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Société Publié le jeudi 26 décembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Interview / Prégnon Oblé (Président de l’UCI) : ‘‘La Côte d’Ivoire doit s’unir, se réconcilier dans la paix, son héritage’’

Qu’est que vous avez à dire de nouveau dans ce vivier ivoirien ?
Je suis Prégnon Oblé, président de l’Union des Citoyens Ivoiriens (UCI), nous avons un parti politique, légalement constitué.
Je suis venu contribuer à ma manière à l’édifice national. Nous observons de loin comme de près tout ce que les ivoiriens vivent. Nous aurons notre mot à dire au moment opportun. Mais nous invitons les uns et les autres de s’unir mais d’une manière pacifique pas d’une manière brutale. Parce que le pouvoir s’acquiert avec la démocratie.

Vous parlez de démocratie, la Côte d’Ivoire sort d’une crise dramatique entres les partisans de Gbagbo Laurent et le RHDP. Il y a un qui a subit une déportation politique à la Haye et il y a ceux qui sont ici, dont beaucoup avaient été victimes de tracasseries de la part d’une nouvelle armée qu’on appelle FRCI. Avec l’évolution de la situation, le décès de Nelson Mandela qui a donné un exemple de convivialité et du vivre ensemble aux sud africains et le discours historique de Barack Obama. Qu’elle est le regard critique que vous portez sur la Côte d’Ivoire ?
Je crois que la Côte d’Ivoire a beaucoup à faire parce que le président Félix Houphouët-Boigny a mis tous les atouts pour que la Côte d’Ivoire soit un pays démocratique. Pour qu’on puisse vivre ensemble. Dans l’état actuel des choses, il va falloir s’asseoir avec toutes les forces vives de la nation autour d’une table pour régler ce problème. Comme on le dit le linge sale se lave en famille. Je souhaite incessamment que tous Ivoiriens s’unissent sans considération partisane. Parce que ce pays qui est vu de loin comme la vitrine exemplaire de l’Afrique de l’ouest retrouve son identité. En tout cas pour ma part, j’aurais souhaité qu’on ne se mette pas à pourchasser pour un nom ou pour un oui Pierre ou Paul. Parce que quand on veut faire vivre dans la démocratie, je crois qu’il faut accepter les critiques. Les critiques font avancer un pays, un chef. Donc il faut les accepter. Il ne faut pas étiqueter l’autre comme étant celui qui peut provoquer la peste. Je crois qu’aujourd’hui, que la Côte d’Ivoire à besoin de tous ses enfants et des sensibilités pour s’en sortir. Je souhaite incessamment qu’on lance un appel solennel et que toutes les sensibilités reviennent pour construire une très grande et forte Côte d’Ivoire tel que nous l’imaginons.

Vous enfoncez une porte. Afi N’Guessan a déjà dit qu’il voulait une sorte de rassemblement autour de la République avec le parti au pouvoir. Mais son appel à été repoussé du pied par le Chef de l’Etat et par la branche des faucons du RDR en la personne d’Amadou Soumahoro. Que c’est du bavardage de provoquer les Etats généraux de la République. Est-ce que vous pourriez représenter votre parti et revenir sur ce sujet ?
Tout à fait, je peux bien représenter mon parti. L’appel qu’a lancé Affi N’Guessan peut être utile, mais il faudrait que le camp d’en face essaie de chercher un compromis pour que la Côte d’Ivoire se retrouve. Nous avons besoin de l’apport de tout un chacun pour pouvoir construire cet édifice national que nous a légué le Président Félix Houphouët-Boigny. Il faut retrouver notre identité avec tout le monde et non de l’exclusion.

Comment s’appelle votre parti ?
Union des citoyens ivoiriens (UCI), nous sommes légalement reconnus parce que nous avons un récépissé.

Où êtes vous basé en Côte d’Ivoire ?
Nous sommes basés en Côte d’Ivoire puisque le récépissé a été délivré par le responsable de parti politique, monsieur Navigué, avant la crise.

Vous citez énormément Félix Houphouët-Boigny. De quel bord politique êtes-vous ? Et votre mot de la fin.
Je suis libéral-démocrate. J’aime le travail. Je veux que les uns et les autres travaillent. Je ne veux pas que les gens soient (assistés asphyxiés), parce que quand ils le sont, ils se retrouvent dans une assiette de paresse. Je veux que les ivoiriens travaillent parce qu’ils forgent l’autonomie, l’indépendance. Je ne me retrouve pas dans le registre de Félix Houphouët-Boigny, mais il a été un grand bâtisseur. Je veux que les africains se réunissent pour que ceux qui ont accepté de vivre dans notre pays et ceux qui veulent son progrès acceptent nos règles de vie pour qu’on vive ensemble. C’est un impératif.

Ben Ismaël et Souvaine Doudou
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