Les militants du Rassemblement des républicains dans la capitale du Hambol ont traversé une période trouble après les élections locales. Mais très vite, ils ont compris qu’il fallait se donner la main et préparer ensemble les échéances futures de 2015.Cette ville jadis bastion du PDCI RDA, a basculé au RDR grâce au dévouement, a la persévérance des militants avec à leur tête le secrétaire départemental Coulibaly Ouamien. Dans le cadre des causeries débats initiées par le Patriote, nous les avons rencontrés. Ils se sont vidés, ont exprimé leurs attentes mais aussi leur satisfaction quant aux travaux réalisés par le chef de l’Etat.
Mercredi 25 décembre. Fête de Noël. Et pourtant, c’est ce jour que les militants du Rassemblement des républicains de la capitale du Hambol ont choisi pour recevoir notre équipe de reportage. Et ce, dans le cadre des causeries débats initiées par votre quotidien, Le Patriote.
Il est 10 heures 37, nous sommes accueillis par le secrétaire départemental, par ailleurs 1er adjoint au Maire de la commune, à son bureau, dans l’enceinte de la mairie. Juste le temps de donner les nouvelles et de «déposer les valises» en attendant l’heure indiquée pour le rendez-vous. Lorsque notre équipe fait son entrée dans le siège du parti, situé à quelques mètres de l’hôtel Hambol, il est exactement 15 heures 39mm. Commissaires politiques, secrétaires de sections, responsables de structures spécialisées que sont le RER,le RFR,le RJR et le CTE sont autour de leur secrétaire départemental, Coulibaly Ouamien, affectueusement appelé Ouambi. Les choses sérieuses peuvent alors commencer. Le décor est planté. D’entrée de jeu, le représentant d’Amadou Soumahoro dans le département situe le cadre après avoir remercié les militants et militantes pour leur présence massive à cette causerie débat. L’honneur revient à Koné Kassoum d’ouvrir la série des interventions. Membre du comité des sages, il n’a pas manqué de saluer l’initiative de «Le Patriote», qui a pris sur lui d’aller à la rencontre des militants de base. «Je voudrais, avant tout, remercier les responsables du Patriote qui ont décidé d’aller à la rencontre des militants, dans le cadre des causeries débats en vue de s’enquérir des réalités sur le terrain, de recueillir les préoccupations des militants et par la même occasion de les galvaniser en vue des échéances électorales de 2015. Nous en sommes très honorés», a-t-il indiqué d’entrée.
Comme s’il attendait une occasion pareille, l’orateur n’est pas allé du dos de la cuillère pour interpeler les dirigeants au plus haut niveau. «Nous avons été de tous les combats du RDR depuis sa création, nous avons donné nos poitrines au risque de nos vies, de nos emplois. Mais aujourd’hui, nous avons l’impression d’avoir été oubliés par nos responsables. Ce sont des gens qui étaient loin de nous qui sont les bénéficiaires de la lutte. Comment peut-on expliquer cela ? », a-t-il indiqué avec un ton amer sous un tonnerre d’applaudissements. Ainsi, le doyen venait de dire haut ce que beaucoup pensaient bas. Ou du moins, c’est ce qui est ressorti des réactions qui ont suivi son intervention. Au nom des enseignants républicains, Karamoko Ibrahima a estimé anormal que l’on ne fasse pas la promotion de ses collègues qui ont « tout fait pour sauver l’école dans l’ex-zone CNO». Même son de cloche avec Soro Nouhoun, président du CTE. Selon lui, les enseignements ont été validés au fort de la crise dans l’ex-zone CNO grâce aux enseignants RER, qui ont accepté de dispenser le savoir aux apprenants pendant qu’ils étaient menacés de radiation par les autorités d’alors. «Nous avons tout fait pour que l’école refuse de mourir parce que nous avons cru en un idéal. Nous avons dit non au génocide intellectuel que les gens planifiaient. Pour les concours professionnels, nous sommes des laissés-pour-compte», s’est indigné Soro Nouhoun. Dans la même veine, Koné Férelaha et Sanogo Ibrahim Garincha ont déploré le fait qu’«aucun militant du parti à Katiola n’a connu de promotion et pourtant, nous avons lutté jour et nuit pour implanter le RDR. Au côté de notre départemental – à qui nous tirons ici le chapeau – pour faire du département et même de la région un bastion imprenable du RDR. Les résultats des différente sélections le confirment», a martelé Garincha. Après ce volet, les militants ont tiré à boulet rouge sur des cadres du parti qui, à les en croire, sont coupés des réalités de la base et induisent la direction en erreur. « Des cadres qui ne savent rien du fonctionnement de notre parti dans la région se permettent de proposer des candidats qui ne savent même pas ou se situe notre siège, encore moins comment le parti fonctionne.C’est ce qui a failli créer problème entre nous pendant les élections.On nous a imposé quelqu’un qui est sorti du néant comme candidat aux régionales et pourtant 6 de nos valeureux cadres étaient candidats à la candidature. Cela n’a pas été du tout de notre goût», a fait savoir Keita Seydou N’Golo
