Le Front populaire ivoirien représenté par deux de ses vice-présidents en l’occurrence Michel Amani N’Guessan et Sylvain Miaka Ouretto ont rencontré le jeudi 19 décembre dernier le ministre d’Etat Hamed Bakayoko. Au menu de la rencontre : les dispositions pour le retour des exilés politiques. Sur l’affaire, des engagements ont été pris par le ministre d’Etat qui ne voyait plus aucun obstacle pour le retour des ivoiriens dans leur pays. Mais vu du côté des exilés, les déclarations des personnalités ci-dessus citées furent un véritable lever de bouclier. Les traditionnelles accusations de traitrise ont encore fusé, certains se demandant même qui a mandaté les dirigeants du Fpi à aller parler de ce qui les concerne en premier. Le débat s’est même transposé sur la toile sans retenue et sans interdit, exposant Michel Amani N’guessan, chef de délégation et Sylvain Miaka Ouretto. Au point où l’affaire a pris des allures de grande gêne au sein de la direction du Fpi. L’IA qui a voulu en savoir davantage en joignant au téléphone M. Miaka, s’est fait envoyer paître. Le troisième vice-président, naguère courtois et disponible pour toute question concernant son parti nous a renvoyé à Michel Amani N’guessan qui, justifie-t-il, était le chef de délégation ce jour-là. ‘’Appelez-le président Affi’’, réplique-t-il aussitôt quand nous lui signifions que son camarade de parti était injoignable. C’était lundi dernier.
Un débat interne
Hier jeudi nous avons fini par avoir Amani N’guessan au téléphone. A la question de savoir s’il était gêné par tant de controverses sur son action, il a répondu : ‘’c’est un débat interne. Nous allons nous entendre comme toujours’’. En attendant un éventuel ‘’gentleman agreement’’, façon Fpi, ce débat continue d’alimenter les conversations au sein de la galaxie Gbagbo. Un membre du bureau de la Jfpi, proche de Justin Koua n’a pas caché son amertume face à l’attitude de ses camarades à l’extérieur, surtout les jeunes qui font feu de tout bois sur cette affaire de retour négocié. ‘’On leur dit de nous rejoindre pour continuer le combat, ils posent des conditions. Tout ce que nous faisons c’est pour qu’ils rentrent chez eux et qu’ils viennent nous renforcer mais comme ils mangent et ils grossissent, ils font du zèle’’, a craché cet influent membre de la Jfpi.
Le Fpi s’y est-il mal pris ? Les exilés répondent par l’affirmative. Pour eux avant toute décision les concernant, le parti aurait dû prendre leur avis ou tout au moins, les informer. Ce qui n’a pas été fait selon ce que nous lisons. Ceci est si préoccupant que la direction du Fpi qui avait envisagé d’envoyer une mission d’explication au Ghana une fois l’accord du gouvernement obtenu, traine toujours les pieds. L’agenda sur ce départ à Accra, première étape d’une tournée dans les pays d’accueil, n’est pas encore dévoilé. Du moins dans le court terme. Le président Affi se rend d’ailleurs au village à Bongouanou pour la fête du nouvel an.
S.Debailly
Un débat interne
Hier jeudi nous avons fini par avoir Amani N’guessan au téléphone. A la question de savoir s’il était gêné par tant de controverses sur son action, il a répondu : ‘’c’est un débat interne. Nous allons nous entendre comme toujours’’. En attendant un éventuel ‘’gentleman agreement’’, façon Fpi, ce débat continue d’alimenter les conversations au sein de la galaxie Gbagbo. Un membre du bureau de la Jfpi, proche de Justin Koua n’a pas caché son amertume face à l’attitude de ses camarades à l’extérieur, surtout les jeunes qui font feu de tout bois sur cette affaire de retour négocié. ‘’On leur dit de nous rejoindre pour continuer le combat, ils posent des conditions. Tout ce que nous faisons c’est pour qu’ils rentrent chez eux et qu’ils viennent nous renforcer mais comme ils mangent et ils grossissent, ils font du zèle’’, a craché cet influent membre de la Jfpi.
Le Fpi s’y est-il mal pris ? Les exilés répondent par l’affirmative. Pour eux avant toute décision les concernant, le parti aurait dû prendre leur avis ou tout au moins, les informer. Ce qui n’a pas été fait selon ce que nous lisons. Ceci est si préoccupant que la direction du Fpi qui avait envisagé d’envoyer une mission d’explication au Ghana une fois l’accord du gouvernement obtenu, traine toujours les pieds. L’agenda sur ce départ à Accra, première étape d’une tournée dans les pays d’accueil, n’est pas encore dévoilé. Du moins dans le court terme. Le président Affi se rend d’ailleurs au village à Bongouanou pour la fête du nouvel an.
S.Debailly