San Pedro – Les saigneurs d'hévéa de Côte d'Ivoire ont décidé de valoriser la filière et le métier de saigneur en s'organisant en association dont les objectifs sont de promouvoir la formation, la sécurité, le bon rendement et la rentabilité du secteur qui est pourvoyeur d'emplois, a indiqué jeudi le secrétaire général de l'association.
Chargés de recueillir la sève qui provient de l'arbre à maturité, les saigneurs jouent un rôle capital dans l'hévéaculture sans pour autant avoir généralement la formation adéquate pour le faire. En plus, ils ne jouissent pas d'une protection particulière dans le cadre de ce travail à risque pour les yeux et n’ont pas souvent une bonne rémunération, a-t-il ajouté.
La création de l'Association professionnelle des saigneurs et métiers annexes de l'hévéa de Côte d'Ivoire (APROSH-CI), le 07 décembre à San Pedro, par une centaine de saigneurs venus de différentes régions de production visait à remédier à ces insuffisances, a indiqué le secrétaire général de l'APROSH-CI, Koudou Antoine.
Selon le SG de l'APROSH-CI, "la garantie de la bonne production et de la bonne productivité de l'hévéa dépend des saigneurs et des encadreurs qui, s'ils sont identifiés, bien formés, bien rémunérés et protégés, vont permettre aux propriétaires des plantations d'hévéa de gagner davantage, parce que les saigneurs et encadreurs auront de meilleurs rendements sans détruire les plantes", a-t-il souligné.
Les premières actions du bureau élu le 7 décembre seront de recenser et d'identifier l'ensemble des saigneurs et travailleurs annexes de l'hévéa, et d'installation des délégations de l'APROSH-CI dans chaque région productrice d'hévéa.
Un appel a été lancé par l'APROSH-CI, à cette occasion, aux jeunes de Côte d'Ivoire pour qu'ils s'intéressent au métier de saigneur, jugé pourvoyeur d'emplois.
Les actions de l'association tendront à "professionnaliser ce métier, à aider à sa revalorisation et à faire en sorte que, désormais, les saigneurs ne soient plus rémunérés à la tête du client par les propriétaires", ont fait savoir les fondateurs de l'APROSH-CI.
Jmk/kkp/kp
Chargés de recueillir la sève qui provient de l'arbre à maturité, les saigneurs jouent un rôle capital dans l'hévéaculture sans pour autant avoir généralement la formation adéquate pour le faire. En plus, ils ne jouissent pas d'une protection particulière dans le cadre de ce travail à risque pour les yeux et n’ont pas souvent une bonne rémunération, a-t-il ajouté.
La création de l'Association professionnelle des saigneurs et métiers annexes de l'hévéa de Côte d'Ivoire (APROSH-CI), le 07 décembre à San Pedro, par une centaine de saigneurs venus de différentes régions de production visait à remédier à ces insuffisances, a indiqué le secrétaire général de l'APROSH-CI, Koudou Antoine.
Selon le SG de l'APROSH-CI, "la garantie de la bonne production et de la bonne productivité de l'hévéa dépend des saigneurs et des encadreurs qui, s'ils sont identifiés, bien formés, bien rémunérés et protégés, vont permettre aux propriétaires des plantations d'hévéa de gagner davantage, parce que les saigneurs et encadreurs auront de meilleurs rendements sans détruire les plantes", a-t-il souligné.
Les premières actions du bureau élu le 7 décembre seront de recenser et d'identifier l'ensemble des saigneurs et travailleurs annexes de l'hévéa, et d'installation des délégations de l'APROSH-CI dans chaque région productrice d'hévéa.
Un appel a été lancé par l'APROSH-CI, à cette occasion, aux jeunes de Côte d'Ivoire pour qu'ils s'intéressent au métier de saigneur, jugé pourvoyeur d'emplois.
Les actions de l'association tendront à "professionnaliser ce métier, à aider à sa revalorisation et à faire en sorte que, désormais, les saigneurs ne soient plus rémunérés à la tête du client par les propriétaires", ont fait savoir les fondateurs de l'APROSH-CI.
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