Les tractations vont bon train. Bientôt, une nouvelle équipe gouvernementale devrait être annoncée, malgré les réticences d’une frange de l’opposition.
Vacances hivernales, pas de tout repos. Alassane Ouattara qui cherche à former une nouvelle équipe gouvernementale est confronté à un casse tête chinois. Son opposition traîne les pas. Pire, les antagonistes du chef de l’Etat sont fortement divisés, sur le sujet. Notamment, l’ancien parti présidentiel est traversé par divers courants. D’un côté, les tenants d’une entrée dans l’exécutif, et de l’autre, ceux qui ne veulent pas en entendre parler. Les premiers, tant en Côte d’Ivoire qu’en exil, estiment qu’une collision avec le pouvoir, fragiliserait leur combat politique. Les seconds, estiment, eux, que l’appel du Président Ouattara contribue à apaiser le front socio-politique. Entre les faucons et les colombes, Affi N’guessan est coincé. Quoique, selon des sources frontistes, le président du FPI n’a pas une position tranchée. Aussi, les tractations souterraines se poursuivent-elles. Et Ouattara mise fortement sur Kouadio Ahoussou Jeannot, pour persuader l’aile dure de l’opposition. Le chef de l’Etat a d’ailleurs publiquement confié cette mission à l’ancien Premier ministre, actuel ministre d’Etat à la présidence. A Didievi, le 12 décembre, le président de la République, parlant du FPI et des autres partis, a marqué son espoir de les voir prendre toute leur place dans la reconstruction du pays. « Je ne dirai pas des partis politiques d’opposition parce que comme frères, ne les considérons pas comme des opposants. Nous les considérons comme des frères qui vont nous rejoindre bientôt et j’espère que grâce à tes talents d’avocat, tes talents de grande courtoisie et d’amitié, tu sauras les convaincre », a-t-il plaidé auprès du président du Conseil régional du Bélier. Une main tendue qui devrait se concrétiser les semaines à venir. Las, l’appel présidentiel bute sur les divisions internes au FPI. A en croire des confidences, une partie des frontistes, en exil ou au bercail, juge opportune de siéger au Gouvernement, et poursuivre les négociations. Ils sont confrontés à ceux qui estiment que ce serait une forfaiture de travailler avec ‘’l’ennemi’’ politique. A côté, une frange de partis politiques, naguère regroupés dans La majorité présidentielle semble mitigée. Il en va ainsi de Cap-Udd, de Gervais Coulibaly, Alternative de Kabran Appia, Udecy de Mel Théodore, Urd de Daniel Boni Claverie, Rpp de Dona-Fologo. Ceux-ci pourraient saisir la main tendue du Président Ouattara. Même si, selon Gervais Coulibaly, il n’y a pas d’approche officielle. Joint avant-hier, l’ex porte-parole de Laurent Gbagbo s’est montré catégorique. « Je ne suis pas saisi officiellement d’une entrée au Gouvernement, donc je ne peux pas me prononcer. Je ne fais pas de la fiction politique », a coupé court, le candidat malheureux aux dernières législatives à Yopougon. Cela dit, des confidences révèlent que le chef de l’Etat avance avec prudence. Et dans les prochains jours, le microcosme politique va subir une véritable cure. Au détriment de certains caciques du RHDP. De fait, des têtes insoupçonnées devraient tomber, tant au RDR qu’au PDCI, pour faire place nette à l’opposition. C’est sûr, les vacances de noël troublent bien de quiétudes.
Guillaume Kouassi
Vacances hivernales, pas de tout repos. Alassane Ouattara qui cherche à former une nouvelle équipe gouvernementale est confronté à un casse tête chinois. Son opposition traîne les pas. Pire, les antagonistes du chef de l’Etat sont fortement divisés, sur le sujet. Notamment, l’ancien parti présidentiel est traversé par divers courants. D’un côté, les tenants d’une entrée dans l’exécutif, et de l’autre, ceux qui ne veulent pas en entendre parler. Les premiers, tant en Côte d’Ivoire qu’en exil, estiment qu’une collision avec le pouvoir, fragiliserait leur combat politique. Les seconds, estiment, eux, que l’appel du Président Ouattara contribue à apaiser le front socio-politique. Entre les faucons et les colombes, Affi N’guessan est coincé. Quoique, selon des sources frontistes, le président du FPI n’a pas une position tranchée. Aussi, les tractations souterraines se poursuivent-elles. Et Ouattara mise fortement sur Kouadio Ahoussou Jeannot, pour persuader l’aile dure de l’opposition. Le chef de l’Etat a d’ailleurs publiquement confié cette mission à l’ancien Premier ministre, actuel ministre d’Etat à la présidence. A Didievi, le 12 décembre, le président de la République, parlant du FPI et des autres partis, a marqué son espoir de les voir prendre toute leur place dans la reconstruction du pays. « Je ne dirai pas des partis politiques d’opposition parce que comme frères, ne les considérons pas comme des opposants. Nous les considérons comme des frères qui vont nous rejoindre bientôt et j’espère que grâce à tes talents d’avocat, tes talents de grande courtoisie et d’amitié, tu sauras les convaincre », a-t-il plaidé auprès du président du Conseil régional du Bélier. Une main tendue qui devrait se concrétiser les semaines à venir. Las, l’appel présidentiel bute sur les divisions internes au FPI. A en croire des confidences, une partie des frontistes, en exil ou au bercail, juge opportune de siéger au Gouvernement, et poursuivre les négociations. Ils sont confrontés à ceux qui estiment que ce serait une forfaiture de travailler avec ‘’l’ennemi’’ politique. A côté, une frange de partis politiques, naguère regroupés dans La majorité présidentielle semble mitigée. Il en va ainsi de Cap-Udd, de Gervais Coulibaly, Alternative de Kabran Appia, Udecy de Mel Théodore, Urd de Daniel Boni Claverie, Rpp de Dona-Fologo. Ceux-ci pourraient saisir la main tendue du Président Ouattara. Même si, selon Gervais Coulibaly, il n’y a pas d’approche officielle. Joint avant-hier, l’ex porte-parole de Laurent Gbagbo s’est montré catégorique. « Je ne suis pas saisi officiellement d’une entrée au Gouvernement, donc je ne peux pas me prononcer. Je ne fais pas de la fiction politique », a coupé court, le candidat malheureux aux dernières législatives à Yopougon. Cela dit, des confidences révèlent que le chef de l’Etat avance avec prudence. Et dans les prochains jours, le microcosme politique va subir une véritable cure. Au détriment de certains caciques du RHDP. De fait, des têtes insoupçonnées devraient tomber, tant au RDR qu’au PDCI, pour faire place nette à l’opposition. C’est sûr, les vacances de noël troublent bien de quiétudes.
Guillaume Kouassi
