Zéphirin Diabré, Président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) et chef de file de l’opposition burkinabè a appelé, dans un entretien accordé à APA, à une « transition pacifique » au Burkina Faso en 2015.
A Abidjan depuis mardi, Zéphirin Diabré a exprimé vendredi dans un entretien à APA, sa volonté de voir son pays, le Burkina Faso, d'aller à une « transition démocratique pacifique » pour éviter au pays des hommes intègres « ce qui se passe ailleurs et que nous regrettons tous ».
Expliquant les raisons de sa présence en Côte d'Ivoire, Zéphirin Diabré a indiqué poursuivre le « le travail d'implantation » de son parti né en 2012 et qui fait, déjà, figure d'épouvantail avec ses « 19 députés, 20 maires et 7000 conseillers municipaux ».
La Côte d'Ivoire, indique-t-il, regorge une forte communauté burkinabè qui a besoin d'attendre ‘' un autre son de cloche''. C'est ce « message de changement » que le président de l'UPC est venu « délivrer » à ses compatriotes vivant sur le sol ivoirien.
Sur la volonté de Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir par la révision de l'article 37 de la Constitution burkinabè fixant les conditions d'éligibilité à la Présidence de la République, Zéphirin Diabré est catégorique. « Au nom de l'alternance, qu'il ait la sagesse de se retirer », insiste-t-il conseillant même que M. Compaoré a toute la latitude de ‘' choisir'' un autre cheval de son écurie pour les échéances de 2015.
Car, explique le président de l'UPC « il faut savoir partir » pour faire la « place » à d'autres compétences burkinabè. Sur la question de l'instauration de la carte consulaire biométrique qui a créé des remous dans le milieu burkinabè, M. Diabré a marqué sa désapprobation.
« Quelle est l'opportunité d'une telle décision dont le caractère impopulaire n'est plus à démontrer ? » a- t-il interrogé avant de dénoncer le « coût élevé » fixé à 7000 FCFA pour une durée de validité de 3 ans.
En proposant le changement au peuple burkinabè, Zéphirin Diabré qui reconnaît , tout de même le « travail colossal » de son adversaire Blaise Compaoré, entend , une fois au pouvoir, « améliorer ce qui a été fait, corriger ce qui a été mal fait et faire ce qui n'a pas été fait ».
Concernant la mise en place du Sénat proposé par Blaise Compaoré et qui divise la classe politique burkinabè, M. Diabré a dit que le pouvoir est sur le point « d'abandonner ce projet » avec la détermination de l'opposition.
Zéphirin Diabré qui a animé plusieurs meetings dans des communes d'Abidjan, achève samedi sa visite en Côte d'Ivoire par une conférence de presse.
HS/ls/APA
A Abidjan depuis mardi, Zéphirin Diabré a exprimé vendredi dans un entretien à APA, sa volonté de voir son pays, le Burkina Faso, d'aller à une « transition démocratique pacifique » pour éviter au pays des hommes intègres « ce qui se passe ailleurs et que nous regrettons tous ».
Expliquant les raisons de sa présence en Côte d'Ivoire, Zéphirin Diabré a indiqué poursuivre le « le travail d'implantation » de son parti né en 2012 et qui fait, déjà, figure d'épouvantail avec ses « 19 députés, 20 maires et 7000 conseillers municipaux ».
La Côte d'Ivoire, indique-t-il, regorge une forte communauté burkinabè qui a besoin d'attendre ‘' un autre son de cloche''. C'est ce « message de changement » que le président de l'UPC est venu « délivrer » à ses compatriotes vivant sur le sol ivoirien.
Sur la volonté de Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir par la révision de l'article 37 de la Constitution burkinabè fixant les conditions d'éligibilité à la Présidence de la République, Zéphirin Diabré est catégorique. « Au nom de l'alternance, qu'il ait la sagesse de se retirer », insiste-t-il conseillant même que M. Compaoré a toute la latitude de ‘' choisir'' un autre cheval de son écurie pour les échéances de 2015.
Car, explique le président de l'UPC « il faut savoir partir » pour faire la « place » à d'autres compétences burkinabè. Sur la question de l'instauration de la carte consulaire biométrique qui a créé des remous dans le milieu burkinabè, M. Diabré a marqué sa désapprobation.
« Quelle est l'opportunité d'une telle décision dont le caractère impopulaire n'est plus à démontrer ? » a- t-il interrogé avant de dénoncer le « coût élevé » fixé à 7000 FCFA pour une durée de validité de 3 ans.
En proposant le changement au peuple burkinabè, Zéphirin Diabré qui reconnaît , tout de même le « travail colossal » de son adversaire Blaise Compaoré, entend , une fois au pouvoir, « améliorer ce qui a été fait, corriger ce qui a été mal fait et faire ce qui n'a pas été fait ».
Concernant la mise en place du Sénat proposé par Blaise Compaoré et qui divise la classe politique burkinabè, M. Diabré a dit que le pouvoir est sur le point « d'abandonner ce projet » avec la détermination de l'opposition.
Zéphirin Diabré qui a animé plusieurs meetings dans des communes d'Abidjan, achève samedi sa visite en Côte d'Ivoire par une conférence de presse.
HS/ls/APA