hier, au cours d’une rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, au Plateau, l’ancien ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan qui conduisait la délégation de son parti a dit être venu obtenir des garanties quant au retour imminent de certains membres du Fpi. « Nous sommes venus rencontrer le ministre Hamed Bakayoko pour parler du retour sécurisé des exilés et des refugiés. Nous nous sommes mis d’accord sur les modalités de ce retour sécurisé », a indiqué Michel Amani, au sortir d’une audience qui aura duré environ une heure. Il s’est félicité des garanties données et les engagements pris par Hamed Bakayoko. « Le ministre nous a rassurés de la prise en compte de nos modalités. Nous sommes satisfaits », s’est-il réjoui. Estimant que cette rencontre avec les cadres du Fpi va décrisper l’atmosphère politique, le ministre de l’Intérieur a promis qu’aucun exilé ou refugié ne sera arrêté à son retour. « Le président a donné des instructions pour aider tous ceux qui veulent revenir dans leur pays. Tous ceux qui sont rentrés, aucun n’a été arrêté. Et tous ceux qui viendront, aucun ne sera arrêté », a fait savoir M. Bakayoko. Et de s’étonner que « Assoa Adou est en exil pendant qu’Amani Michel est en Côte d’Ivoire. Dites leur de revenir car personne ne sera arrêté ». S’agissant des discours de certains cadres du parti de Laurent Gbagbo, Hamed Bakayoko a souhaité que les propos tenus ne replongent pas la Côte d’Ivoire dans les moments de la crise. « Nous avons le devoir et la responsabilité de veiller à cela. La crise a éprouvé beaucoup de régions. Ces régions sont donc réfractaires à certains discours. Il faut faire attention. Nos propos doivent aller dans le sens de l’apaisement et de la réconciliation», a-t-il sensibilisé.
ED (stagiaire)
Le Front populaire ivoirien (Fpi) plaide pour le retour de ses cadres et militants exilés. Hier, au cours d’une rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, au Plateau, l’ancien ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan qui conduisait la délégation de son parti a dit être venu obtenir des garanties quant au retour imminent de certains membres du Fpi. « Nous sommes venus rencontrer le ministre Hamed Bakayoko pour parler du retour sécurisé des exilés et des refugiés. Nous nous sommes mis d’accord sur les modalités de ce retour sécurisé », a indiqué Michel Amani, au sortir d’une audience qui aura duré environ une heure. Il s’est félicité des garanties données et les engagements pris par Hamed Bakayoko. « Le ministre nous a rassurés de la prise en compte de nos modalités. Nous sommes satisfaits », s’est-il réjoui. Estimant que cette rencontre avec les cadres du Fpi va décrisper l’atmosphère politique, le ministre de l’Intérieur a promis qu’aucun exilé ou refugié ne sera arrêté à son retour. « Le président a donné des instructions pour aider tous ceux qui veulent revenir dans leur pays. Tous ceux qui sont rentrés, aucun n’a été arrêté. Et tous ceux qui viendront, aucun ne sera arrêté », a fait savoir M. Bakayoko. Et de s’étonner que « Assoa Adou est en exil pendant qu’Amani Michel est en Côte d’Ivoire. Dites leur de revenir car personne ne sera arrêté ». S’agissant des discours de certains cadres du parti de Laurent Gbagbo, Hamed Bakayoko a souhaité que les propos tenus ne replongent pas la Côte d’Ivoire dans les moments de la crise. « Nous avons le devoir et la responsabilité de veiller à cela. La crise a éprouvé beaucoup de régions. Ces régions sont donc réfractaires à certains discours. Il faut faire attention. Nos propos doivent aller dans le sens de l’apaisement et de la réconciliation», a-t-il sensibilisé.
ED (stagiaire)