Réduire les accidents de la circulation en cette fin d’année, faire respecter à la lettre les normes en matière de sécurité routière. Mission bien délicate ce samedi dernier 21 décembre 2013 pour le ministre en charge de la défense Paul Koffi Koffi. Le ministre qui a sous sa tutelle la gendarmerie nationale dont les éléments sont présents sur les routes nationales, là où l’action de la police est à prolonger. Cette descente effectuée sur le terrain avait pour objet l’application des mesures provisoires de gestion de l’autoroute du Nord. Le contrôle des chargements, le contrôle de l’état des véhicules, le contrôle de vitesse étaient les axes de travail de ce jour. Le cortège arrive à la station de péage d’Attinguié peu avant 9 heures. Les policiers et gendarmes chargés de l’observation et du contrôle routier sont là. Mais ils sont tous surpris par cette visite inopinée. Le ministre et sa délégation passeront plus d’une demi-heure à ce niveau. Une demi-heure au cours de laquelle le ministre est descendu dans l’arène pour faire le gendarme. Il s’arroge les pouvoirs de policiers. Vite un premier camion pointe. Il vient du Mali, chargé de balles de coton, poids brut : 30 tonnes, selon le conducteur. L’état du camion laisse à désirer : pneus usés, chargement incliné sur un côté et surcharge. ‘’Verbalisez-le’’, ordonne le ministre. Plusieurs autres véhicules tomberont dans la nasse. Tous ont la visite technique au point. Mais l’aspect physique de ces ferrailles roulantes ne paye pas de mine. Les automobilistes sont eux-mêmes surpris quand on leur dit que leurs véhicules ne respectent pas les normes. Leurs permis de conduire leur seront retirés sur ordre du ministre.
Direction Singrobo. Ici l’Oser est au travail. Debout sur le parapet de l’échangeur, l’opérateur radar est au travail. A 2,5 km de là, il signale les véhicules en excès de vitesse. Sur la chaussée les agents de la brigade routière s’exécutent. La démonstration est faite en présence de Koffi Koffi. Un véhicule 4 x 4 de marque Ford est pris. Il roulait à 129 km / h là où la vitesse autorisée dans sa catégorie (camionnette) est de 90 km / h. Le permis est retiré au conducteur qui est largement au-dessus du seuil de vitesse toléré, un dépassement de 15 km / h ! A 105 km / h, explique un sous-officier de gendarmerie, on se contenterait de lui faire payer la contravention sans retrait de permis.
Un député de Danané et le président de l’Université Alassane Ouattara pris en flagrant délit
La chaussée est belle et les conducteurs s’en donnent à cœur joie sans sourciller. Le hic est que, la plupart des interpellés ne ignorant les normes de vitesse sur l’autoroute : 110 km / h pour les véhicules particuliers et, 90 km / h pour les poids lourds. Un automobiliste arrêté s’empressa pour qu’on lui signifie le montant de la contravention à payer pour qu’il poursuive sa route. ‘’C’est à réaliser à quel point ils sont inconscients ces automobilistes’’, se désole un membre de la délégation ministérielle. Quelques minutes plus tard arrivent à vive allure ; le député de Danané commune et sous-préfecture, l’honorable Honoré Bagué et, le président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, Pr. Lazare Poamé. Ils sont épinglé par le radar puis arrêtés par les gendarmes. Mais ils ne sont pas n’importe quels citoyens. Le ministre abandonne le ton martial pour un autre plus diplomatique et conciliant. Il joue l’agent sensibilisateur. Le député et le président d’université à leur tour adhèrent à l’initiative de l’autorité ministérielle. Le député promet d’évoquer le dossier de la sécurité routière au cours d’une prochaine session parlementaire quand Pr. Poamé loue l’action du ministre de la République qui quitte son bureau climatisé pour la pratique sur le terrain. Les conducteurs ne sont pas les seuls concernés. Paul Koffi Koffi monte à bord d’un car UTB (Union des transporteurs