Après l’édition précédente ternie par le drame du réveillon, «Abidjan ville lumière» revient pour ces fêtes de fin d’année. Mais les Ivoiriens boudent pour l’instant les chatoyantes illuminations installées sur plusieurs sites de la capitale économique.
Pour la troisième fois consécutive, Abidjan s’illumine et laisse découvrir toute sa splendeur. Les décorations lumineuses installées dans toute la métropole sont plus magnifiques, cette année. Le design, par exemple, a été amélioré avec des formes plus attrayantes. Pour ces fêtes, le District d’Abidjan n’a pas dérogé à la règle malgré quelques appréhensions dues au drame du réveillon de la Saint-Sylvestre de l’an dernier. Les lumières sont bel et bien là, avec de superbes décorations. Il est 20 h passées, ce samedi 21 décembre, quand nous entrons dans la commune du Plateau. Les gros arbres qui bordent le boulevard de la République brillent de mille feux jusqu’au pont Félix Houphouet-Boigny en passant par la célèbre place de la République qui étincelle. Ici, le constat est clair, il n’y a pas d’affluence. On peut compter sur le bout des doigts les visiteurs présents pour admirer les lumières. Parmi elles, Gbalé Yannick, accompagné de Koffi Ange, son ami. Ils viennent de Yopougon. «Le spectacle est beau, tout le Plateau brille et c’est magnifique. Et j’aimerais que ces lumières restent plus longtemps pour continuer à égayer les Ivoiriens qui ont tant souffert», espère Gbalé, après avoir constaté lui aussi la faible affluence. Ils sont moins d’une dizaine, dont deux étudiantes qui revenaient des cours et qui ont fait une brève escale sur les lieux. A part cette poignée de curieux, les rues sont relativement vides. L’engouement de l’an dernier à cette même période, est loin d’être atteint. Ceux qui se laissent encore éblouir par les joyaux lumineux préfèrent encore les admirer à travers les vitres de leurs véhicules. Comme c’est le cas, sur le pont De Gaulle, très engorgé à cette heure. Les automobilistes ne peuvent s’empêcher d’apprécier les guirlandes installées sur les poteaux électriques qui bordent la grande passerelle. Mais en revenant vers la cathédrale Saint-Paul, l’ambiance retombe. C’est le calme autour des splendides lanternes installées devant le Palais de justice et le long de la voie menant à la préfecture de police. A la place des dizaines de visiteurs qu’on observait sur les lieux l’année dernière, seul une poignée de personnes est venu admirer les décorations des fêtes. Koné Ousmane en fait partie. Ce chef d’entreprise est venu avec toute sa famille pour profiter du spectacle. «C’est l’occasion de se retrouver en famille et passer un agréable moment (…). Le seul problème pour moi, c’est le fait que l’ancien marché du Plateau ait été aménagé pour la circonstance et que l’accès, qui était libre les années précédentes, est maintenant payant à raison de 2000 FCFA par personne», se désole le père de famille. Avant de reconnaître lui-même que l’affluence cette année, laisse à désirer. Depuis le drame de l’an dernier, pense-t-il, et aussi parce que les lumières ne sont plus une nouveauté, les Abidjanais préfèrent contempler les lumières de leurs quartiers. Comme c’est le cas au rond-point de Treichville, non loin de la brasserie Solibra. Les gens qui habitent à proximité viennent passer du bon temps à proximité des lumières.
Noël Z. (stagiaire)
Pour la troisième fois consécutive, Abidjan s’illumine et laisse découvrir toute sa splendeur. Les décorations lumineuses installées dans toute la métropole sont plus magnifiques, cette année. Le design, par exemple, a été amélioré avec des formes plus attrayantes. Pour ces fêtes, le District d’Abidjan n’a pas dérogé à la règle malgré quelques appréhensions dues au drame du réveillon de la Saint-Sylvestre de l’an dernier. Les lumières sont bel et bien là, avec de superbes décorations. Il est 20 h passées, ce samedi 21 décembre, quand nous entrons dans la commune du Plateau. Les gros arbres qui bordent le boulevard de la République brillent de mille feux jusqu’au pont Félix Houphouet-Boigny en passant par la célèbre place de la République qui étincelle. Ici, le constat est clair, il n’y a pas d’affluence. On peut compter sur le bout des doigts les visiteurs présents pour admirer les lumières. Parmi elles, Gbalé Yannick, accompagné de Koffi Ange, son ami. Ils viennent de Yopougon. «Le spectacle est beau, tout le Plateau brille et c’est magnifique. Et j’aimerais que ces lumières restent plus longtemps pour continuer à égayer les Ivoiriens qui ont tant souffert», espère Gbalé, après avoir constaté lui aussi la faible affluence. Ils sont moins d’une dizaine, dont deux étudiantes qui revenaient des cours et qui ont fait une brève escale sur les lieux. A part cette poignée de curieux, les rues sont relativement vides. L’engouement de l’an dernier à cette même période, est loin d’être atteint. Ceux qui se laissent encore éblouir par les joyaux lumineux préfèrent encore les admirer à travers les vitres de leurs véhicules. Comme c’est le cas, sur le pont De Gaulle, très engorgé à cette heure. Les automobilistes ne peuvent s’empêcher d’apprécier les guirlandes installées sur les poteaux électriques qui bordent la grande passerelle. Mais en revenant vers la cathédrale Saint-Paul, l’ambiance retombe. C’est le calme autour des splendides lanternes installées devant le Palais de justice et le long de la voie menant à la préfecture de police. A la place des dizaines de visiteurs qu’on observait sur les lieux l’année dernière, seul une poignée de personnes est venu admirer les décorations des fêtes. Koné Ousmane en fait partie. Ce chef d’entreprise est venu avec toute sa famille pour profiter du spectacle. «C’est l’occasion de se retrouver en famille et passer un agréable moment (…). Le seul problème pour moi, c’est le fait que l’ancien marché du Plateau ait été aménagé pour la circonstance et que l’accès, qui était libre les années précédentes, est maintenant payant à raison de 2000 FCFA par personne», se désole le père de famille. Avant de reconnaître lui-même que l’affluence cette année, laisse à désirer. Depuis le drame de l’an dernier, pense-t-il, et aussi parce que les lumières ne sont plus une nouveauté, les Abidjanais préfèrent contempler les lumières de leurs quartiers. Comme c’est le cas au rond-point de Treichville, non loin de la brasserie Solibra. Les gens qui habitent à proximité viennent passer du bon temps à proximité des lumières.
Noël Z. (stagiaire)