Monté au créneau dans le cadre des rendez-vous du gouvernement, le ministre de l’Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, a annoncé de bonnes perspectives pour les chômeurs.
Officiellement, la Côte d’Ivoire compte environ 900.000 chômeurs. Mais officieusement, selon le ministre de l’Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, le tableau est bien plus sombre. Ce sont 6.525.838 demandeurs d’emploi que l’Etat doit secourir. Hier, Dosso Moussa a reconnu que les travailleurs dont le revenu est inférieur à 60.000 FCFA, doivent être pris en compte. Ils sont les plus nombreux, s’est-il expliqué pendant sa conférence de presse animée à l’immeuble Sciam au Plateau, dans le cadre des rendez-vous du gouvernement. Sans toutefois donner la définition du chômeur telle qu’établie par les normes internationales, ces millions de jeunes, note le ministre, n’ont pas été pris en compte par la récente enquête à polémiques de l’Institut national de statistique (Ins). Celle-ci fixe le taux du chômage à 9,4%, et maintient que les personnes qui se «débrouillent», ne sont pas des chômeurs. «Nous avons lancé une autre enquête dont les résultats seront disponibles en mai 2014», a promis le conférencier. Et ce sont entre autres les experts de la Banque mondiale (Bm), du Bureau international du travail (Bit) qui travaillent là-dessus. Quoi qu’il en soit, pour Dosso Moussa, ce qui importe le plus, ce sont les actions à mener. L’année 2013 n’ayant pas tenu toutes ses promesses, M. Dosso entrevoit la lueur d’espoir, toute flamboyante à l’horizon. Car, ce sont 1.777.326 emplois qui verront le jour en 2015, à entendre le responsable de ce département. Mais il faudra pour cela que les actions entreprises soient accompagnées. Que la jeunesse daigne enfin s’intéresser aux projets. Beaucoup ne sont pas informés de ce qui se passe, a déploré Dosso Moussa. Avant de vociférer, fort de son éloquence : «Chers jeunes, il est important que vous vous réveilliez !». Des actions sont en train d’être menées pendant que d’autres sont à venir. Par exemple, détaille le ministre, le Projet emploi jeune et développement des compétences (Pejedec) pour lequel 25 milliards FCFA ont été déjà mobilisés. Dans le volet emploi du contrat de désendettement, ce sont 10,2 milliards F qui sont là. Et 539 millions pour le financement des projets des Travaux à haute intensité de main-d’œuvre (Thimo). Ces différentes structures offrent de l’emploi, a juré le conférencier dans une salle bondée de jeunes et de responsables d’entreprises. Le Pejedec a ciblé 27.500 personnes âgées de 18 à 30 ans dans des stages, des apprentissages de métiers, des formations. Et 11.480 parmi eux en ont bénéficié depuis avril 2012. Quant au Thimo, ce sont 6.348 emplois temporaires que le projet a créés. Au moment où l‘Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop) formait 898 handicapés en aviculture, technique de broyage, etc., ainsi que 2.022 jeunes déscolarisés en bâtiment, métaux, mécanique... De son côté, l’Agence d’études et de promotion de l’emploi (Agepe) n’a pas chômé, selon le ministre. Elle a fait 3.792 bénéficiaires dont 2.244 mis en emploi direct. Quand 82 intéressés étaient installés grâce à des projets viables. Ces structures ont, par ailleurs, été épaulées par la Plate-forme de service. L’organe a accueilli 48.000 postulants et inséré 4.525 d’entre eux avec 5007 jeunes à financer par le fonds de garantie qui sera mis en place. L’Etat est au travail, a rassuré le ministre de l’Emploi. Il faut juste attendre que chaque élément de l’engrenage s’imbrique efficacement pour se rendre compte de la grosse machine qui a été lancée sur le chantier de l’emploi. Pour Bruno Koné, ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication (Ptic), la création d’emplois se fait sans coloration ethnique, politique et religieuse. Venu soutenir son homologue, Bruno Koné a simplement demandé aux Ivoiriens d’y croire.
