Bouaké - Des acteurs institutionnels et des organisations de la société civile ont planché du 16 au 19 décembre, à Bouaké, dans le cadre d’un séminaire, sur les problèmes liés au morcellement anarchique des domaines réservés aux services administratifs et aux équipements collectifs, en vue de trouver des solutions aux conflits nés de ces situations.
Les participants au séminaire, initié par la direction régionale de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, en collaboration avec l’USAID (agence américaine de développement), ont identifié et analysé les contours et implications de trois cas spécifiques de morcellement objets de conflits entre des communautés et des attributaires.
Pour résoudre ces problèmes, à savoir, la situation des domaines du marché du quartier d’Air-France III, de l’école primaire d’Ahougnansou III et du marché du quartier zone industriel, ils proposent des plans de plaidoyers dont l’objectif est d’amener le préfet à annuler les lettres d’attribution contestées par les communautés.
Les soixante quinze participants représentant notamment, les services administratifs, les parents d’élèves, les commerçants et les organisations de la société civile, ont aussi élaboré des messages devant figurer sur des supports de communication pour sensibiliser au respect du domaine public.
A l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général de la préfecture de Bouaké, M. Kouassi Koua Emmanuel, a indiqué que la préfecture attendait beaucoup de ces échanges.
L’espace réservé pour la construction du marché d’Air-France III, cas similaire à celui du marché de la Zone, était occupé par plus de trois mille femmes, avant qu’une bonne partie ne soit lotie au profit de quelques personnes privées, avec la complicité de certains agents municipaux, à la faveur de la crise militaro-politique de 2002.
Tous les recours administratifs engagés depuis 2008 par les commerçants, selon la présidente des commerçantes du marché d’Air-France III, Mme Koffi N’Gotta, se sont avérés infructueux.
Il en est de même pour la situation du domaine de l’Ecole primaire publique d’Ahougnansou III où le collectif des parents d’élèves n’a pu obtenir gain de cause à l’issue des différentes démarches qu’il a entreprises, en vue de l’obtention du déguerpissement des occupants de l’espace réservé à l’extension de l’école et pour la réalisation d’autres infrastructures.
D’autres cas de morcellement et d’occupation du domaine public ont été énumérés, à savoir, le site de la station du Centre national de recherche agronomique (CNRA), l’espace du marché de Dar Es Salam, les domaines du lycée classique, du lycée Djibo et du collège moderne Dar Es Salam ainsi que les réserves administratives des quartiers Gnamien-Akakro et Tolakoudiokro.
Un autre séminaire devra se tenir en janvier, en vue de proposer des pistes de solutions plus concrètes aux différents cas.
Les problèmes liés à la gestion du domaine public à Bouaké avaient été examinés par d’autres acteurs pour la première fois, du 8 mai au 21 juin, au cours de trois sessions d’atelier qui avaient été organisés par les initiateurs du présent séminaire, dans le cadre du Programme Côte d’Ivoire Transition Initiative (CITI) de l’USAID/OTI.
(AIP)
Nbf/Ask
Les participants au séminaire, initié par la direction régionale de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, en collaboration avec l’USAID (agence américaine de développement), ont identifié et analysé les contours et implications de trois cas spécifiques de morcellement objets de conflits entre des communautés et des attributaires.
Pour résoudre ces problèmes, à savoir, la situation des domaines du marché du quartier d’Air-France III, de l’école primaire d’Ahougnansou III et du marché du quartier zone industriel, ils proposent des plans de plaidoyers dont l’objectif est d’amener le préfet à annuler les lettres d’attribution contestées par les communautés.
Les soixante quinze participants représentant notamment, les services administratifs, les parents d’élèves, les commerçants et les organisations de la société civile, ont aussi élaboré des messages devant figurer sur des supports de communication pour sensibiliser au respect du domaine public.
A l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général de la préfecture de Bouaké, M. Kouassi Koua Emmanuel, a indiqué que la préfecture attendait beaucoup de ces échanges.
L’espace réservé pour la construction du marché d’Air-France III, cas similaire à celui du marché de la Zone, était occupé par plus de trois mille femmes, avant qu’une bonne partie ne soit lotie au profit de quelques personnes privées, avec la complicité de certains agents municipaux, à la faveur de la crise militaro-politique de 2002.
Tous les recours administratifs engagés depuis 2008 par les commerçants, selon la présidente des commerçantes du marché d’Air-France III, Mme Koffi N’Gotta, se sont avérés infructueux.
Il en est de même pour la situation du domaine de l’Ecole primaire publique d’Ahougnansou III où le collectif des parents d’élèves n’a pu obtenir gain de cause à l’issue des différentes démarches qu’il a entreprises, en vue de l’obtention du déguerpissement des occupants de l’espace réservé à l’extension de l’école et pour la réalisation d’autres infrastructures.
D’autres cas de morcellement et d’occupation du domaine public ont été énumérés, à savoir, le site de la station du Centre national de recherche agronomique (CNRA), l’espace du marché de Dar Es Salam, les domaines du lycée classique, du lycée Djibo et du collège moderne Dar Es Salam ainsi que les réserves administratives des quartiers Gnamien-Akakro et Tolakoudiokro.
Un autre séminaire devra se tenir en janvier, en vue de proposer des pistes de solutions plus concrètes aux différents cas.
Les problèmes liés à la gestion du domaine public à Bouaké avaient été examinés par d’autres acteurs pour la première fois, du 8 mai au 21 juin, au cours de trois sessions d’atelier qui avaient été organisés par les initiateurs du présent séminaire, dans le cadre du Programme Côte d’Ivoire Transition Initiative (CITI) de l’USAID/OTI.
(AIP)
Nbf/Ask