Les attentes des militants de base
Les militants et militantes sont tous unanimes qu’il faut œuvrer dans le sens des élections de 2015.C’est pourquoi, ils disent attendent beaucoup de la direction.Ces attentes ont pour nom, promotion des cadres, l’emploi pour la jeunesse et les microprojets pour les femmes. En effet, aux dires de ces militants, un parti n’est fort que s’il a en son sein de nombreux cadres, des jeunes qui sont occupés à travailler et des femmes qui peuvent se prendre en charge avec des activités génératrices de revenus. Les secrétaires de sections et les commissaires politiques ont quant à eux souhaité que la direction dote toutes les structures de matériels roulants et de moyens conséquents pour leur permettre de sillonner les quartiers, villages et hameaux. Et ce, en vue de vendre le produit RDR. L’objectif visé disent-ils, est de donner au chef de l’Etat un second mandat pour lui permettre d’honorer tous ses engagements pris vis-à-vis des populations. Aussi, se sont-ils réjouis des grandes ?uvres déjà réalisées par le premier des Ivoiriens en un temps record. « Nous n’avons pas eu tort de porter le Dr Alassane Ouattara à la tête du pays .C’est un homme de développement. En 3 ans d’exercice du pouvoir, il a fait ce que des gens n’ont pu faire en une dizaine d’années. Nous devons lui donner un second mandat pour qu’il puisse réaliser son ambitieux programme qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020», a noté Traoré Faganda Alain. Quant au choix des candidats pour les élections locales à venir, la base voudrait avoir son mot à dire. Elle invite donc la direction à tenir compte des propositions faites par les militants de base afin de retenir les candidats qui devront défendre les couleurs du parti, au risque de perdre ces postes électifs. « Nous ne voudrons plus qu’on nous parachute des candidats qui n’ont aucun contact avec nous. C’est difficile d’accepter qu’on écarte les candidats proposés par la base au profit des gens qui sortent du néant pour troubler la quiétude des militants», a fustigé Kéita N’Golo Seydou. Malgré les griefs des militants, tous sont déterminés à aller de l’avant avec le RDR. Au cours de la causerie débat, les militants ont tenu à rendre un vibrant hommage à leur départemental qui s’est donné corps et âme a l’effet d’implanter le parti de la case dans ce département jadis bastion imprenable du PDCI RDA. «Depuis des années, notre départemental s’est sacrifié, a accepté toutes sortes d’humiliations, d’intimidations afin d’atteindre son objectif : faire du département un bastion imprenable du RDR. Pari tenu. C’est un homme de conviction, un grand rassembleur qui a le sens de la responsabilité», a indiqué Koné Férélaha
Coulibaly Souleymane, Correspondant
Mercredi 25 décembre. Fête de Noël. Et pourtant, c’est ce jour que les militants du Rassemblement des républicains de la capitale du Hambol ont choisi pour recevoir notre équipe de reportage. Et ce, dans le cadre des causeries débats initiées par votre quotidien, Le Patriote.
Il est 10 heures 37, nous sommes accueillis par le secrétaire départemental, par ailleurs 1er adjoint au Maire de la commune, à son bureau, dans l’enceinte de la mairie. Juste le temps de donner les nouvelles et de «déposer les valises» en attendant l’heure indiquée pour le rendez-vous. Lorsque notre équipe fait son entrée dans le siège du parti, situé à quelques mètres de l’hôtel Hambol, il est exactement 15 heures 39mm. Commissaires politiques, secrétaires de sections, responsables de structures spécialisées que sont le RER,le RFR,le RJR et le CTE sont autour de leur secrétaire départemental, Coulibaly Ouamien, affectueusement appelé Ouambi. Les choses sérieuses peuvent alors commencer. Le décor est planté. D’entrée de jeu, le représentant d’Amadou Soumahoro dans le département situe le cadre après avoir remercié les militants et militantes pour leur présence massive à cette causerie débat. L’honneur revient à Koné Kassoum d’ouvrir la série des interventions. Membre du comité des sages, il n’a pas manqué de saluer l’initiative de «Le Patriote», qui a pris sur lui d’aller à la rencontre des militants de base. «Je voudrais, avant tout, remercier les responsables du Patriote qui ont décidé d’aller à la rencontre des militants, dans le cadre des causeries débats en vue de s’enquérir des réalités sur le terrain, de recueillir les préoccupations des militants et par la même occasion de les galvaniser en vue des échéances électorales de 2015. Nous en sommes très honorés», a-t-il indiqué d’entrée.