Raphaël Tanoh
Officiellement, la Côte d’Ivoire compte environ 900.000 chômeurs. Mais officieusement, selon le ministre de l’Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, le tableau est bien plus sombre. Ce sont 6.525.838 demandeurs d’emploi que l’Etat doit secourir. Hier, Dosso Moussa a reconnu que les travailleurs dont le revenu est inférieur à 60.000 FCFA, doivent être pris en compte. Ils sont les plus nombreux, s’est-il expliqué pendant sa conférence de presse animée à l’immeuble Sciam au Plateau, dans le cadre des rendez-vous du gouvernement. Sans toutefois donner la définition du chômeur telle qu’établie par les normes internationales, ces millions de jeunes, note le ministre, n’ont pas été pris en compte par la récente enquête à polémiques de l’Institut national de statistique (Ins). Celle-ci fixe le taux du chômage à 9,4%, et maintient que les personnes qui se «débrouillent», ne sont pas des chômeurs. «Nous avons lancé une autre enquête dont les résultats seront disponibles en mai 2014», a promis le conférencier. Et ce sont entre autres les experts de la Banque mondiale (Bm), du Bureau international du travail (Bit) qui travaillent là-dessus. Quoi qu’il en soit, pour Dosso Moussa, ce qui importe le plus, ce sont les actions à mener. L’année 2013 n’ayant pas tenu toutes ses promesses, M. Dosso entrevoit la lueur d’espoir, toute flamboyante à l’horizon. Car, ce sont 1.777.326 emplois qui verront le jour en 2015, à entendre le responsable de ce département. Mais il faudra pour cela que les actions entreprises soient accompagnées. Que la jeunesse daigne enfin s’intéresser aux projets. Beaucoup ne sont pas informés de ce qui se passe, a déploré Dosso Moussa. Avant de vociférer, fort de son éloquence : «Chers jeunes, il est important que vous vous réveilliez !». Des actions sont en train d’être menées pendant que d’autres sont à venir. Par exemple, détaille le ministre, le Projet emploi jeune et développement des compétences (Pejedec) pour lequel 25 milliards FCFA ont été déjà mobilisés. Dans le volet emploi du contrat de désendettement, ce sont 10,2 milliards F qui sont là. Et 539 millions pour le financement des projets des Travaux à haute intensité de main-d’œuvre (Thimo). Ces différentes structures offrent de l’emploi, a juré le conférencier dans une salle bondée de jeunes et de responsables d’entreprises. Le Pejedec a ciblé 27.500 personnes âgées de 18 à 30 ans dans des stages, des apprentissages de métiers, des formations. Et 11.480 parmi eux en ont bénéficié depuis avril 2012. Quant au Thimo, ce sont 6.348 emplois temporaires que le projet a créés. Au moment où l‘Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop) formait 898 handicapés en aviculture, technique de broyage, etc., ainsi que 2.022 jeunes déscolarisés en bâtiment, métaux, mécanique... De son côté, l’Agence d’études et de promotion de l’emploi (Agepe) n’a pas chômé, selon le ministre. Elle a fait 3.792 bénéficiaires dont 2.244 mis en emploi direct. Quand 82 intéressés étaient installés grâce à des projets viables. Ces structures ont, par ailleurs, été épaulées par la Plate-forme de service. L’organe a accueilli 48.000 postulants et inséré 4.525 d’entre eux avec 5007 jeunes à financer par le fonds de garantie qui sera mis en place. L’Etat est au travail, a rassuré le ministre de l’Emploi. Il faut juste attendre que chaque élément de l’engrenage s’imbrique efficacement pour se rendre compte de la grosse machine qui a été lancée sur le chantier de l’emploi. Pour Bruno Koné, ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication (Ptic), la création d’emplois se fait sans coloration ethnique, politique et religieuse. Venu soutenir son homologue, Bruno Koné a simplement demandé aux Ivoiriens d’y croire.
Raphaël Tanoh