de Bouaké). Il donne ses conseils aux passagers leur demandant à leur tour d’être exigeants avec les automobilistes qui ne respectent pas les consignes de sécurité routière. Le trajet se poursuit et à un kilomètre et demi de Singrobo dans le sens de Toumodi, l’horreur est au rendez-vous. Un véhicule de type 4 x 4 immatriculé 1341 FH 01 vient de faire plusieurs tonneaux, occasionnant un mort et deux blessés selon les sapeurs pompiers trouvés sur place en train de nettoyer la chaussée. Le lieutenant Opoh de la 5e compagnie Gspm de Yamoussoukro indique qu’à première vue, il s’agit d’une défaillance mécanique. Le véhicule n’a pu être maîtrisé, après une sortie de la roue avant de sa cavité. De quoi à donner du crédit à l’action du ministre qui est justement là pour réduire ce genre de risques. S. Debailly, de retour de Yamoussoukro
Direction Singrobo. Ici l’Oser est au travail. Debout sur le parapet de l’échangeur, l’opérateur radar est au travail. A 2,5 km de là, il signale les véhicules en excès de vitesse. Sur la chaussée les agents de la brigade routière s’exécutent. La démonstration est faite en présence de Koffi Koffi. Un véhicule 4 x 4 de marque Ford est pris. Il roulait à 129 km / h là où la vitesse autorisée dans sa catégorie (camionnette) est de 90 km / h. Le permis est retiré au conducteur qui est largement au-dessus du seuil de vitesse toléré, un dépassement de 15 km / h ! A 105 km / h, explique un sous-officier de gendarmerie, on se contenterait de lui faire payer la contravention sans retrait de permis.
Un député de Danané et le président de l’Université Alassane Ouattara pris en flagrant délit
La chaussée est belle et les conducteurs s’en donnent à cœur joie sans sourciller. Le hic est que, la plupart des interpellés ne ignorant les normes de vitesse sur l’autoroute : 110 km / h pour les véhicules particuliers et, 90 km / h pour les poids lourds. Un automobiliste arrêté s’empressa pour qu’on lui signifie le montant de la contravention à payer pour qu’il poursuive sa route. ‘’C’est à réaliser à quel point ils sont inconscients ces automobilistes’’, se désole un membre de la délégation ministérielle. Quelques minutes plus tard arrivent à vive allure ; le député de Danané commune et sous-préfecture, l’honorable Honoré Bagué et, le président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, Pr. Lazare Poamé. Ils sont épinglé par le radar puis arrêtés par les gendarmes. Mais ils ne sont pas n’importe quels citoyens. Le ministre abandonne le ton martial pour un autre plus diplomatique et conciliant. Il joue l’agent sensibilisateur. Le député et le président d’université à leur tour adhèrent à l’initiative de l’autorité ministérielle. Le député promet d’évoquer le dossier de la sécurité routière au cours d’une prochaine session parlementaire quand Pr. Poamé loue l’action du ministre de la République qui quitte son bureau climatisé pour la pratique sur le terrain. Les conducteurs ne sont pas les seuls concernés. Paul Koffi Koffi monte à bord d’un car UTB (Union des transporteurs de Bouaké). Il donne ses conseils aux passagers leur demandant à leur tour d’être exigeants avec les automobilistes qui ne respectent pas les consignes de sécurité routière. Le trajet se poursuit et à un kilomètre et demi de Singrobo dans le sens de Toumodi, l’horreur est au rendez-vous. Un véhicule de type 4 x 4 immatriculé 1341 FH 01 vient de faire plusieurs tonneaux, occasionnant un mort et deux blessés selon les sapeurs pompiers trouvés sur place en train de nettoyer la chaussée. Le lieutenant Opoh de la 5e compagnie Gspm de Yamoussoukro indique qu’à première vue, il s’agit d’une défaillance mécanique. Le véhicule n’a pu être maîtrisé, après une sortie de la roue avant de sa cavité. De quoi à donner du crédit à l’action du ministre qui est justement là pour réduire ce genre de risques. S. Debailly, de retour de Yamoussoukro