Comme s’il attendait une occasion pareille, l’orateur n’est pas allé du dos de la cuillère pour interpeler les dirigeants au plus haut niveau. «Nous avons été de tous les combats du RDR depuis sa création, nous avons donné nos poitrines au risque de nos vies, de nos emplois. Mais aujourd’hui, nous avons l’impression d’avoir été oubliés par nos responsables. Ce sont des gens qui étaient loin de nous qui sont les bénéficiaires de la lutte. Comment peut-on expliquer cela ? », a-t-il indiqué avec un ton amer sous un tonnerre d’applaudissements. Ainsi, le doyen venait de dire haut ce que beaucoup pensaient bas. Ou du moins, c’est ce qui est ressorti des réactions qui ont suivi son intervention. Au nom des enseignants républicains, Karamoko Ibrahima a estimé anormal que l’on ne fasse pas la promotion de ses collègues qui ont « tout fait pour sauver l’école dans l’ex-zone CNO». Même son de cloche avec Soro Nouhoun, président du CTE. Selon lui, les enseignements ont été validés au fort de la crise dans l’ex-zone CNO grâce aux enseignants RER, qui ont accepté de dispenser le savoir aux apprenants pendant qu’ils étaient menacés de radiation par les autorités d’alors. «Nous avons tout fait pour que l’école refuse de mourir parce que nous avons cru en un idéal. Nous avons dit non au génocide intellectuel que les gens planifiaient. Pour les concours professionnels, nous sommes des laissés-pour-compte», s’est indigné Soro Nouhoun. Dans la même veine, Koné Férelaha et Sanogo Ibrahim Garincha ont déploré le fait qu’«aucun militant du parti à Katiola n’a connu de promotion et pourtant, nous avons lutté jour et nuit pour implanter le RDR. Au côté de notre départemental – à qui nous tirons ici le chapeau – pour faire du département et même de la région un bastion imprenable du RDR. Les résultats des différente sélections le confirment», a martelé Garincha. Après ce volet, les militants ont tiré à boulet rouge sur des cadres du parti qui, à les en croire, sont coupés des réalités de la base et induisent la direction en erreur. « Des cadres qui ne savent rien du fonctionnement de notre parti dans la région se permettent de proposer des candidats qui ne savent même pas ou se situe notre siège, encore moins comment le parti fonctionne.C’est ce qui a failli créer problème entre nous pendant les élections.On nous a imposé quelqu’un qui est sorti du néant comme candidat aux régionales et pourtant 6 de nos valeureux cadres étaient candidats à la candidature. Cela n’a pas été du tout de notre goût», a fait savoir Keita Seydou N’Golo
Les attentes des militants de base
Les militants et militantes sont tous unanimes qu’il faut œuvrer dans le sens des élections de 2015.C’est pourquoi, ils disent attendent beaucoup de la direction.Ces attentes ont pour nom, promotion des cadres, l’emploi pour la jeunesse et les microprojets pour les femmes. En effet, aux dires de ces militants, un parti n’est fort que s’il a en son sein de nombreux cadres, des jeunes qui sont occupés à travailler et des femmes qui peuvent se prendre en charge avec des activités génératrices de revenus. Les secrétaires de sections et les commissaires politiques ont quant à eux souhaité que la direction dote toutes les structures de matériels roulants et de moyens conséquents pour leur permettre de sillonner les quartiers, villages et hameaux. Et ce, en vue de vendre le produit RDR. L’objectif visé disent-ils, est de donner au chef de l’Etat un second mandat pour lui permettre d’honorer tous ses engagements pris vis-à-vis des populations. Aussi, se sont-ils réjouis des grandes ?uvres déjà réalisées par le premier des Ivoiriens en un temps record. « Nous n’avons pas eu tort de porter le Dr Alassane Ouattara à la tête du pays .C’est un homme de développement. En 3 ans d’exercice du pouvoir, il a fait ce que des gens n’ont pu faire en une dizaine d’années. Nous devons lui donner un second mandat pour qu’il puisse réaliser son ambitieux programme qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020», a noté Traoré Faganda Alain. Quant au choix des candidats pour les élections locales à venir, la base voudrait avoir son mot à dire. Elle invite donc la direction à tenir compte des propositions faites par les militants de base afin de retenir les candidats qui devront défendre les couleurs du parti, au risque de perdre ces postes électifs. « Nous ne voudrons plus qu’on nous parachute des candidats qui n’ont aucun contact avec nous. C’est difficile d’accepter qu’on écarte les candidats proposés par la base au profit des gens qui sortent du néant pour troubler la quiétude des militants», a fustigé Kéita N’Golo Seydou. Malgré les griefs des militants, tous sont déterminés à aller de l’avant avec le RDR. Au cours de la causerie débat, les militants ont tenu à rendre un vibrant hommage à leur départemental qui s’est donné corps et âme a l’effet d’implanter le parti de la case dans ce département jadis bastion imprenable du PDCI RDA. «Depuis des années, notre départemental s’est sacrifié, a accepté toutes sortes d’humiliations, d’intimidations afin d’atteindre son objectif : faire du département un bastion imprenable du RDR. Pari tenu. C’est un homme de conviction, un grand rassembleur qui a le sens de la responsabilité», a indiqué Koné Férélaha
Coulibaly Souleymane, Correspondant