Non respect des horaires, autobus surchargés, pannes récurrentes,... Avec la SOTRA, il y a longtemps que le client a perdu sa couronne royale. Impuissante à assurer convenablement le transport des Abidjanais, la Société des transports abidjanais s’accommode très bien à ce qualificatif peu flatteur : « le mal nécessaire ». A raison d’ailleurs.
Et comme si ce mal à lui seul ne suffisait pas à lever le courroux des clients, il arrive, fréquemment, que les nouveaux autobus de la société les abandonnent en cours de trajet. Avec les pannes fréquentes qu’ils enregistrent, rien ne garantit que le client arrivera à destination. En cas de panne, rien n’est généralement prévu pour pallier les désagréments causés aux passagers. Ces derniers peuvent attendre de longues heures sans l’espoir d’une solution. Livrés à eux-mêmes, ils sont souvent obligés de se débrouiller comme ils peuvent. Bienheureux, sont ceux qui ont les moyens d’emprunter un autre moyen de locomotion. Pour les autres, il faut se résoudre à marcher ou bien à attendre à l’arrêt le plus proche.
T.B, étudiant à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, se souvient encore de son périple nocturne sur l’autoroute. « J’ai pris un soir, aux environs de 19 heures, un 43 à la gare nord d’Adjamé pour Yopougon. Malheureusement, en plein autoroute, le bus tombe en pane. Le chauffeur nous a demandé de descendre parce qu’il ne pouvait avancer. Je n’avais plus d’argent sur moi et à cette heure, personne ne peut vous prendre. Alors, on a dû marcher pour rentrer à Yopougon.»
Il a certainement dû apprécier les bienfaits du sport pour la santé. C’est déjà ça !
Par Julien djédjé
Et comme si ce mal à lui seul ne suffisait pas à lever le courroux des clients, il arrive, fréquemment, que les nouveaux autobus de la société les abandonnent en cours de trajet. Avec les pannes fréquentes qu’ils enregistrent, rien ne garantit que le client arrivera à destination. En cas de panne, rien n’est généralement prévu pour pallier les désagréments causés aux passagers. Ces derniers peuvent attendre de longues heures sans l’espoir d’une solution. Livrés à eux-mêmes, ils sont souvent obligés de se débrouiller comme ils peuvent. Bienheureux, sont ceux qui ont les moyens d’emprunter un autre moyen de locomotion. Pour les autres, il faut se résoudre à marcher ou bien à attendre à l’arrêt le plus proche.
T.B, étudiant à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, se souvient encore de son périple nocturne sur l’autoroute. « J’ai pris un soir, aux environs de 19 heures, un 43 à la gare nord d’Adjamé pour Yopougon. Malheureusement, en plein autoroute, le bus tombe en pane. Le chauffeur nous a demandé de descendre parce qu’il ne pouvait avancer. Je n’avais plus d’argent sur moi et à cette heure, personne ne peut vous prendre. Alors, on a dû marcher pour rentrer à Yopougon.»
Il a certainement dû apprécier les bienfaits du sport pour la santé. C’est déjà ça !
Par Julien djédjé